22 février 2008

Enfin la ziprasidone au Canada

On s'attendait à l'arrivée de la ziprasidone, un antipsychotique atypique, au Canada depuis quelque temps. Après plusieurs années de commercialisation dans près d'une centaine de pays, dont les États-Unis, sous le nom de Geodon, Santé Canada a approuvé sa commercialisation au pays au début du mois de février. Pfizer le commercialisera sous le nom Zeldox. Voici un extrait du communiqué publié par Pfizer dont vous trouverez l'intégrité ici: http://www.pfizer.ca/french/newsroom/press%20releases/default.asp?s=1&releaseID=258

Découvert et mis au point par Pfizer, ZELDOXMC est un antagoniste de la sérotonine et de la dopamine indiqué dans le traitement des symptômes positifs (par ex., les hallucinations visuelles et auditives) et négatifs (perte de motivation et retrait social), de même que dans la prise en charge psychopathologique globale.


L’efficacité de ZELDOXMC pour traiter la schizophrénie a été établie dans le cadre du plus vaste programme d’essais cliniques jamais réalisé sur un nouvel antipsychotique avant son lancement. Le programme comportait quatre essais comparatifs avec placebo de courte durée et un essai comparatif avec placebo de longue durée, menés auprès de patients psychotiques hospitalisés qui satisfaisaient aux critères du DSM-III-R concernant la schizophrénie. Chaque essai comprenait 2 ou 3 doses fixes de ZELDOXMC et un placebo. Lors des essais cliniques, ZELDOXMC s’est montré des plus efficaces pour réduire les symptômes affectifs, négatifs et positifs. En outre, dans le cadre d’études sur la substitution de médicaments, on a observé une amélioration au chapitre du fonctionnement social et des symptômes cognitifs, après 6 semaines, par rapport à l’olanzapine et à la rispéridone. Plusieurs instruments ont servi à évaluer les signes et les symptômes de troubles mentaux au cours de ces essais, entre autres, les échelles BPRS (Brief Psychiatric Rating Scale) et PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale), deux inventaires psychopathologiques à volets multiples qui servent généralement à évaluer les effets d’un traitement médicamenteux sur la psychose.


Comme c’est le cas de plusieurs autres antipsychotiques atypiques, on ne connaît pas le mode d’action exact de ZELDOXMC. On a toutefois émis l’hypothèse voulant que l’efficacité de ce médicament contre la schizophrénie repose sur l’association d’un blocage des récepteurs dopaminergiques de type 2 (D2) et des récepteurs sérotoninergiques de type 2 (5-HT2). ZELDOXMC est le seul antipsychotique atypique pour lequel on dispose de données démontrant une amélioration durable des paramètres métaboliques comme le poids, le taux de cholestérol et le taux de triglycérides. Les principaux effets indésirables de ZELDOXMC sont la fatigue, les nausées ou les malaises d’estomac, la constipation, les étourdissements, l’agitation, les mouvements anormaux, la diarrhée, les éruptions cutanées ou une augmentation de la toux et de l’écoulement nasal. ZELDOXMC peut avoir pour effet secondaire de provoquer des anomalies du rythme cardiaque. Ce risque peut être plus élevé chez les patients qui ont déjà certains troubles cardiaques ou qui prennent certains médicaments. ZELDOXMC n’est pas recommandé chez les patients atteints du syndrome du QT long (une anomalie du rythme cardiaque), de même que chez ceux qui ont subi une crise cardiaque récente, qui souffrent d’insuffisance cardiaque grave ou qui présentent d’autres anomalies du rythme cardiaque.

Plus d'informations sur l'aliskirène (Rasilez)

Pour en savoir un peu plus sur l'aliskirène, cet antihypertenseur d'une nouvelle classe thérapeutique, soit les inhibiteurs directs de la rénine, je vous invite à aller consulter cet article assez complet publié sur le site de US Pharmacist: http://www.uspharmacist.com/index.asp?show=article&page=8_2213.htm

19 février 2008

Renseignements généraux sur le transport des médicaments lors d'un voyage à l'étranger

Les médicaments qui sont des « drogues » ou des « produits de santé naturels (PSN) », ainsi que l'importation de ces produits, sont encadrés par la Loi sur les aliments et drogues ou la Loi réglementant certaines drogues et autres substances et leurs règlements afférents.

Médicaments en comprimés ou en capsules

Certains médicaments légaux et facilement disponibles au Canada sont illégaux et ne se vendent que sur ordonnance dans d’autres pays. Il est donc préférable de contacter un des bureaux de gouvernements étrangers accrédités auprès du Canada de la destination voyage.

http://w01.international.gc.ca/protocol/main-fr.asp?sScreen=Introduction&iLanguage=0

Il faut avoir en sa possession une preuve de la nécessité de prendre le médicament : copie de l’ordonnance, étiquette apposée par la pharmacie (identification du patient, contenu, nom de la molécule si médicament original, posologie).

Les médicaments doivent être emballés dans le contenant original ou dans un emballage fourni par l’hôpital ou la pharmacie d’officine.

Les médicaments essentiels avec ou sans ordonnance sont autorisés dans les bagages de cabine. Il est conseillé de diviser les médicaments essentiels en deux portions et de les placer dans des valises ou des sacs de voyages différents afin de ne pas être dépourvu si les bagages sont en retard, égarés ou volés.

Les substances ciblées (ex : benzodiazépines) peuvent être transportées en quantité maximale de 90 jours calculés selon la dose quotidienne. Les stupéfiants (ex : opiacés) et les drogues contrôlées (ex : Ritalin) ne peuvent PAS être transportés hors du pays. Cependant, les voyages d’ordre humanitaire font exceptions à la règle : le transport d’une quantité d’un mois est permis.


Insulinothérapie et seringues

Il faut avoir en sa possession une note du médecin pour justifier l’usage médical.

Les seringues ainsi que les fioles d’insuline doivent être conservées dans leur emballage original.

L’insuline reste en bon état pendant 30 jours à la température ambiante. Il ne faut donc pas s’inquiétez si elle ne peut être réfrigérée durant le vol.

Une soute d’avion est toujours ventilée et la température est normalement maintenue à environ 5°C. Cette température peut toutefois être abaissée sans préavis de quelques degrés (mais pas de températures négatives) ou augmentée à 25°C si l’une des marchandises chargées le nécessite.

Si l’insuline contient des cristaux ou est embrouillée à l’atterrissage en raison de l’exposition à des températures froides, il ne faut pas l’utiliser.

Dans les sacs de cabine, les liquides, les gels et les aérosols doivent être contenus dans des contenants de 100ml/100g (3,4 oz) ou moins. Ceux-ci doivent être emballés dans un seul sac de plastique transparent et scellé d’une capacité maximale d’un litre (UN sac par personne).


Importation de médicaments au Canada

De façon générale, Santé Canada permet à un particulier de rentrer au Canada avec une provision de 3 mois d’un médicament de prescription. Pour ce qui est des stupéfiants et drogues contrôlées prescrit, l’importation est permise en quantité équivalente à une durée de traitement de 30 jours et ce, dans un emballage fourni par la pharmacie ou l’hôpital. Il est important de prendre compte qu’un médicament à l’extérieur du pays peut être considéré comme un médicament de vente libre mais qu’au Canada, il peut être vendu sous ordonnance. Les règlements s’appliqueront donc en conséquence.


http://www.santevoyage.net/sideframef.html
http://www.aircanada.com/fr/home.html
http://www.jdrf.ca/index.cfm?fuseaction=home.viewpage&page_id=12E79462-BB6F-5EFB-4FE22326EA0690AC&roggleF=1
http://www.hc-sc.gc.ca/index_f.html
http://www.medisys.ca/fr/sante-voyage/index.htm
http://www.voyage.gc.ca/main/drugs_menu-fr.asp

Rédigé par Marie-Eve Blais, stagiaire

14 février 2008

Rappel des céphalosporines

1e génération: (utilisées surtout dans les cas de staph et de strep pour traiter des cellulites)

cephalexine (Keflex) (po) Staph Aureus, cellulite
cefazolin (Ancef)(iv) Staph Aureux, antiobioprophylaxie chirurgicale, cellulite

2e génération: (ORL et infections respiratoires)

ceprozil (Cefzil)(po) IVRS
cefuroxime axetil (Ceftin)(po) IVRS
cefaclor (Ceclor)(po) IVRS (ne plus utiliser)
cefuroxime (Zinacef)(iv) Pneumonie (en association),surinfection bronchique
cefoxitin (Mefoxin)(iv) Infection intra-abdominale (non-optimal)

3e génération:

cefixime (Suprax) (po) IVRS, cervicite/urétrite/rectite à n. gonorrhoeae
cefotaxime (Claforan)(iv) Méningite, gram- sans psudomonas
ceftriaxone (Rocephin)(iv-im) Méningite, gram- sans psudomonas, pneumonie
ceftazidime (Fortaz)(iv) Pseudomonas

4e génération

céfépime (Maxipime)(iv) Pseudomonas

Tiré de l'Apoticaire de Poche 2006

Intolérance au Champix

Tel que suggéré par la représentante, les patients ne tolérant pas bien le Champix en raison de nausées persistantes peuvent bénéficier d'une dose diminuée de 0.5mg bid de façon régulière. L'efficacité du produit à une dose de 1mg/jour serait préservée.

Marie-Eve Blais, stagiaire en pharmacie

Nutrition et diverticulose

La diverticulose est la formation de diverticules (hernies de la muqueuse) sur la paroi du gros intestin (côlon). Une bonne alimentation joue un rôle primordial dans le développement de cette pathologie. Une diète contrôlée doit être suivie de façon régulière afin de prévenir les lésions inflammatoires et empêcher l’apparition de diverticulites.

Attention! Une alimentation riche en matières grasses et pauvre en fibres est associée à une augmentation significative de maladies diverticulaires coliques. La constipation, l’usage régulier de laxatifs, le stress et le manque d’activité physique sont également des facteurs de risques liés à la diverticulose.


Recommandations générales lors de diverticulose

L’apport régulier en fibres alimentaires permet de réguler le transit intestinal, diminuant ainsi la pression sur les parois de l’intestin (en expulsant les selles) et favorisant l’équilibre de la flore intestinale.
Apport recommandé pour un adulte = 21g à 38g / jour

Aliments riches en fibres : légumineuses, céréales (son, blé, avoine, riz, lin), artichaut, framboises, pruneau, poire avec pelure, boulghour, mûres, citrouille, abricot, dattes et figues séchées, bleuets, brocoli, choux de Bruxelles, pâte à blé entier, amandes, épinards, papayes, haricots verts, courges, panais, navet, carottes, etc.

Le mythe voulant que les noix et les graines de certains fruits (framboises, tomates, fraises) puissent s’accumuler dans les diverticules et causer de l’inflammation est non fondé. Il n’y aurait aucun danger à consommer cette catégorie d’aliments. Cependant, chez certaines personnes, les petits grains peuvent être irritants pour la paroi de l’intestin, sans toutefois causer de diverticulites.

Favoriser une bonne hydratation quotidiennement
À favoriser : 8 grands verres d’eau par jour
Il faut bien entendu augmenter l’apport liquidien quotidien de façon proportionnelle à l’ingestion de fibres alimentaires.


La diverticulite est plus grave. Elle apparaît à la suite d’une infection des diverticules. Les bactéries qui s’y logent causent des abcès et, par conséquent, une inflammation. Lors de cette phase aiguë de la maladie, il importe de respecter un régime sans résidu, ce qui permettra de limiter les selles et de réduire l’apport en fibres insolubles qui peuvent être irritantes en raison de leur texture. De plus, les fibres solubles sont fermentables, ce qui peut mener à une distension douloureuse de la paroi de l’intestin.

Donc, lors de diverticulites (phase aiguë), il faut suivre un régime liquide ou semi-liquide et restreindre l’apport en fibres et en résidus.


Lorsque la maladie est en rémission, il faut réintroduire graduellement les fibres dans l’alimentation, comme par exemple, les fruits et les légumes cuits, afin de remettre l’intestin en mode de fonctionnement. De plus, il faut favoriser les fibres solubles par rapport aux fibres insolubles : psyllium, avoine, orge, sarrasin, seigle, navet cuit, asperge cuite, brocoli cuit, choux de Bruxelles cuits, haricots verts cuits, oignon cuit, patates douces cuites, artichauts cuits, abricot, mangue, orange, pamplemousse, pêche, poire, pomme.

Marie-Eve Blais, stagiaire en pharmacie

rappel: au sujet des substitutions

Voici les médicaments qui ne rencontrent pas la définition de l'équivalence thérapeutique en raison de leur index thérapeutique étroit:
Warfarine, Procainamide, Primidone, Carbamazépine, Lithium, Acide 5-amino salicylique, Toutes les insulines, Lévothyroxine, Aminophylline L.A., Théophylline L.A.
Bien sûr, chaque cas doit être évalué en fonction des paramètres de suivi disponibles et de l'indication thérapeutique.

Marie-Eve Blais, stagiaire en pharmacie

12 février 2008

Glucomètre parlant pour mi-voyant

Un appareil appelé Voice Mate sera prochainement disponible au Canada (aux États-Unis seulement en ce moment). Cet appareil se connecte avec les glucomètres Bayer et énonce le résultat à haute voix. La personne responsable chez Bayer est Rita Tradolin, infirmière, au 1-800-363-7949. Elle peut prendre les coordonnées des patients intéressés et les rappeler lorsque le produit sera disponible. Par contre, elle ne prend aucune coordonnée de médecin ou de pharmacien.

01 février 2008

Le tagatose, antidiabétique et anti-obésité

Initialement développé comme édulcorant, le D tagatose est un hexose épimère du D fructose qui se présente sous l’aspect d’une poudre blanche cristalline ressemblant au sucre de table. Il peut être produit en grosse quantité par isomérisation du galactose. En 1999, il a été approuvé par la FDA comme substituant hypocalorique du sucre (1,5 kcal /g contre 4 kcal/g) puis approuvé comme additif alimentaire par divers pays et par les experts du comité FAO/WHO. Depuis, il est utilisé comme additif pour de nombreux aliments et boissons. En 2004, des chercheurs australiens révèlent les effets du tagatose sur les réponses glycémiques et insuliniques, et des études animales chez le rat confirment les propriétés hypoglycémiantes du produit, déclenchant son développement comme antidiabétique chez l’homme.

Sur le plan pharmacocinétique, 20 % seulement du tagatose ingéré est complètement métabolisé, principalement par le foie, suivant une voie métabolique identique à celle du fructose. Les études de toxicité standard chez l’animal, les études de génotoxicité, d’embryotoxicité et de tératogénicité potentielles montrent que le produit peut être considéré comme sans risque, résultats approuvés par la FDA.

Les premières études d’efficacité, d’abord chez l’animal, puis chez l’homme confirment que le tagatose par voie orale entraîne des réponses glycémique et insulinique très basse chez le sujet normal et chez le diabétique (3 % de celles obtenues avec le glucose). De plus une réduction du poids est observée et le tagatose induit une amélioration dose-dépendante du test de tolérance au glucose.

Un essai ultérieur de 14 mois à la dose de 15 g, 3 fois par jour, confirme la potentialité du produit pour le traitement du diabète de type 2 avec pour résultat une amélioration de l’HbA1C, une perte de poids et une élévation du cholestérol HDL. Une autre étude de recherche de dose et du meilleur moment d’administration pour un effet optimal sur le contrôle glycémique confirme que 15g de tagatose, 3 fois par jour, juste avant les repas est le meilleur mode d’administration.

Ces études préliminaires mettent aussi en évidence les bénéfices significatifs du produit sur l’obésité, contrairement à d’autres antidiabétiques qui entraînent des prises de poids comme les sulphonylurées ou les thiazolidinediones. De plus les 75 % du tagatose non absorbés auraient un effet prébiotique bénéfique sur la flore intestinale (stimulation de la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries, diminution du nombre de bacilles coliformes). Enfin, autres bienfaits, le tagatose augmente significativement le cholestérol HDL et aurait des propriétés antioxydantes.

Le mécanisme d’action, encore non complètement élucidé, passe par une activation de la glucokinase hépatique, augmentant la phosphorylation du glucose, la synthèse du glycogène et une moindre utilisation de celui ci. De plus, dans l’intestin, le tagatose inhiberait la digestion des disaccharides comme le saccharose et le maltose.

Les effets secondaires du tagatose sont représentés essentiellement par des troubles gastro-intestinaux, attribués à des effets osmotiques. Ces troubles se traduisent, à l’initiation du traitement, par des borborygmes stomacaux et intestinaux, des distensions, des nausées, des flatulences, de la diarrhée. Ces troubles sont mineurs et disparaissent en 2 semaines environ à la dose de 15 g, 3 fois par jour. L’hépatomégalie retrouvée chez le rat, n’a pas été confirmée chez l’homme aux doses utilisées. Enfin le tagatose ne provoque pas d’hypoglycémie, même en association avec d’autres antidiabétiques.

Toutes ces propriétés et ces résultats ont permis à la FDA de donner son accord pour une étude de phase 3 dans le diabète de type 2. Il s’agit d’une étude d’1 an, multicentrique, randomisée, en double aveugle contre placebo (un édulcorant non-calorique, le sucralose), en groupes parallèles, destinée à évaluer le contrôle glycémique (effet sur l’HbA1c), la tolérance, les contre-indications éventuelles et les effets sur le poids. La dose utilisée est de 15 g, 3 fois par jour chez des diabétiques ne prenant pas de médicaments mais sous régime et exercice. Cette étude a déjà débuté et pourrait se terminer en 2008, entraînant une demande d’approbation pour l’utilisation du produit dans cette indication.

Tiré du JIM

Kidney transplants without maintenance immunosuppression

A new kidney transplant regimen- allowed 4 out of 5 patients receiving organs from mismatched donor relatives, to discontinue immunosuppression treatment, according to a study published in the New England Journal of Medicine. Until recently, unless a recipient received an organ transplant from an identical twin, lifetime maintenance immunosuppression has been necessary.

One patient rejected the kidney transplant on day 10 and required a second transplant several months later. This gentleman continues to require immunosuppression therapy. Chronic rejection and adverse effects associated with immunosuppressants continue to be problematic for organ transplant recipients. Immunosuppressants used after organ transplants include azathoiprine (Imuran), mycophenolate (Cellcept), sirolimus (Rapamune), tacrolimus (Prograf and Protopic), and cyclosporine (Neoral). Adverse events associated with these medications experienced by 10 to 35% of patients include pain (abdominal, chest, back), fever, headache, sepsis, weakness, hypertension, diarrhea, constipation, nausea, vomiting, dyspepsia, thrush, anemia, leucopenia, thrombocytopenia, shortness of breath, edema, acne, hypercholesterolemia and increased risk of infections (thrush, herpes and candida).

Patients in a new study received a combined bone marrow and kidney transplant. Beginning 5 days prior to surgery, organ recipients underwent a nonmyleoblative preparation regimen to develop tolerance. This is a ‘mini-transplant’ and involves a stem cell transplant from the donor, as well as chemotherapy and radiation to prepare the patient for the transplant. Out of a total of 5 patients, 4 were able to stop immunosuppressant treatment 9-14 months after surgery. Renal function for the 4 patients continues to remain stable 1.2-4.6 years post withdrawal from all immunosuppressants, with no evidence of rejection.

Tiré de Pharmacy Gateway