28 avril 2014

Douleur Neuropathique

Tableau du Med Actuel 2008

Algorithme de traitement de la douleur neuropathique


1e ligne

Gabapentinoïdes
-Pregabaline (Lyrica)
-Gabapentine (Neurontin)

Antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques
-Amitriptyline (Elavil)
-Clomipramine (Anafranil)
-Imipramine (Tofranil)
-Nortriptyline (Aventyl)
-Desipramine (Norpramin)
-Maprolitine

Anesthésique local
-Lidocaïne topique à 10%

2e ligne


IRSN
-Venlafaxine (Effexor)
-Duloxétine (Cymbalta)

Cannabinoïdes
-Dronabinol
-Nabilone
-THC/CBD par voie buccale

3e ligne


ISRS
-Citalopram (Celexa)
-Paroxétine (Paxil)

Autre antidépresseur
-Bupropion (Wellbutrin)

Autres anticonvulsivants
-Topiramate (Topamax)
-Carbamazépine (Tegretol)
-Lévétiracétam (Keppra)
-Lamotrigine (Lamictal)

4e ligne


-Méthadone
-Kétamine
-Mexilétine
-Baclofène
-Clonidine (Catapress)
-Clonazépam (Rivotril)

**À déconseiller: Mépéridine (Demerol) et phénytoïne (Dilantin)

**Peuvent être combinés avec opioïdes ou tramadol

25 avril 2014

Diminution de l'efficacité du Plan B chez les femmes de plus de 165 livres

They found that the risk of pregnancy was more than three times higher in obese women, defined as a body mass index of 30 kg/m or higher) when compared to those with a normal body mass index. In women who were considered overweight (defined as a body mass index between 25 and 29.9 kg/m), the risk of pregnancy was 1.5 times greater. 

The new NorLevo packaging in Europe will include a statement stating that studies suggest NorLevo is less effective in women over ≥165 pounds (75 kg) and not effective in women over ≥175 pounds (80 kg). The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada released a statement highlighting the potential for emergency contraceptive failure in overweight women, and suggests that these women should see their health care provider for advice. 

 There is no information regarding the efficacy or safety of levonorgestrel doses greater than 1.5 mg for emergency contraception. In addition, it is likely that the incidence of vomiting would be higher with higher levonorgestrel doses. At this time, higher doses of levonorgestrel cannot be routinely recommended for overweight women.

Consequently, insertion of a copper IUD within five days (seven days per Canadian guidelines) of unprotected intercourse is the best option. However, because emergency contraception is the last chance to prevent pregnancy, in a woman who refuses an IUD,levonorgestrel or ulipristal should be offered as less effective alternatives. 
Au Canada, l'ulipristal (Fibristal) est seulement disponible en 5mg et indiqué pour le fibrome utérin, mais aux États-Unis, il est disponible en 30mg pour la contraception orale d'urgence. 

Tiré du Canadian Pharmacist's Letter, janvier 2014
et de Vigilance

22 avril 2014

Stabilité de la magistrale de méthadone solution-mère dans différents jus

Tiré du GUIDE pratique des soins palliatifs 4e édition

Magistrale faite avec la poudre


Kool-Aid saveur de raison : Stable 17 jours température pièce et 55 jours réfrigérée

Tang saveur orange : Stable 11 jours température pièce et 49 jours réfrigérée

                      

à propos du Mirena

Tiré du ECHO de L'Hôpital d'Ottawa (juillet-août 2013)

Délai avant contraception efficace?
-À cause de l'inconfort possible, éviter relations sexuelles pendant 24-48h.
-Méthode d'appoint durant 7 jours peut importe le moment de la pose durant le cycle menstruel.

Misoprostol?
-Vaginal, sublingual ou buccal
-1 à 4 heures avant
-La majorité des études ont montré que le misoprostol n'avait pas facilité la mise en place. Il avait par contre augmenté la douleur et les crampes durant l'intervention ainsi que les effets indésirables gastro-intestinaux.
-Ne devrait pas être utilisé de façon régulière avant la mise en place. Possible si échec antérieur ou si on prévoit des difficultés.

Passage de la contraception
-7 jours de chevauchement entre les deux méthodes

Des hormones additionnelles peuvent-elles être utilisées pour prise en charge des complications hémorragiques?
-Bien que les données soient insuffisantes, des cycles de 1 à 3 mois de contraceptifs oraux ont été administrés pour prendre en charge des métrorragie.

Plus de 5 ans?
-Possible de retarder la pose du prochain de quelques mois.
-En périménopause, si pas besoin de contraception ad 8 ans.

15 avril 2014

Qu'est-ce qu'un PESSAIRE?

Tiré du site des Obstétriciens et des Gynécologues du Québec

Nous avons réussi à en commander pour une patiente chez Médi-sélect.


PESSAIRES

Le pessaire est une prothèse qui est introduite dans le vagin pour soutenir des organes qui font prolapsus (une descente de la vessie par exemple) et/ou traiter l’incontinence urinaire. Il existe différents modèles et différentes grandeurs de pessaires. La prothèse est généralement fabriquée avec du silicone.

Qui peux installer un pessaire ?

Généralement il s’agit d’un/une gynécologue et dans certains cas d’un/une urologue ou encore d’un sur-spécialiste en urogynécologie. De plus en plus d’infirmières et de physiothérapeutes sont formées pour installer des pessaires et prendre certaines complications en charge. 

Qui utilise un pessaire ?

Il s’agit principalement de femmes qui souffrent de prolapsus génitaux (descente de la vessie, de l’utérus, du rectum ou de la voute vaginale) ou encore de patiente qui souffrent de d'incontinence urinaire. Plus rarement et dans des indications très particulières, une femme enceinte pourrait porter un pessaire.
De femme de toutes les tranches d’âge choisissent le pessaire parce qu’elle ne veulent pas subir une chirurgie, parce que leur état de santé en générale ne leur permet pas de se faire opérer ou encore pour être plus confortable pendant qu’elles attendent pour être opérée. Il y a des utilisatrices qui vont avoir besoin d’un pessaire que lors de certains exercices physiques par exemple.

Puis-je faire les soins appropriés moi-même ?

La majorité des utilisatrices seront capables de faire les soins requis elles même. Sinon, une infirmière du CLSC ou de la clinique externe peut vous aider.

Quels sont les soins requis ?

Il faut enlever le pessaire, le laver avec du savon à mains doux et le rincer régulièrement. Il faut ensuite le réinstaller avec une gelée spéciale qui lubrifie le vagin et contient des produits qui retardent le développement des bactéries et donc des mauvaises odeurs.
La fréquence de ces soins vous sera suggérée par votre médecin/thérapeute ou infirmière. Généralement c’est une fois par semaine puis on peut espacer les épisodes de soins au mois et parfois plus. 

Peut-on avoir des relations sexuelles si on utilise le pessaire ?

Plusieurs patientes arrivent à avoir des relations avec le pessaire dans le vagin et ce sans danger. Dans d’autres cas, il ne reste pas assez d’espace dans le vagin lorsque le pessaire est en place. Il faut donc enlever le pessaire pendant la relation sexuelle.
Il n’y a pas de documentation scientifique qui puisse nous assurer que les condoms sont aussi efficaces avec un pessaire en place. Si vous avez des relations avec un nouveau partenaire, il serait préférable d’utiliser le condom et d’enlever le pessaire avant la relation sexuelle.

Si j’utilise le pessaire, qu’est-ce qui devrait m’inquiéter ?

Généralement, les utilisatrices de pessaire vont noter une augmentation de la quantité de pertes vaginales (parfois parce qu’elles mettent trop de gelée). Des changements importants dans les pertes tel que des odeurs fortes, du pue, du sang ou des pertes blanches très épaisses comme du fromage cottage sont des signes qui devraient vous amener à consulter rapidement. Un pessaire qui produit de la douleur, de la constipation ou de la difficulté à uriner devrait vous inquiéter.

DANS LE DOUTE : ENLEVEZ LE PESSAIRE.

Quels sont les coûts du pessaire ?

Le pessaire n’est pas payé par la RAMQ. Son coût varie d’une clinique à l’autre et se situe autour de 120$ Le pessaire est bon pour plusieurs années.
Il faut également acheter une gelée appelée Trimo-San à la pharmacie.
*Veuillez noter que le gel Trimo-San n'est plus disponible au Canada

13 avril 2014

Médicaments en interaction avec le thé vert

Tiré du Canadian Pharmacist's Letter mars 2014

Les catéchines retrouvées dans le thé vert semblent diminuer l'absorption gastro-intestinale de certains médicaments en inhibant un polypeptide transporteur anion (OATP). Ce dernier est aussi inhibé par le jus d'orange, de pomme et de raisin.

Une étude a démontré que boire 350ml 2 fois par jour de thé vert pendant 2 semaines diminuerait les concentrations de Nadolol de 85%.

Il faut savoir que la quantité de catéchines est très variable selon les différents produits de thé vert. Toutefois, il est recommandé présentement de ne pas combiner la prise de Nadolol avec celle de produit contenant du thé vert ou du moins faire des suivis plus rapprochés de la tension artérielle. De plus, un monitorage est recommandé avec les médicaments suivants combinés avec la prise de thé vert : Acetobutolol, Atenolol, Ciprofloxacine, Levofloxacine, Fexodenadine et Levothyroxine.

Pour le thé noir, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, car les concentrations de catéchines ne sont pas significatives pour causer une interaction.

À propos des colonoscopie

Tiré du Pharmacist's Letter de Mars 2014

Pour améliorer le goût du Peglite/Colyte, on peut ajouter du jus de citron ou du Crystal Light.
**Éviter les liquides rouges ou mauves**

L'ASA 80mg n'est pas nécessairement cessée pour une colonoscopie.
Les antithrombotiques, les AINS, le fer et les huiles de poisson sont habituellement cessés une semaine avant.

L'insuline et les sulfonylurés sont souvent donnés à la moitié de la dose habituelle la veille de l'intervention durant la préparation (selon les glycémies). La journée de l'intervention, injecter la moitié de la dose d'insuline basale et attendre que le patient re-mange pour les autres médicaments pour le diabète.

Les bienfaits de la circoncision seraient 100 fois supérieurs aux risques

Article tiré du magazine L'Actualité

http://www.lactualite.com/actualites/quebec-canada/les-bienfaits-de-la-circoncision-seraient-100-fois-superieurs-aux-risques/


Les bienfaits de la circoncision pour la santé sont 100 fois supérieurs aux risques, affirme une nouvelle étude.
Des chercheurs américains et australiens indiquent, dans les pages du journal Mayo Clinic Proceedings, que pendant leur vie, la moitié des hommes non-circoncis souffriront de problèmes de santé associés à leur prépuce.
Le professeur Brian Morris estime que la circoncision devrait avoir le même statut que la vaccination. Tout délai met la santé de l’enfant en danger, a-t-il dit, et signifie que l’intervention n’aura probablement jamais lieu.
À l’enfance, le principal bienfait tiendrait à la prévention des infections urinaires, qui pourraient endommager les reins de la moitié des bébés qui en seront atteints. M. Morris avait précédemment démontré que le tiers des mâles non circoncis souffriront d’une infection urinaire pendant leur vie.
L’étude de M. Morris démontre que la circoncision n’a aucun impact négatif sur la fonction sexuelle, la sensibilité ou le plaisir.
Aux États-Unis, le taux de circoncision a chuté d’un sommet de 83 pour cent dans les années 1960 à seulement 77 pour cent aujourd’hui. Au Canada, le pourcentage de bébés circoncis à la naissance est passé de 60 pour cent en 1960 à 32 pour cent en 2008; seulement 3 pour cent des bébés québécois seraient circoncis en période néonatale.

Campagne Choisir avec Soin


Voici une superbe campagne en santé initiée par l'Association Médicale Canadienne avec des informations très intéressantes à connaitre et à transmettre à nos patients à propos des tests diagnostiques et de certains traitements. Voici un extrait de la section patient.

http://www.choisiravecsoin.org/a-propos/au-sujet-de-choisir-avec-soin/
Choisir avec soin est une campagne qui vise à aider les médecins et les patients à engager un dialogue au sujet des examens, des traitements et des procédures qui ne sont pas nécessaires. De plus, elle vise à soutenir les médecins de manière à ce qu’ils aident leurs patients à faire des choix judicieux et efficaces en vue d’assurer des soins de qualité.
Certains examens, traitements et procédures ne sont pas nécessaires et n’ajoutent aucune valeur aux soins. En fait, ils réduisent la qualité des soins, car ils exposent les patients à des préjudices potentiels. Ils peuvent mener à un plus grand nombre de tests pour éliminer des faux positifs, contribue au stress et occasionne des coûts évitables pour les patients. De plus, les examens, traitements et procédures inutiles mettent une pression accrue sur les ressources de notre système de soins de santé.

1. ECG (électrocardiogramme)
Le problème : Un ECG est une représentation graphique de l’activité électrique du cœur au repos. Il mesure le rythme et la fréquence cardiaque et peut détecter un accroissement de la taille du cœur (hypertrophie cardiaque) causé par la pression artérielle élevée (hypertension) ou par une crise cardiaque antérieure (infarctus du myocarde).
Les risques : L’ECG est sans danger. Cependant, il peut parfois détecter de légères anomalies imprécises qui ne sont pas dues à une maladie cardiaque sous-jacente, mais qui causent de l’inquiétude et qui peuvent vous amener à subir d’autres tests et à avoir des traitements dont vous n’avez pas besoin.
Quand devriez-vous envisager de subir un ECG? Vous devriez subir ce test si vous avez des facteurs de risque d’hypertrophie cardiaque, comme l’hypertension artérielle, ou des symptômes de maladie cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement, un rythme cardiaque irrégulier (arythmie) ou de forts battements de cœur. Vous pouvez aussi avoir besoin de subir ce test si vous avez des antécédents personnels ou familiaux de maladie cardiaque, de diabète ou d’autres risques.

2.  Examens d’imagerie pour les douleurs au bas du dos

Le problème : Subir une radiogra- phie, une tomodensitométrie (TDM) ou une imagerie par résonnance magnétique (IRM) peut sembler une bonne idée si vous avez des douleurs au bas du dos. Or, la plupart des personnes qui souffrent de telles douleurs se sentent mieux un mois plus tard, qu’elles aient passé un test ou non. D’ailleurs, selon une étude, les personnes souffrant de douleurs au dos qui ont subi des tests d’imagerie pendant le premier mois étaient huit fois plus susceptibles d’être opérées, mais ne s’étaient pas rétablies plus rapidement.
Les risques : Les radiographies et les TDM vous exposent à des rayonnements, ce qui peut augmenter le risque de développer un cancer. Les TDM et les radiographies du bas du dos sont particulièrement inquiétantes pour les hommes et les femmes en âge de procréer, car ils peuvent exposer les testicules et les ovaires à un rayonnement considérable. De plus, les tests révèlent souvent des anomalies qui ne sont pas associées à la douleur au dos. Ces résultats peuvent causer des inquiétudes inutiles et donner lieu à des tests de suivi, à des interventions inutiles et, parfois même, à une chirurgie.
Quand devriez-vous envisager de subir une TDM ou une IRM? Il peut être pertinent de subir ces tests si vous présentez des signes de lésions nerveuses ou si vous avez un problème sous-jacent grave comme un cancer ou une infection de la moelle. Les signaux d’alerte peuvent inclure des antécédents de cancer, une perte de poids inexpliquée, une récente infection, la perte de contrôle de la vessie ou des intestins, des réflexes anormaux, une perte de la force musculaire ou de sensations dans les jambes.

3. Examens d’imagerie pour des céphalées (maux de tête)

Le problème : Plusieurs personnes qui ont des maux de tête veulent subir une TDM ou une IRM pour savoir si leurs maux de tête sont causés par une tumeur au cerveau ou par une autre maladie grave. Les médecins acquiescent souvent à leur demande pour les rassurer. Cependant, tout ce qui est habituellement nécessaire est l’examen des antécédents médicaux et un examen neurologique. Une TDM ou une IRM aide rarement à soulager la douleur.
Les risques : Une TDM cérébrale utilise une faible dose de rayonnement. Cela peut augmenter légèrement le risque d’effets néfastes comme le cancer. Puisque les risques liés à l’exposition au rayonnement peuvent s’additionner, il est préférable que vous les évitiez lorsque c’est possible. Les résultats de votre TDM ou de votre IRM peuvent également être flous. Cela peut vous mener à subir des examens supplémentaires et même à recevoir des traitements dont vous n’avez pas besoin.
Quand devriez-vous envisager de subir ces examens d’imagerie? Il est souvent justifié de subir ces examens si vous avez un résultat anormal à un examen neurologique ou si votre médecin ne peut pas diagnostiquer le problème en fonction de vos symptômes et de votre examen médical. Consultez un médecin si vous développez une céphalée soudaine et très sévère, si vos céphalées sont différentes de celles que vous avez habituellement, si elles apparaissent après un épuisement, si elles sont accompagnées de fièvre, de convulsions, de vomissements, de perte de coordination ou encore d’un changement dans la vision, la parole ou la vigilance.

4. Examen de densité osseuse (DEXA)

Le problème : Plusieurs personnes subissent régulièrement un examen de densité osseuse. Appelé DEXA, l’examen est une densitométrie osseuse par radiographie. S’il détecte l’ostéoporose, ce test peut vous aider et votre médecin à décider quel traitement est approprié. Toutefois, dans bien des cas, il ne s’agit que d’une perte osseuse bénigne (appelée ostéopénie) et le risque d’une fracture osseuse est faible.
Les risques : Un examen de densité osseuse émet une petite quantité de rayonnement. Or, une certaine quantité de rayonnement peut être néfaste pour votre santé. Un diagnostic d’ostéopénie entraîne souvent un traitement avec des médicaments tels le Fosamax (alendronate) et l’Actonel (risédronate), qui présentent de nombreux risques. Ces médicaments occasionnent des maux d’estomac, de la difficulté à avaler et des brûlures d’estomac. Pourtant, il existe peu de preuves sur l’aide réelle qu’apportent ces médicaments.
Quand devriez-vous envisager de subir une ostéodensitométrie? Les femmes devraient subir une densitométrie osseuse à l’âge de 65 ans, et les hommes, à 70 ans. Si vous êtes une jeune femme ou un homme âgé de 50 à 69 ans, vous devriez envisager de subir cet examen si vous présentez des facteurs de risque comme une fracture causée par un traumatisme mineur, la polyarthrite rhumatoïde, un faible poids corporel, un niveau de vitamine D très faible, un parent qui s’est fracturé la hanche, ou si vous avez utilisé des corticostéroïdes pendant une longue période, que vous buvez trop d’alcool ou que vous fumez. La nécessité de subir des tests de suivi dépend des résultats de l’examen initial.

5. Antibiotiques pour une sinusite

Le problème : On prescrit souvent des antibiotiques aux personnes atteintes de sinusite – congestion combinée à un écoulement nasal et à des douleurs faciales. En fait, 15 % à 21 % de toutes les prescriptions d’antibiotiques pour les adultes sont destinées au traitement de la sinusite. Toutefois, la plupart de ces personnes n’ont pas besoin de médicaments, car les infections des sinus proviennent presque toujours d’une infection virale et non bactérienne, et les antibiotiques sont inefficaces contre les virus.
Les risques : Environ une personne sur quatre qui prend des antibiotiques ressent des effets indésirables comme des éruptions cutanées, des étourdissements ou des problèmes d’estomac. Dans de rares cas, les antibiotiques peuvent causer des réactions allergiques graves. L’abus d’antibiotiques favorise également la croissance de bactéries qui ne peuvent être contrôlées facilement par des médicaments. Cela rend les personnes plus vulnérables aux infections résistantes aux antibiotiques, ce qui nuit à l’efficacité de ces derniers pour combattre d’autres infections.
Quand devriez-vous envisager de prendre des antibiotiques? Vous devriez prendre des antibiotiques uniquement lorsque vos symptômes durent plus d’une semaine, qu’ils commencent à s’améliorer, puis s’aggravent ou lorsqu’ils sont très sévères. Les symptômes inquiétants qui peuvent justifier un traitement immédiat aux antibiotiques comprennent une fièvre de plus de 38,6 °C, une douleur extrême et une sensibilité des sinus ou les signes d’une infection de la peau, comme une éruption cutanée rouge et vive qui se propage rapidement.

Posez-vous ces questions :

Ai-je vraiment besoin de ce test, de ce traitement ou de cette intervention?
La réponse devrait être simple et directe. Les tests devraient vous aider ainsi que votre médecin à décider comment traiter votre malaise. Les traitements et les interventions devraient vous permettre de vivre une vie plus longue et en meilleure santé.
Quels sont les inconvénients?
Parlez à votre médecin des risques ainsi que de la possibilité de résultats flous ou d’anomalies qui ne causeront jamais de symptômes, mais qui pourraient nécessiter des tests supplémentaires. Pesez le pour et le contre des complications et des avantages possibles ainsi que des symptômes de la maladie comme telle.
Y a-t-il des options plus simples et plus sécuritaires?
Parfois, il suffit de changer son mode de vie pour apporter un soulagement notable.
Qu’adviendra-t-il si je ne fais rien?
Demandez à votre médecin si votre état pourrait s’aggraver – ou s’améliorer – si vous ne subissez pas le test ou l’intervention maintenant.

12 avril 2014

Havrix (vaccin hépatite A) pour les enfants de moins de 12 moins

Est-ce que le vaccin Havrix pour hépatite A peut être donné avant 12 mois? 


C'est une question suite à un cas, dans lequel une maman voulait partir en Amérique du Sud pendant plusieurs mois avec son enfant de 9 mois. La mère était vaccinée pour l'hépatite A à la naissance de l'enfant. Le médecin avait refusé de vacciner l'enfant, car il n'avait pas l'âge recommandé de 12 mois.

Selon les recommandations de la compagnie qui font le vaccin, il est possible de le donner en bas de 12 mois, car il a été démontré sécuritaire dans cette tranche d'âge aussi. 

Toutefois, ce ne sont pas tous les enfants en bas de 12 mois qui ont besoin nécessairement du vaccin. En effet, selon 4 études qui évaluaient l'immunogénicité et la sécurité du vaccin, les enfants auraient déjà des anticorps qui viennent de la mère lors de la naissance si celle-ci était testée positivement pour les anticorps. De plus les résultats de l'étude démontrent que ces derniers sont initialement séropositifs à environ 94% en bas de 6 mois contrairement à environ 15% à l'âge de 1 an. Chez les enfants de 6 mois et moins chez la maman antérieurement vaccinée et séropositive, il ne serait donc pas nécessaire de donner le vaccin. Il le serait dans le cas où l'enfant en bas de 12 mois serait né d'une mère qui n'avait pas été vaccinée avant la naissance, car il n'a pas les anticorps contre l'hépatite.

Les effets secondaires rapportés sont semblables à ceux qui peuvent survenir avec les vaccins pédiatriques. On parle de douleurs, rougeurs et gonflements au site injection, de la fièvre et de la somnolence.

Selon moi, pour un enfant de 6 mois et moins dont la mère est vaccinée avant la naissance, nous n'avons pas besoin de donner le vaccin.  Pour un enfant de plus de 12 mois, il faut le donner et pour un enfant entre 6 mois et 12 mois, y aller avec notre jugement clinique (risque de la destination, durée du voyage, etc). Dans le cas où la mère n'était pas vaccinée, donner le vaccin à tout âge.

Information obtenue auprès de l'information médicale de la compagnie GlaxoSmithKline

Rédigé par Alexandra Gaudette, étudiante

À propos de l'Intuniv (guanfacine) pour le TDAH

Information tiré de 
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2935643/

Pharmacy and Therapeutics, august 2010. vol. 35 no. 8

Used in children and adolescents 6 to 17 years of age, but it is not approved for adults with ADHD. Combination therapy comprising both atomoxetine and guanfacine, along with behavioral and psychological interventions, is often beneficial in ADHD.

This selective alpha2A-adrenergic receptor agonist is not a central nervous system (CNS) stimulant. The mechanism of action in ADHD is not known, but the drug appears to work on certain receptors in the prefrontal cortex, a part of the brain where behaviors related to ADHD, such as inattention and impulsiveness, are thought to be controlled.

 It should NOT be taken with high-fat meals.

This product has an affinity that is 15 to 20 times higher for the alpha2A receptor subtype than for the alpha2B or alpha2C subtypes. As an antihypertensive agent, guanfacine stimulates alpha2A-adrenergic receptors, thereby reducing sympathetic nerve impulses from the vasomotor center to the heart and blood vessels. The result is a decrease in peripheral vascular resistance and a reduced heart rate.

During the clinical trials, the highest mean systolic and diastolic blood pressure (BP) changes from baseline, respectively, were as follows:
  • guanfacine 2 mg/day: −7 and −3.8 mm Hg
  • guanfacine 3 mg/day: −7 and −4.7 mm Hg
  • guanfacine 4 mg/day: −10.1 and −7.1 mm Hg
The highest mean pulse rate changes from baseline were −5.7, −8.1, and −8 beats/minute with guanfacine 2 mg/day, 3 mg/day, and 4 mg/day, respectively. Common adverse effects reported in the study were somnolence, fatigue, upper abdominal pain, and sedation. There were no significant changes in mean height or weight in patients receiving guanfacine ER.

Interactions:
There was a three-fold increase in the area-under-the-curve (AUC) concentration of guanfacine when it was given with ketoconazole (Nizoral, Janssen). Caution should be used when guanfacine ER is given with other CYP 3A4 and 3A5 inhibitors such as ketoconazole. Patients should be monitored for hypotension, bradycardia, and sedation. Dose adjustments may be needed if guanfacine ER is taken with a CYP 3A4 inducer because the AUC concentration of guanfacine ER is decreased by 70%.
Patients should be monitored for potential CNS side effects when guanfacine ER is given with valproic acid because of increased concentrations of valproic acid with coadministration. Potential additive pharmacodynamic effects (e.g., hypotension and syncope) must be monitored when guanfacine ER is taken with other antihypertensive agents. Sedation and somnolence may be experienced if guanfacine ER is taken with alcohol, sedatives, hypnotics, benzodiazepines, barbiturates, or antipsychotic agents.

Monitoring:
In most cases, the American Academy of Pediatrics (AAP) does not recommend the routine use of electrocardiograms or routine subspecialty cardiology evaluations before initiating stimulant therapy to treat ADHD, even though the American Heart Association (AHA) had previously recommended this step to detect cardiac conditions that might put children at risk for sudden cardiac death. The following cardiac monitoring recommendations:
  1. A thorough examination should be conducted before patients begin taking guanfacine for ADHD. Special attention should be given to symptoms that suggest a cardiac condition (e.g., palpitations, near syncope, or syncope).
  2. A complete family and patient history should be obtained to check for conditions associated with sudden cardiac death.
  3. Clinicians should determine whether patients are currently using other prescribed or over-the-counter agents.
  4. Patients should be evaluated for cardiac murmurs, hypertension, physical findings associated with Marfan syndrome, and signs of arrhythmias.
  5. Further evaluation is indicated if the family history, patient history or physical findings suggest cardiac disease during the initial visit or at follow-up visits. If indicated, a pediatric cardiologist should be consulted.
  6. Patients should continue to be assessed for cardiac symptoms and any changes in family history at follow-up visits.
  7. BP and heart rate should be evaluated at the baseline assessment, during routine follow-up visits within one to three months, and at follow-up appointments every six to 12 months.

Dosage:

For children 6 to 17 years of age with ADHD, the starting dose of guanfacine ER is 1 mg once daily; this amount may be increased in increments of 1 mg/week, up to 4 mg, the recommended maximum daily dose. A maintenance dose of 0.05 to 0.08 mg/kg once daily, up to 0.12 mg/kg, may be considered. For patients discontinuing guanfacine ER, the dose should be tapered in decrements of no more than 1 mg every three to seven days. 

Precautions:

Precautions are advised for those with a history of bradycardia, cardiovascular disease, heart block, hypotension, and syncope.
To avoid the risk of rebound hypertension, patients should not stop therapy abruptly. The concomitant use of alcohol and other known depressants, as well as other guanfacine-containing drugs (e.g., Tenex) should be avoided.
Patients should not drive or operate heavy equipment until they know how they respond to guanfacine ER. The safety and efficacy of the drug have not been established in children younger than six years of age. It is unknown whether the drug is effective if used for longer than nine weeks.

Adverse Reactions:

Most common and dose-related adverse reactions include somnolence, sedation, abdominal pain, dizziness, hypotension or decreased BP, dry mouth, irritability, nausea, decreased appetite, and constipation.

The drug may be considered a possible alternative for treating ADHD, but it is not expected to replace any agents currently indicated for this condition.

à propos du Gelomyrtol

Suite à la visite de la représentante:

-pas recommandé si simple rhume
-utiliser si rhume se complique
-efficace même si pas commencé en début d'infection
-peut être utilisé en combinaison avec les antibiotiques
-indiqué chez les 12 ans et plus, par contre sécuritaire à partir d'un an si est capable d'avaler une capsule
-on utilise la même dose en pédiatrie que chez l'adulte, c'est seulement plus efficace


Quand débuter l'allopurinol?

Est-ce que l'allopurinol peut être débuté durant la crise de goutte ou doit on attendre un certain temps après la résolution de la crise?


Résumé de l'article suivant:
Allopurinol during acute gout attacks did not differ from delayed allopurinol for pain or recurrence.

Tiré du American College of Physician Journal Club, Volume 158, number 8, 16 avril 2013
( http://annals.org.acces.bibl.ulaval.ca/article.aspx?articleid=1676475 )

The trial shows that administering allopurinol concurrently with indomethacin and colchicine within 7 days of onset of an acute attack of gout does not increase pain, induce recurrent flares, or change inflammatory markers compared with starting allopurinol 10 days after initiating antiinflammatory therapy. The trial seems to have been well-done, and based on the findings it seems safe to start allopurinol during an acute attack, provided effective antiinflammatory therapy has already been started.

However, just because a therapy may be safe doesn’t mean that it should always be introduced. 3 major professional bodies—American College of Rheumatology, European League Against Rheumatism, and British Society for Rheumatology and British Health Professionals in Rheumatology—do not recommend starting urate-lowering therapy for a first acute attack of gout. Rather, all 3 groups emphasize dietary and lifestyle changes as an essential step in initial management. Such changes include the following:
1) reducing ingestion of red meat, liver,kidney, shellfish, yeast extract, and overall protein;
2) increasing ingestion of fruits, vegetables, and soy products;
3) restricting alcohol intake;
4) losing weight if obese; and
5) discontinuing diuretics when possible.

These 3 professional bodies recommend starting urate-lowering therapy only after a patient has had subsequent attacks or has a high urate load as evidenced  by tophi, gouty arthropathy, or nephrolithiasis. Based on the trial, it seems to be safe to start allopurinol simultaneously with antiinflammatory drugs but only if urate-lowering therapy is truly indicated. Certainly, dietary and lifestyle changes would be preferred as initial therapy to reduce uric acid.

Il n'y a pas d'avantage à le donner en crise aiguë, car selon l'étude il ne réduit pas les douleurs. Toutefois, si le médecin décide d'initier l'allopurinol avant la résolution de la crise, il n'est pas nécessaire d'intervenir, car cette pratique semble sécuritaire.

Lien pour étude complète : 
http://www.sciencedirect.com.acces.bibl.ulaval.ca/science/article/pii/S0002934312005530#



10 avril 2014

à propos du dosage du Témodal

Description du cas:

Un patient à notre pharmacie prend les médicaments suivants pour un cancer du cerveau:

Temodal: 95mg die pour 28 jrs (en continu)
Zofran: 4 mg une heure avant la prise du temodal

Une recherche dans la littérature a été effectuée afin de contre-vérifier le dosage de chaque médicament utilisé dans la pharmacothérapie prescrite, car l'information était absente dans Vigilance.

Source: file:///C:/Users/xduser/Downloads/thesaurus-oncomip-de-neurologie-mai-2013%20(1).pdf , plusieurs modalités sont possibles dont: 


``Modalité 3 : Temodal en continu (28/28) 
TEMODAL PER OS 
50 mg/m²/j 
Rythme J1= J28 
Principaux effets secondaires: Idem TEMODAL monothérapie mensuelle 
Risque lymphopénie majoré 
BACTRIM® DS 1 comprimé un jour sur deux à 
associer de façon systématique.``

Zofran

Mise en contexte: Le MD traitant a prescrit le zofran à raison de 4 mg die une heure avant la prise du temodal. La dose adulte efficace trouvée en littérature est de 8 mg (0.15 mg/Kg) en dose unique. La dose de 4 mg prescrite correspond à celle donnée en pédiatrie et est plus faible comparé à ce qui est observé en traitement prophylactique des Sx nauséeux associés à la chimiothérapie. Un suivi a été effectué afin de vérifier le problème de pharmacothérapie potentiel. Le patient semblait bien soulagé par le Zofran 4 mg. À moins d'une manifestation quelconque, le régime posologique a été conservé et une intervention sera effectuée au besoin à la demande du patient. 

Source: http://www.uptodate.com.acces.bibl.ulaval.ca/contents/ondansetron-drug-information?source=machineLearning&search=zofran&selectedTitle=1~103&sectionRank=1&anchor=F203710#F203710  (Up to Date)

Dosing: Adult
Prevention of nausea and vomiting associated with emetogenic chemotherapy:
Manufacturer’s labeling:
I.V.: 0.15 mg/kg/dose (maximum: 16 mg/dose) over 15 minutes for 3 doses, beginning 30 minutes prior to chemotherapy, followed by subsequent doses 4 and 8 hours after the first dose
Highly-emetogenic agents/single-day therapy: Oral: 24 mg given as three 8 mg tablets 30 minutes prior to the start of therapy
Moderately-emetogenic agents: Oral: 8 mg beginning 30 minutes before chemotherapy; repeat dose 8 hours after initial dose, then 8 mg every 12 hours for 1-2 days after chemotherapy completed
American Society of Clinical Oncology Antiemetic Guideline recommendations (Basch, 2011): High emetic risk: Day(s) chemotherapy is administered:
I.V.: 8 mg or 0.15 mg/kg. Note: Single I.V. doses >16 mg are no longer recommended by the manufacturer due to the potential for QT prolongation.
Oral: 8 mg twice daily


Rédigé par William Pouliot, étudiant en pharmacie


04 avril 2014

à propros du Lactose dans les substituts de repas


Les deux substituts de repas les plus populaires sont le Boost et l'Ensure.

L'Ensure contient 0.5g de lactose par portion, ce qui est une concentration trop minime pour engendrer une réaction chez les personnes intolérantes au lactose qui réagissent à une concentration de 6g par portion.
Le Boots est garanti sans lactose.
Les deux produits sont garanties sans gluten.

Rédigé par Jean-Michel Sirois Étudiant en Pharmacie

01 avril 2014

à propos de la conservation du Témodal

Le Témodal est un antinéoplasique qui doit être manipulé avec précaution, puisqu'il est un médicament tératogène portant le code D.

Le Témodal est commercialisé sous forme de capsule insérée dans de petits sachets principalement pour protéger le préparateur à l'exposition du médicament.
Il est possible de sortir les capsules de Témodal de leurs sachets pour les mettre dans un vial ou un dispill.
Le produit reste donc stable (hors du sachet) pour une durée de 30 jours.

Information acquise de la pharmacienne à l'information médicale chez Merck 
Rédigé par Jean-Michel Sirois, Étudiant en pharmacie

à propos du Probaclac

Suite à la visite de la représentante

Le Probaclac est un probiotique multi-souches à large spectre qui couvrent toutes les parties du système digestif.
Le Probaclac enfants est maintenant indiqué à partir de 1 an (antérieurement 6 ans et plus).
Sans allergène: sans gluten, sans soya, sans protéine laitière
On peut ouvrir les capsules de toutes les sortes de Probaclac, il n'y a pas d'enrobage gastro-résistant.
La compagnie suggère de les ouvrir sur de la nourriture, car le produit se dissout mal dans les liquides, par contre ne donne pas de mauvais goût au liquide.