06 avril 2007

Le sucre et les édulcorants chez les diabétiques

Le sucralose (Splenda) et les autres édulcorants

Le sucralose n’est pas reconnu comme un glucide par l’organisme et donc n’a aucun effet sur la glycémie, ni sur la sécrétion d’insuline.
L’utilisation du sucralose par la personne diabétique est acceptable, au même titre que celle de l’aspartame, de l’acésulfame-K, de la saccharine et des cyclamates.
L’emploi des substituts de sucre doit être modéré et occasionnel.

Le fructose

Le fructose est un sucre simple, celui que l’on retrouve à l’état naturel dans les fruits et le miel. Il est également fabriqué en industrie et disponible sur le marché comme agent sucrant. Il fait augmenter la glycémie, mais peut agir différemment par rapport au sucre blanc chez la personne diabétique, selon la qualité du contrôle du diabète. Il peut avoir un effet faible à modéré sur la glycémie. Si le diabète est mal contrôlé, le fructose aura sensiblement le même effet que le sucre de table sur la glycémie.

La consommation d'une quantité pouvant atteindre jusqu'à 60 g de fructose (boissons ou aliments sucrés au fructose), en remplacement d'une quantité égale de sucrose, ne cause probablement pas d'effets nocifs pour la plupart des personnes diabétiques. Cependant, chez les personnes diabétiques, une consommation quotidienne supérieure à 60 g de fructose ajouté n'est pas recommandée. De plus, si on consomme plus de 50 g de fructose par jour, cela peut provoquer de l'inconfort gastro-intestinal et de la diarrhée.

Le sorbitol

Le sorbitol est un polyol ou sucre-alcool qui remplace le sucre et n’augmente que très peu la glycémie. On le retrouve entre autres dans les bonbons « sans sucre ajouté », la gomme à mâcher « sans sucre », certaines gelées et tartinades de fruits, certains desserts congelés. Lorsqu’il est ingéré, le sorbitol n’est digéré que partiellement. C’est pourquoi le sorbitol fournit des calories, mais environ deux fois moins que le sucre blanc. Il a un pouvoir sucrant plus faible que ce dernier. Il faut donc augmenter la quantité de sorbitol par rapport à la quantité de sucre qui serait nécessaire dans le produit. En pratique, ceci veut dire qu’un bonbon au sorbitol, par exemple, fournit le même nombre de calories qu’un bonbon régulier mais augmente moins la glycémie.
La contrepartie est l’effet laxatif du sorbitol. Une consommation de 30 g ou même de 10 g de sorbitol par jour, chez certaines personnes, peut créer des problèmes gastro-intestinaux tels des flatulences ou de la diarrhée. Un seul bonbon en renferme environ 5 g; il est donc facile de dépasser la limite suggérée!

Sucre et glucides

Les aliments riches en glucides qui ont une bonne valeur nutritive sont principalement les produits céréaliers (riz, pâtes, pain, céréales, etc.), certains légumes et les fruits, le lait et certains produits laitiers ainsi que les légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.).

Le sucre blanc (sucrose) et les autres sucres (miel, mélasse, sirop d’érable, etc.) sont aussi des glucides.
Ces sucres raffinés, lorsqu’ils sont consommés, doivent remplacer d’autres aliments habituellement ingérés, et non pas s’y ajouter. Le nombre total de glucides et de calories par jour doit en effet demeurer le même.
Les aliments riches en vitamines, minéraux et ceux riches en fibres ne doivent pas être reportés à un autre repas (car les sucres raffinés en fournissent très peu).
Les sucres raffinés doivent être consommés dans le cadre d’un repas équilibré contenant d’autres glucides, des protéines et des matières grasses.

Informations tirées du site de Diabète Québec http://diabete.qc.ca/index.html

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