23 décembre 2007

Les balbutiements de l’hémodialyse portable

Ce n’est pas à proprement parler une première. Déjà en 1976, Wilhem Kolff, l’un des inventeurs du rein artificiel, avait expérimenté avec « succès » un appareil d’hémodialyse portable. Mais en fait ce sont les progrès de la miniaturisation accomplis depuis 30 ans qui ont rendu possible la mise au point d’un dispositif d’hémodialyse réellement portable avec ses pompes, ses alarmes et ses systèmes de rétro-contrôle, son dialyseur miniaturisé…

L’appareil développé par une équipe regroupant chercheurs britanniques, américains et italiens se présente sous la forme d’un dispositif d’environ 5 kg, alimenté en énergie par des batteries et portable en bandoulière (voir photo 1 et 2). Une étude pilote a permis de le tester durant 4 à 8 heures chez 8 patients en hémodialyse chronique. Bien qu’inférieure à celle d’un appareil classique, la capacité d’épuration du dispositif a été jugée satisfaisante (clearance de la créatinine, 20,7 ml/mn en moyenne). Aucune modification hémodynamique majeure, ni effets négatifs significatifs sur les électrolytes sériques ou l’équilibre acido-basique n’ont été constatés durant l’utilisation. En revanche des problèmes (sans conséquences délétères) de thrombose de l’accès vasculaire sont survenus chez 2 patients pour qui l’héparinisation n’était pas optimale. De plus, des bulles de CO2 ont été retrouvées dans le compartiment dialysat de ce « rein artificiel » portable.

Après un indispensable perfectionnement du dispositif et le traitement des différents problèmes rencontrés lors de cette expérimentation pilote, de nouvelles études sur ce dispositif portable permettront de savoir s’il peut être à la fois efficace et sûr.

Si les résultats de ces travaux étaient positifs, l’appareil d’hémodialyse portable pourrait constituer un progrès important en néphrologie. Il autoriserait en effet, en théorie, une utilisation prolongée de l’hémodialyse avec des séances quotidiennes, voire à terme, une épuration continue. Une telle augmentation de la fréquence des séances pourrait contribuer à diminuer les complications cardiovasculaires des hémodialysés tout en améliorant la qualité de vie des patients en rendant leur traitement réellement ambulatoire.

Mais nous sommes encore loin de cet objectif…


Tiré du JIM

La liposuccion pour contrôler…l’hyperhidrose axillaire

Les traitements de l’hyperhidrose axillaire restent plutôt limités. Les topiques sont inefficaces, les injections de toxine botulique sont intéressantes mais ne permettent pas de tarir de façon définitive l’excès de sudation. Parmi les options chirurgicales s’est récemment développée, à côté de la chirurgie transthoracique endoscopique, une technique de liposuccion, moins invasive. Cependant, certains patients ne sont que peu ou pas améliorés par ce type d’intervention. C’est la raison pour laquelle des dermatologistes et des chirurgiens allemands ont développé une méthode de liposuccion axillaire pratiquée avec une canule permettant à la fois la lipo-aspiration mais également le curetage. Une fois la liposuccion-curetage effectuée, des pansements compressifs sont mis en place pendant une dizaine de jours.

Evaluée sur 19 patients (moyenne d’âge 26 ans, extrêmes 21-31, 13 femmes) chez lesquels la liposuccion « conventionnelle » avait échoué, cette nouvelle technique a permis une diminution de la sudation de 69 % chez 17 des sujets traités. Aucun effet secondaire n’a été observé et 88 % des patients se sont déclarés satisfaits. La liposuccion avec cette canule, qui tout à la fois aspire et râpe les tissus, est toutefois un peu plus délicate aux dires des chirurgiens. Quoi qu’il en soit les résultats esthétiques sont excellents.

Extrait du JIM

09 décembre 2007

Du miel contre la toux...

Une bonne cuillerée de miel. Voilà tout ce dont auraient besoin les enfants pour combattre la toux nocturne. En août, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis commandaient aux parents de ne pas administrer aux enfants de moins de deux ans des médicaments contre le rhume en vente libre, en raison d'un nombre grandissant de réactions indésirables et même de décès. Des scientifiques veulent que cette mise en garde soit étendue à tous les enfants en bas de six ans, voire que les produits controversés soient carrément retirés des tablettes. En quête de remèdes alternatifs, Dr Ian Paul, professeur à l'Université de Pennsylvanie, a demandé aux parents d'une centaine d'enfants enrhumés de 2 à 18 ans de leur donner du miel, du sirop contre la toux ou rien du tout une demi-heure avant le coucher. Le miel s'est avéré le plus efficace pour prévenir la toux et favoriser le sommeil. Les résultats de l'étude, financée en partie par l'industrie du miel, ont été publiés dans la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine. À noter qu'il ne faut pas donner de miel à un enfant de moins d'un an au cas où il contiendrait des spores de botulisme, une maladie rare, mais souvent mortelle.


Tiré de journal Le Soleil du dimanche 9 décembre 2007

08 décembre 2007

Recette de madame M. pour les plaies de lit récalcitrantes aux pansements commerciaux (ex. Duoderm)‏

Voilà une recette qui m'a été envoyée par Caroline Gravel, pharmacienne avec qui je travaille... C'est une recette (particulière) qui lui a été donnée par une cliente...

Madame M. m'a confié sa fameuse recette, qui lui a été transmise par un médecin à un moment donné:
Faire bouillir de l'eau 3 à 4 minutes. Dans un contenant mettre une partie d'eau bouillie pour une partie de peroxyde. Nettoyer la plaie avec ce mélange. Dans un autre contenant mettre de l'eau bouillie et du sel (tenter d'atteindre 0,09%). Nettoyer la plaie avec ce mélange. Sécher la plaie à la chaleur d'une lampe. Pendant ce temps, monter un blanc d'oeuf en neige. Appliquer le blanc d'oeuf et recouvrir d'une gaze non-adhérente. Répéter aux 4 heures strict jusqu'à guérison de la plaie.
Madame M. ne dit pas de qu'elle manière elle fait stériliser ses contenants et les batteurs de sa mixette.
J'ajouterai qu'il faut le dévouement d'une mère aimante afin de veiller son fils paraplégique et refaire son pansement aux 4 heures.

06 décembre 2007

Pour quels tests sanguins doit-on être à jeun ?

Bilan métabolique :

·Glycémie à jeun
·Cholestérol total
·Cholestérol HDL
·Triglycérides
·Apolipoprotéine A
·Apolipoprotéine B
·Lipidogramme
·Acides gras

Bilan ionique :

·Calcium
·Phosphore
·Magnésium

Analyses ayant un rythme circadien :

·Insuline à jeun
·C peptide à jeun


Conditions pour être à jeun :

·Dernier repas doit remonter à 12 heures au moins. Possibilité de boire un verre d’eau, voir café sans sucre.

·Si vous suivez un traitement médicamenteux (ex : lévothyroxine) et si la prise de sang n’a pas pour but de doser ce médicament, vous pouvez prendre votre traitement.


Pour recherche de sang dans les selles :
(2 jours avant la recherche de sang)
·Pas de viande rouge (saignante)
·Pas de brossage des dents pouvant faire saigner les gencives
·Pas de betterave

Rédigé par Myriam Cantin, stagiaire

27 novembre 2007

Visite de la représentante de Tridural

Savez-vous qu'il y aura trois forme de tramadol longue action sur le marché?

Le Zytram XL

Le Ralivia

et Le Tridural.


Le Tridural utilise la technologie du contramid qui permet une libération immédiate de 25% du médicament et une libération graduelle par la suite. L'avantage: effet de plateau prolongé, donc soulagement durant vraiment 24h. Serait aussi mieux toléré. Cette formulation permet un ajustement de dose plus rapide, soit aux 2 jours pour le Tridural, aux 5 jours pour le Ralivia et aux 7 jours pour le Zytram. Les doses disponibles pour le Tridural et le Ralivia sont les mêmes, soient 100, 200 et 300mg. Par contre, pour la dose de 100mg, le Tridural est moins cher. Le 100mg peut être suffisant et est mieux toléré que le 150 de Zytram. Par contre, le Zytram est disponible dans plus de teneurs et fait une dose de 400mg (150-200-300-400mg de disponible).

Donc, les trois médicaments ne sont pas considérés bioéquivalent (non interchangeable).

26 novembre 2007

Quels sont l’utilité, le mode d’action et la composition du nouveau produit ADD ?

Plusieurs publications, études cliniques et brevets ont démontré l’intérêt des lipides complexes (phospholipides et acides gras polyinsaturés) sur le fonctionnement cérébral et la régulation de la fonction cognitive.

ADD est composé de 500 mg d’huile de poisson, 25 mg de phospholipides de poisson, 3,75 UI de vitamine E naturelle, 250 mg d’EPA et 100 mg de DHA.

ADD serait utile chez les enfants atteints de troubles de déficit d’attention (TDA) présentant entre autre des problèmes de concentration et d’apprentissage.

Les Oméga 3 (EPA et spécialement DHA) contribuent au développement cérébral, aux facultés d’apprentissage, de mémorisation et d’attention chez le nourrisson et l’enfant. L’EPA serait plus intéressant que le DHA car il régule la fonction cérébrale. Les phospholipides à longue chaîne aident la fluidité membranaire, mais donnent aussi une meilleure bio-disponibilité des acides gras polyinsaturés (Oméga 3). La vitamine E joue un rôle fondamental au niveau de la protection de la structure et de la fonction du système nerveux. L’effet anti-oxydant agit sur les membranes phospholipidiques et plus particulièrement lorsque celles-ci comportent beaucoup d’acides gras polyinsaturés, comme c’est le cas des cellules nerveuses.

Les doses s’ajustent en fonction du poids. La dose d’EPA recommandée est de 20 à 30 mg/kg/jour. On recommande de prendre 2 capsules par jour pendant le souper lorsque le poids est de 16 à 25 kg, 1 capsule au déjeuner et 2 capsules pendant le souper lorsque le poids est de 26 à 35 kg et 2 capsules au déjeuner et au souper lorsque le poids est de 36 à 45 kg.

Pour le moment, les études cliniques semblent prendre une tendance plutôt positive et encourageante. Il faudra, par contre, attendre d’avoir des résultats provenant d’études de plus grande envergure et faites en double-aveugle et contrôlées avec placebo avant de pouvoir être certain de l’efficacité de ADD et de pouvoir le recommander en traitement du TDA.


Myriam Cantin, stagiaire en pharmacie

Référence : Nutrisanté Laboratoires (qui fabrique ADD)

23 novembre 2007

Quels sont les différents dosages d’aspirine pour les différentes indications ?

Chez l’adulte :

Analgésique et antipyrétique : 325 à 650 mg aux 4 à 6 heures (max : 4 g par jour)

Anti-inflammatoire : 2,4 à 3,6 g par jour en doses divisées (3,6 à 5,4 g par jour en maintenance)

Antiplaquettaire : 80 à 325 mg par jour


Rédigé par Myriam Cantin, stagiaire

22 novembre 2007

Qu’en est-il de l’utilisation du Séroquel en traitement de la fibromyalgie ?

La fibromyalgie est un syndrome musculosqueletique chronique qui affecte environ 2 % de la population. Ce syndrome est caractérisé par de la douleur généralisée et de la tension musculaire, fréquemment accompagnée de fatigue, d’interruption du sommeil, de dysfonctions cognitives, d’anxiété et de dépression.

De nombreux traitements sont actuellement étudiés afin de soulager les symptômes de la fibromyalgie. Jusqu'à maintenant, les traitements disponibles sont loin d’être satisfaisants et on a encore besoin de nouvelles options pour traiter cette pathologie.

Les patients atteints de fibromyalgie sembleraient avoir une augmentation de l’activité des récepteurs dopaminergiques D2. Certains rapports de cas suggèrent que les antipsychotiques conventionnels et atypiques auraient des propriétés analgésiques et pourraient donc jouer un rôle dans la fibromyalgie.

Le Séroquel est généralement bien toléré et a démontré des effets sur les symptômes d’anxiété et de dépression. Une étude ouverte de 35 patients a permis de démontrer une efficacité du Séroquel sur la fatigue, l’anxiété, la dépression et le nombre de jours avec sensation de bien-être. Par contre, on n’a pas remarqué de diminution significative de la sévérité de la douleur. Des doses de 25 à 100 mg par jour ont été utilisées et on peut se demander si des doses plus élevées permettraient d’atteindre les effets analgésiques recherchés. En effet, dans une série de cas comprenant 7 patients, une amélioration des symptômes de douleur a été remarquée, et ce, à des doses allant jusqu'à 200 mg par jour. Il faut aussi prendre en ligne de compte que les personnes figurant dans l’étude de 35 patients n’avaient pas atteint de résultats satisfaisants avec leur précédent traitement, leurs symptômes étant donc plus difficiles à soulager.

Le Séroquel est un médicament bien toléré et sécuritaire. Malgré le manque d’efficacité sur la douleur, l’amélioration significative de plusieurs symptômes et de la qualité de vie permet d’envisager cette molécule dans le traitement des patients atteint de fibromyalgie et nécessitera donc de futures études pour déterminer sa place dans l’arsenal thérapeutique.

Rédigé par Myriam Cantin Stagiaire en pharmacie


Référence :
Hidalgo J, Rico-Villademoros F, Calandre EP. An open-label study of quetiapine in the treatment of fibromyalgia. Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry 2007; 31 : 71-77.

04 novembre 2007

Boîtier à cigarettes pour arrêter de fumer

C'est un boîtier à cigarettes qui comporte un système de serrure qui ne s'ouvre que lorsque le temps de la minuterie est écoulé.


Alors que mon ami japonais et moi étions assis à la table d'un restaurant à Tokyo, encerclés de fumeurs et de fumée, il m'annonce qu'il voulait progressivement arrêter de fumer. Je l'ai félicité de son initiative, espérant pour lui que cette fois il réussirait, car il a déjà rechuté de nombreuses fois.
Fièrement, et avec un petit sourire en coin, il pose sur la table un petit boîtier bizarre, légèrement plus gros qu'un paquet de cigarettes et muni d'une minuterie.

Intrigué, je regarde l'objet avec attention : c'est un boîtier à cigarettes qui comporte un système de serrure qui ne s'ouvre que lorsque le temps de la minuterie est écoulé. À l'aide d'un bouton, vous introduisez un délai (1, 2 ou 3 heures), puis vous fermez le boîtier qui se bloque automatiquement. Le compte à rebours débute; lorsque la minuterie arrive a zéro, un petit bip est émis. Vous pouvez ouvrir le boîtier... mais attention, vous n'avez que 20 secondes; si vous ratez l'appel, le boîtier se bloque de nouveau et le cycle de minuterie est relancé.

On pourrait dire que c'est un coffre-fort à tabac qui limite la tentation de la cigarette facile. Cela dit, la solidité du système n'est pas à l'abri des fumeurs enragés qui pourraient facilement casser le mécanisme, voire même le boîtier. Mais à 45 $, vous y penseriez à deux fois avant de tout casser, et vous auriez avantage à attendre la fin du cycle pour votre cigarette.

Ce boîtier en plastique fonctionne à l'aide de deux piles bouton ayant une durée de vie de plus d'un mois d'utilisation quotidienne.

Tiré de Sympatico MSN

25 octobre 2007

Modification d'une ordonnance de stupéfiant

Le pharmacien doit, selon le Règlement sur les stupéfiants, obtenir une nouvelle ordonnance du prescripteur lorsqu'une modification à l'ordonnance est effectuée. Que ce soit au sujet de la teneur, la posologie, la quantité ou même le fractionnement, le pharmacien doit obtenir une nouvelle ordonnance puisque le statut de la molécule demande une ordonnance scripte.

Afin de ne pas pénaliser le patient et selon le jugement du pharmacien, une quantité de médicament pour une période de 24 à 48 heures pourrait être remise au patient. Veuillez noter que les ordonnances de stupéfiants peuvent aussi être acheminées via télécopieur selon des conditions bien précises, ce mode de transmission pourrait être envisagé lors d'une modification.

Réponse de Josée Morin, pharmacienne
Inspecteure conseillère porfessionnelle
Ordre des pharmaciens du Québec


J'ai aussi rappelé pour vérifier si c'était le cas pour un dosage inexistant. Par exemple, le médecin prescrit oxycontin 60mg (n'existe pas, devont servir 3 comprimés de 20mg). Il doit me refaire la prescription!

19 octobre 2007

Vaccin : Retard dans les doses de rappel !

Après vérification auprès de la compagnie GlaxoSmithKline, il n'y aurait aucun problème à recevoir en retard une dose de rappel pour un vaccin. Cette règle s'appliquerait à tous les vaccins en général. Par contre, il n'est pas possible de recevoir une dose de rappel plus de 4 jours d'avance sur la date prévue, à moins qu'un calendrier accéléré ait été établi pour le vaccin en particulier.

Prenons l'exemple du Twinrix, si un patient a un retard pour sa 2e dose de rappel (3e dose total), il doit la recevoir le plus tôt possible. Mais si c'est sa 1ère dose de rappel (2e dose) qui est en retard, il ne faut pas oublier de repousser la date de sa 2e dose de rappel (3e dose) car les écarts entre les doses doivent être respectés en tout temps afin de s'assurer d'avoir la protection immunitaire optimale.
Conclusion, même si le patient a reçu une de ses doses en retard, la protection sera quand même de 10 à 25 ans selon les vaccins, si les écarts entre les doses ont été respectés.

Rédigé par Julie Dubreuil, stagiaire en pharmacie

15 octobre 2007

Chirurgie bariatrique et Imodium: est-ce compatible ?

Il n'y aurait aucune contre-indication à recevoir de l'Immodium après avoir subi une chirurgie bariatrique autre que les contres-indications habituelles pour tous. Par contre, une diminution de l'efficacité pourrait être remarquée en raison de la modification de l'absorption due à la chirurgie.

référence: pharmacienne de l'hôpital Laval
Rédigé par Julie Dubreuil, stagiaire

21 septembre 2007

Petit rappel sur la prise de température chez les enfants

La méthode préférée dépend de l'âge de l'enfant.

Chez les enfants de moins de 2 ans, le premier choix est la voie rectale, car elle donne la lecture la plus exacte. Le deuxième choix est la méthode axillaire (aisselle), qui peut révéler la présence d'une fièvre. Les thermomètres auriculaires (mesurent la chaleur émise par le tympan) ne sont pas recommandés.

Chez les enfants de 2 à 5 ans, le premier choix est le thermomètre rectal. Le deuxième choix est le thermomètre auriculaire, et le troisième, la méthode axillaire.


Chez les enfants de plus de 5 ans, la température buccale est préférée, suivie de la température auriculaire et de la température axillaire.

Référence : Repchinsky C, éditeur en chef. Patient Self-Care. 1re éd. Ottawa; Association des pharmaciens canadiens: 2002. p. 83.
Tiré du site de Proxim

19 septembre 2007

Entendu a ma pharmacie

"Est-ce que c'est ça qu'on appelle des bas contondants ?"

- Un client, parlant des bas de contension

04 septembre 2007

Internet a un impact sur notre sommeil

On savait déjà que la télévision avait des conséquences importantes sur le sommeil des enfants comme des adultes, désormais Internet aussi est mis en cause par une étude sur la qualité du sommeil faite au Japon.

Sans surprise, on découvre que les écrans ont un impact considérable sur le sommeil. Une perturbation aussi bien quantitative que qualitative.

Il semble que la demande de sommeil diminue lorsque la consommation d’Internet devient intensive. Ainsi les personnes interrogées ont clairement indiquées qu’après une utilisation prolongée d’Internet, leur besoin de repos diminuait.

Mais les écrans ont surtout un impact sur la qualité du sommeil. Les internautes ont été classés en trois catégories : utilisateurs légers (moins d’une heure trente par jour), utilisateurs moyens (jusqu’à trois heures par jour) et utilisateurs lourds (plus de trois heures par jour !). Et l’on constate que plus on surfe sur le Web, plus les troubles du sommeil augmentent ! 54 % des utilisateurs lourds déclarent mal dormir contre 40 % des utilisateurs moyens et 29 % des utilisateurs légers.

Internet serait d’avantage responsable de troubles du sommeil que la télévision, c’est l’autre conclusion surprenante de cette étude. En effet, 38 % des internautes intensifs estiment mal dormir contre 25 % des téléspectateurs assidus.

Extrait du Jim

30 août 2007

FDA Warns Against Codeine for Mothers of Nursing Infants

Medications containing codeine given to breast-feeding mothers who rapidly metabolize codeine into morphine may cause adverse effects in their infants, according to an alert sent today from FDA.

Codeine is generally considered safe for use in nursing mothers; however, last year, a healthy 13-day-old breast-fed infant died from very high levels of morphine received through breast milk. The mother was taking codeine at a dose lower than that usually prescribed for episiotomy pain, but genetic testing revealed that the infant's mother was an ultrarapid metabolizer of codeine.

According to the FDA, depending on ethnicity, approximately anywhere from 1 to 28 per 100 individuals rapidly metabolize codeine. Genetic testing is the only way to determine whether someone is a rapid metabolizer; an FDA-cleared test for determining a patient's CYP2D6 genotype is available, but there is limited information about using this test to characterize codeine metabolism. In addition, the test result is insufficient in predicting whether too much morphine will be passed along in a mother breast-feeding an infant.

The FDA recommends that patients be made aware of the signs of morphine overdose. Patients should be told to contact their clinician if a baby shows signs of increased sleepiness (ie, sleeping for more than 4 hours at a time), limpness, or difficulty nursing or breathing.

Tiré de Medscape

17 août 2007

Permanent Implant (Essure Permanent Birth Control) for Prevention of Pregnancy

On June 15, the FDA approved a premarket application for a third-generation implant (Essure Permanent Birth Control, Conceptus, Inc) for permanent birth control. The approval covered design and material changes to the microinsert, delivery catheter, and introducer of the system. The modifications were physician recommended and intended to reduce the number of steps required during an implantation procedure.

Originally approved by the FDA in 2002, the implant was developed as a less invasive alternative to tubal ligation for women. During the procedure, a hysteroscope is used to guide a soft microinsert through the vagina, cervix, and uterus into the fallopian tubes. Once placed in the fallopian tubes, the device elicits tissue growth in and around the microinsert, forming a blockage that prevents fertilization within approximately 3 months. The resulting sterilization is not reversible.

According to Conceptus, approximately 700,000 tubal ligations and 400,000 vasectomies are performed annually in the United States.

Tiré de Medscape

What Happens to Epinephrine After the Expiration Date?

Is it acceptable to use epinephrine that is older than the expiration date stamped on the container? What happens to it after that time?

The stability of a drug is defined as the time that the product will meet the specifications outlined in the drug monograph, including identity, strength, quality, and purity. The monograph specifications apply throughout the shelf life of the product, which is noted by the expiration date. Manufacturers must demonstrate that the products maintain their stability, under noted storage conditions, throughout the life of the product.

Stability includes considerations about the activity of the product and about its physical appearance. The stability of a product is influenced by storage conditions: light, temperature, air, humidity, and package components.

There are 5 general types of stability:

Chemical: Active ingredient(s) maintain chemical integrity and labeled potency, within specified limits.

Physical: Product retains the original appearance, palatability, uniformity, dissolution, and suspendability.

Microbiologic
: The sterility/resistance to microbial growth is retained, and the microbial effect is within a specified range.

Therapeutic: The therapeutic effect of the product remains unchanged.

Toxicologic: There is no significant increase in toxicity.

Drugs degrade or decompose for various reasons, including chemical reactions, oxidation (exposure to air or chemicals), photochemical decomposition (exposure to light), and interaction with other package components. Epinephrine is one product that is readily oxidized, and it is packaged by the manufacturer to minimize oxidation.

Epinephrine, as labeled, contains between 90% and 115% of the labeled amount of drug. Several references note that the product should not be used if it is pink or brown or if it contains a precipitate. The change in color is evidence that oxidation has occurred. The basic formulation of epinephrine is buffered and contains antioxidants to maintain stability if protected from light, heat, and air.

Specific to your question, there is a warning note in Remington's to "not to use any epinephrine dosage form if it is brown or pink in color or contains a precipitate; a hallucinatory reaction may occur." Other references checked did not mention specific toxic effects of expired epinephrine.

When solutions of epinephrine oxidize in the presence of oxygen, especially in neutral or alkaline solutions, a red color is formed. This red substance is a pigment called adrenochrome. It has no medical use, but it is noted to have been used experimentally to produce psychic effects.

There are reports from the 1950s and 1960s referring to psychomimetic symptoms of adrenochrome, but they were not validated in the literature. In fact, these references would not meet the rigor of today's research. Overall, adrenochrome is not a very stable product, which would minimize any effects of exposure.

In summary, the manufacturer-provided expiration date reflects the shelf life of the product, during which it will meet the various specifications provided in the drug monograph. After this time, the product will still have some activity, but it is not proven to meet the given standards. The integrity of any product after the manufacturer's expiration date is questionable, and the product should not be used.

Tiré de Medscape

02 août 2007

Le cannabis serait pire que la cigarette

Les effets de la consommation de cannabis seraient plus nocifs que ceux causés par la cigarette.

Une étude effectuée sur 339 adultes a permis de constater que de fumer un joint de pot serait comparable à fumer 2,5 à 5 cigarettes au niveau pulmonaire.

Le niveau de toxicité de la marijuana serait plus de 3 fois plus élevé que celui de la cigarette.

Ainsi, les consommateurs de pot souffrent de plusieurs problèmes respiratoires tels que la toux, l'expectoration et l'oppression de la poitrine.

Selon les chercheurs, c'est au niveau des bronches pulmonaires que le cannabis fait ses dommages, en obstruant les voies respiratoires.

De plus, toujours selon l'étude, les dommages seraient proportionnels à la consommation; plus on consomme, plus les effets nocifs seraient importants.



tiré de Sympatico MSN

30 juillet 2007

Médicaments NE contenant PAS de Gluten

Voici un lien pour une liste de médicament NE contenant PAS de gluten pour vos patients intolérants (maladie coeliaque). Les médicaments sont classés par classes thérapeutiques.

Analgésiques
Antibiotiques
Anti-diarrhéiques
Médicaments pour le rhume et la grippe
Antifongiques
Asthme
Enzymes
Préparations pour les yeux et les oreilles
Divers (cardio, migraines...)
Vaporisateur nasal
Contraceptifs oraux
Hypoglycémiants
Vitamines et Fer

http://www.glutenfreedrugs.com/Glutenlist.pdf

24 juillet 2007

Lower Bone Mineral Density Found in Older Men Using SSRIs

In a large observational study of older men bone mineral density (BMD) was lower among the men who used SSRIs but not among those who used other antidepressants.

Their study suggests that there is an association between lower BMD and SSRI use, but there is a need for more research, because there are other potential explanations. One important next step is to also look at fracture outcomes.

"Depression is an important and a serious condition, and it's important that if people are concerned about their bones, they should talk to their doctor about their medication, but not stop their medication on their own without speaking with their physicians.... Many people will find that SSRIs are still an important and a good treatment for depression, and if that's the case, then screening and attempting prevention of bone loss can be important."

The group writes that SSRIs, which inhibit the serotonin transporter, are the first-line therapy for depression and account for approximately 62% of all antidepressants prescribed in the United States. Animal studies and data in humans show that SSRIs are associated with hip fracture. It remains unclear whether depression itself, the treatment of depression, or the effect of depression on activity, mobility, and weight change leads to decreased BMD among depressed people.

The researchers found that SSRI use was associated with lower mean BMD at the hip and spine, but there was no significant difference among users of TCAs or trazodone hydrochloride and nonusers.

The authors write that finding lower BMD among men using SSRIs is supported by in vitro and animal data. They add that "the observed effect size is similar to the well-known detrimental effect of corticosteroids on bone loss."

They caution, however, that these findings need to be confirmed in prospective studies, and that further research is needed given the widespread use of SSRIs and potentially important clinical implications. They add that if these results are confirmed, people using SSRIs might be targeted for osteoporosis screening and preventive intervention.

"The growing evidence at least supports preliminary recommendations, namely that depression and in particular SSRI use should be added to the list of risk factors that prompt clinicians to more carefully consider bone health."

"Good clinical acumen and thoughtful adverse event monitoring can help avoid having healthier minds at the expense of sicker bones."



En résumé
Depression affects as many as 40% of adults older than 55 years and leads to substantial disability. Recently SSRIs surpassed first-generation TCAs and now rank third among all drug classes prescribed in the US marketplace, but a 2-fold risk for incident fracture and increased risk for falls have been demonstrated with SSRIs. According to the authors of the current study, depression itself has been associated with increased risk for hip fractures and falls, perhaps related to changes in activity, mobility, and weight, and it is unclear if the risk is related to changes in bone health related to depression, use of SSRIs, or a combination of them.

This is a cross-sectional analysis within a prospective longitudinal study of a cohort of men aged 65 years or older to compare the risk for reduced BMD associated with use and nonuse of SSRIs, TCAs, and trazodone.

Pearls for Practice
SSRI use vs nonuse among older men is associated with reduced hip and spine BMD.
TCA use, trazodone use, and nonuse of antidepressants among older men are not associated with reduced BMD at the hip and spine.

Extrait tiré de Medscape

SSRI Use in Older Women Linked to Accelerated Hip Bone Loss

In a large observational study of older women the use of SSRI antidepressants but not TCAs was associated with increased hip bone loss.

"It would be premature at this point to conclude that SSRIs definitely have an effect on bone health in humans, but this does suggest that this is an area for more research... Clinically, I think this means physicians who have patients who are depressed or who are on SSRIs might consider testing patients' bone mineral density at some point during their treatment."

The group writes that with the development of SSRIs, prescriptions for antidepressants for the elderly have increased substantially during the past 2 decades. Animal studies have shown that SSRIs inhibit serotonin transporters, and this is linked with reduced bone formation rates. However, TCAs act by a different mechanism. The researchers aimed to determine whether SSRI and TCA use in older women is associated with increased rates of hip bone loss.

On average, compared with nonusers of SSRIs, women taking SSRIs but not women taking TCAs had a higher rate of bone loss at the total hip, after adjusting for multiple potential confounding factors including age, race, health status, physical activity, smoking status, body mass index, depression, and use of calcium or vitamin D supplements, estrogen, thiazide, or bisphosphonate.
Bone loss at the femoral neck and trochanter was similar.

Women not taking SSRIs lost bone density at a rate of about 0.5% per year, and the women taking SSRIs lost bone density at a rate of about 0.8% per year. "Over time, that difference would accumulate, but what is not known is if that difference in rate will translate into an increased risk of fracture, which is what the real issue is."

"We would not recommend people stop taking their antidepressants based on these findings," since this study cannot definitively say whether the SSRIs are directly responsible for the increased rates of bone loss or whether the association may be caused by other factors.
The fact that these 2 studies about SSRI use and bone health reached very similar conclusions, added to animal data that suggest a biological mechanism, while not conclusive, does begin to suggest a possible cause-and-effect relationship.
To establish a causal link would require a randomized clinical trial, since "unmeasured factors relating to depression, co-illnesses, and other conditions that are not being adequately accounted for in the elegant analyses that these investigators did could potentially cause a finding of this type to be spurious."

"In patients who are at high risk — women over the age of menopause, men over the age of 70, and in particular, people who have other significant osteoporosis risk factors — it may merit further evaluation of their bone health, which might involve tests such as bone density measurement to determine whether they are indeed in a range where potential treatment may be indicated."



En résumé...
According to the authors of the current study, antidepressant use has increased substantially in the past 2 decades and SSRIs have supplanted TCAs in the treatment of depression. Recent evidence suggests that functional serotonin transporters affect bone metabolism in osteoblasts, osteoclasts, and osteocytes, according to the authors, and they tested the hypothesis that SSRI or TCA use among older women may affect bone loss. However, depression itself has been associated with bone loss related to reduced mobility and other factors, and it is not clear if SSRI use or depression itself contributes to bone loss in postmenopausal women with depression.
This is a longitudinal cohort study of women older than 65 years who had BMD measured on 2 occasions to determine the association between antidepressant use and bone loss and to compare bone loss among women using SSRIs with that of those using TCA antidepressants.

Pearls for Practice
SSRI use in older women is independently associated with an increased rate of bone loss.
TCA use in older women is not associated with increased rate of bone loss.

Extrait tiré de Medscape

19 juillet 2007

Facteurs pouvant favoriser l’apparition d’une crise de goutte

Ø L’obésité ou le gain de poids : les personnes obèses sont plus à risque de développer la goutte.
Ø Le régime alimentaire : les excès alimentaires, surtout protéiques d’origine animale (les abats, la levure, les viandes blanches et rouges, les poissons, les fruits de mer), mais aussi l’artichaut, les lentilles, les pois et la levure de bière, aussi riches en purines. Aussi, un apport alimentaire fréquent (plusieurs fois par jour) fatigue l’organisme et augmente le niveau d’acide urique.
Ø L’abus d’alcool : la moitié des personnes qui souffrent de la goutte aurait de mauvaises habitudes de consommation d’alcool.
Ø Une hyperlipidémie (parfois accompagnée de résistance à l’insuline) : un niveau élevé de lipides dans le sang causé par des facteurs génétiques et environnementaux (la diète, l’obésité et la consommation d’alcool). La résistance à l’insuline est de plus en plus pointée du doigt dans la pathogenèse de la goutte. L’insuline influence l’excrétion de l’acide urique par les reins.
Ø Les antécédents médicaux : les maladies du rein (calculs rénaux, insuffisance rénale), les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, l’anémie hémolytique, l’anémie à hématies falciformes, le cancer et le diabète augmenteraient les risques.
Ø Des microtraumatismes résultants d’une blessure ou d’activités physiques forçant les articulations (marche, randonnée pédestre) : les cellules lésées meurent et sont dégradées en acide urique.
Ø Des opérations chirurgicales : le traumatisme postopératoire et la cicatrisation génèrent des déchets d’acides uriques.
Ø La prise de certains médicaments : le traitement aux diurétiques, les anti-inflammatoires à base de salicylates comme l’aspirine, la cyclosporine (médicament utilisé pour contrer les rejets de greffe), les médicaments cytotoxiques, la corticothérapie, la vitamine B3 (niacine), le lévodopa, la pénicilline, l’érythromycine et les anticoagulants oraux.
Ø Le stress : il épuise les substances antioxydantes de l’organisme, et si ces substances ne sont pas renouvelées par l’apport alimentaire, les radicaux libres attaquent les cellules et précipitent la mort cellulaire (créant de l’acide urique).


Tiré du site internet Passeportsanté
Recherche et rédaction par Julie Laprise, interne

12 juillet 2007

Le violet de gentiane et le muguet

Le muguet est une infection à Candida albicans qui peut affecter certaines femmes qui allaitent, ainsi que leur bébé. Les symptômes que l’on retrouve chez la femme sont une douleur profonde dans le sein, de type brûlure ou aiguilles, douleur présente généralement à la fin de la tétée ou encore entre les boires. Cette douleur n’est donc pas engendrée par la tétée. De plus, elle serait pire le soir et pourrait irradier jusqu’aux épaules et au dos.

La douleur associée au muguet se différencie d’une douleur secondaire à une mauvaise mise au sein par le fait qu’elle apparaît alors que l’allaitement se déroulait très bien, contrairement à la douleur due à une mauvaise prise du sein où la douleur est présente tout au long de la tétée.

Il existe un produit disponible en vente libre pour le traitement du muguet chez la femme qui allaite et son bébé, soit le violet de gentiane. Il ne faut pas oublier que, même si le bébé n’a aucun symptôme, on doit le traiter à même titre que la mère. Le violet de gentiane doit être appliqué 1 fois par jour pour un maximum de 3 à 5 jours, sinon il y a risque d’ulcères buccaux pour le bébé. De plus, si aucune amélioration n’est notée, la femme devra aller consulter pour son problème.

Il y a deux façons d’appliquer le violet de gentiane. Tout d’abord, il est possible de badigeonner l’intérieur de la bouche de bébé juste avant la tétée, et ce dernier va transférer le violet de gentiane sur les mamelons et aréoles de maman. Une autre façon de faire consiste à badigeonner l’aréole et le mamelon juste avant la tétée, et une fois le bébé au sein, le violet de gentiane lui sera transféré.

En terminant, il est important de rappeler à la maman de bien nettoyer, à l’eau chaude, tout ce qui pourrait avoir été en contact avec le muguet, soit le soutien-gorge, la suce, les compresses d’allaitement et le tire-lait…


Informations tirées de la présentation de Marie-Josée Asselin, Le pharmacien et l’allaitement, Juin 2004.

Rédaction par Julie Laprise, interne en pharmacie

Detrol LA au coucher

Selon une étude récente, le fait d'administrer le Detrol LA au coucher au lieu du matin diminuerait l'incidence de sécheresse bucale de 22% à 9%.

(visite de la représentante)

Des pépins de pamplemousse pour traiter le muguet chez la femme qui allaite?

Appel au CIM le 5 juillet 2007

Selon le Natural Database américain, les extraits de pépins de pamplemousse inhiberaient effectivement la croissance de certaines bactéries de même que de certains types de champignons, dont le Candida. Cependant, ces résultats sont tirés d’une étude in vitro seulement, donc l’efficacité chez l’être humain n’est pas du tout prouvé selon eux. Concernant la sécurité de ces produits, le Natural Database américain suggère que les produits à usage oral ne contenant aucun préservatif seraient possiblement sécuritaires, mais ne recommande pas l’usage des produits contenant des agents préservatifs, tel le chlorure de benzethonium. De plus, aucune donnée concernant l’efficacité et l’innocuité chez la femme enceinte ou qui allaite n’a été trouvée dans la littérature, il faut donc être très prudent chez cette clientèle.

Le CIM a également effectué une recherche sur le site Passeport Santé, mais aucune information n’a été trouvée sur l’utilisation des capsules de pépins de pamplemousse.

Donc, il est important de bien évaluer les risques versus les bénéfices de l’utilisation des capsules de pépins de pamplemousse chez la femme enceinte ou qui allaite. Il serait prudent que la femme qui décide de prendre ces capsules en parle avec son médecin avant de les prendre.

Recherche et rédaction par Julie Laprise, interne en pharmacie

28 juin 2007

Epipen et B-bloqueurs

Suite à la lecture d'un article du Québec Pharmacie sur l'utilisation de l'Épipen chez les patients prenant un B-bloqueurs, deux questions me sont venues à l'esprit que j'ai décidé de poser à l'auteure (Mélanie Lauzon, pharmacienne) et celle-ci a pris le temps de me répondre. Voici les questions et les réponses:

Doit-on continuer de servir l'Épipen chez les patients sous b-bloqueur ou servir le glucagon ou servir les deux ?

-Il n'y a pas de réponse toute faite. Chaque patient est un cas différent. La première chose à évaluer est la pertinence du b-bloqueur, s'il est possible de le changer pour un autre médicament aussi efficace, c'est la première chose à faire. Ensuite, on devra évaluer le risque de la gravité d'allergie: le patient est-il asthmatique ou a t-il des allergies alimentaires ( car certaines études observationnelles ont soulevé que le risque d'allergie fatal d'anaphylaxie était plus important dans ces catégories de patients.) Si on ne peut cesser le b-bloqueur et que le patient fait parti des patients à risque d'anaphylaxie sévère, je crois que il serait plus pertinent qu'il ait les deux (epipen et glucagon). Autre chose à considérer, si le patient a déjà eu l'épipen et était sous b-bloqueur et qu'il a toujours bien répondu, je crois qu'on peut l'aviser des dangers mais qu'il peut continuer à avoir l'épipen.

Qu'est ce que vous pensez du Twinject chez ces patients?

-Je ne penses pas que le Twinject n'est plus approprié. Dans les guidelines, si la première dose d'épinéphrine n'a pas bien fonctionné il n'est pas recommandé, chez les patients prenant un b-bloqueur, d'essayer une autre dose. La recommandation est d'injecter le glucagon. Deuxièment, il a même certaines données qui recommandent de donner lors de la première injection seulement la moitié de la dose recommandée d'épinéphrine (je sais c'est paradoxal) étant donné le risque d'avoir une surstimulation des récepteurs alpha amenant un reflexe vagotonique (bradycardie, hypertension,vasoconstriction).

27 avril 2007

Qu'est-ce que le trouble de personnalité limite?

Le trouble de personnalité limite ou «borderline» touche environ deux pour cent de la population. On estime que 75% des personnes atteintes sont des femmes. Ce trouble se manifeste généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte.

Les personnes aux prises avec ce type de difficultés sont habituellement instables sur le plan émotionnel: elles réagissent de façon disproportionnée ou imprévisible, elles sont irritables et colériques et elles changent rapidement d'humeur. Elles ont aussi beaucoup de difficultés à gérer le stress au quotidien et tolèrent mal la frustration.Elles sont également instables dans leurs relations avec les autres qui sont vécues sous un mode «amour-haine». Par exemple, elles peuvent estimer et adorer un collègue de travail une journée et le détester profondément le lendemain. Ceci s'explique par le mode de pensée «tout noir ou tout blanc» des personnes atteintes. Il y a rarement de zones grises avec elles. Sans nuance, elles sont souvent perçues comme d'excellentes manipulatrices. De plus, elles blâment souvent les gens de leur entourage pour expliquer tous leurs ennuis. Elles se perçoivent toujours comme des «victimes». Leurs relations interpersonnelles sont ponctuées de chicanes et de disputes constantes. Ayant peur d'être délaissées et abandonnées, elles vont tout faire pour maintenir et préserver la relation avec l'être cher, souvent au détriment de leur propre bien-être ou à tel point que leurs comportements dépendants repoussent carrément l'autre et mettent en péril cette relation.

L'instabilité se manifeste aussi dans leurs comportements: impulsives, elles peuvent dépenser sans limites, avoir de nombreuses relations sexuelles à risque avec différents partenaires, faire des excès alimentaires, dépasser constamment les limites de vitesse en voiture et abuser des drogues et de l'alcool. Elles sont aussi plus à risque de faire des menaces ou des tentatives de suicide et des gestes d'automutilation.

Si les comportements instables des personnes atteintes sont évidemment très difficiles à vivre pour leur entourage et leurs proches, celles-ci souffrent aussi. Leur estime de soi est perturbée, elles ressentent un énorme vide intérieur et en période de stress, elles peuvent devenir psychotiques ou souffrir d'un trouble dissociatif. Leur instabilité les affecte dans toutes les sphères de leur vie, que ce soit dans leur vie personnelle, amoureuse ou professionnelle. Elles ont de la difficulté à s'organiser et leurs capacités parentales en sont énormément diminuées.

Elles ont de la difficulté à maintenir leurs amitiés et à conserver un emploi stable. Elles vivent de nombreux échecs amoureux, se sentent incomprises, seules et sans espoir.

Comme pour de nombreux problèmes de santé mentale, les causes exactes du trouble de personnalité limite ne sont pas complètement élucidées. Les études récentes penchent vers une combinaison de plusieurs éléments qui incluent des causes génétiques et environnementales ainsi que des anomalies au niveau du fonctionnement de certaines parties du cerveau. On sait aussi qu'il existe certains facteurs qui peuvent augmenter les risques de développer ce trouble: une vulnérabilité biologique, des abus physiques et sexuels, et de la négligence et de l'abandon durant l'enfance.

Différentes approches thérapeutiques sont utilisées pour venir en aide à ces personnes: psychothérapie individuelle, thérapie de groupe, intervention familiale et pharmacothérapie. Toutefois, il n'existe pas de médicaments précis pour traiter ce trouble, on opte plutôt pour un médicament qui cible certains des symptômes comme l'anxiété, la dépression et l'impulsivité. Si une hospitalisation est nécessaire lors d'une crise suicidaire intense, elle doit être brève pour être efficace.En terminant, il est faux de croire que les personnes atteintes sont démunies et incapables de changer ou de s'améliorer. Elles présentent un bon potentiel et avec le soutien des membres de leur famille et d'un thérapeute compétent, elles sont capables de développer leur autonomie et de prendre leurs responsabilités.

Extrait de Coup de Pouce

12 avril 2007

Quels sont les facteurs qui accroissent le risque d’hépatotoxicité médicamenteuse?

L'hépatotoxicité d'origine médicamenteuse peut être idiosyncrasique ou intrinsèque.

L'hépatotoxicité intrinsèque, causée par le médicament, est souvent proportionnelle à la dose. À l'opposé, l'hépatotoxicité idiosyncrasique est liée aux caractéristiques du patient et n'est pas fonction de la dose.

Les facteurs suivants accroissent le risque d'hépatotoxicité d'origine médicamenteuse :
- Avoir plus de 40 ans
- Grossesse
- Sexe féminin
- Antécédents de toxicité hépatique d'origine médicamenteuse
- État associé à une induction des enzymes hépatiques (p. ex. : tabagisme, prise d'alcool ou de médicaments inducteurs des enzymes)

tiré du site Proxim

06 avril 2007

Le sucre et les édulcorants chez les diabétiques

Le sucralose (Splenda) et les autres édulcorants

Le sucralose n’est pas reconnu comme un glucide par l’organisme et donc n’a aucun effet sur la glycémie, ni sur la sécrétion d’insuline.
L’utilisation du sucralose par la personne diabétique est acceptable, au même titre que celle de l’aspartame, de l’acésulfame-K, de la saccharine et des cyclamates.
L’emploi des substituts de sucre doit être modéré et occasionnel.

Le fructose

Le fructose est un sucre simple, celui que l’on retrouve à l’état naturel dans les fruits et le miel. Il est également fabriqué en industrie et disponible sur le marché comme agent sucrant. Il fait augmenter la glycémie, mais peut agir différemment par rapport au sucre blanc chez la personne diabétique, selon la qualité du contrôle du diabète. Il peut avoir un effet faible à modéré sur la glycémie. Si le diabète est mal contrôlé, le fructose aura sensiblement le même effet que le sucre de table sur la glycémie.

La consommation d'une quantité pouvant atteindre jusqu'à 60 g de fructose (boissons ou aliments sucrés au fructose), en remplacement d'une quantité égale de sucrose, ne cause probablement pas d'effets nocifs pour la plupart des personnes diabétiques. Cependant, chez les personnes diabétiques, une consommation quotidienne supérieure à 60 g de fructose ajouté n'est pas recommandée. De plus, si on consomme plus de 50 g de fructose par jour, cela peut provoquer de l'inconfort gastro-intestinal et de la diarrhée.

Le sorbitol

Le sorbitol est un polyol ou sucre-alcool qui remplace le sucre et n’augmente que très peu la glycémie. On le retrouve entre autres dans les bonbons « sans sucre ajouté », la gomme à mâcher « sans sucre », certaines gelées et tartinades de fruits, certains desserts congelés. Lorsqu’il est ingéré, le sorbitol n’est digéré que partiellement. C’est pourquoi le sorbitol fournit des calories, mais environ deux fois moins que le sucre blanc. Il a un pouvoir sucrant plus faible que ce dernier. Il faut donc augmenter la quantité de sorbitol par rapport à la quantité de sucre qui serait nécessaire dans le produit. En pratique, ceci veut dire qu’un bonbon au sorbitol, par exemple, fournit le même nombre de calories qu’un bonbon régulier mais augmente moins la glycémie.
La contrepartie est l’effet laxatif du sorbitol. Une consommation de 30 g ou même de 10 g de sorbitol par jour, chez certaines personnes, peut créer des problèmes gastro-intestinaux tels des flatulences ou de la diarrhée. Un seul bonbon en renferme environ 5 g; il est donc facile de dépasser la limite suggérée!

Sucre et glucides

Les aliments riches en glucides qui ont une bonne valeur nutritive sont principalement les produits céréaliers (riz, pâtes, pain, céréales, etc.), certains légumes et les fruits, le lait et certains produits laitiers ainsi que les légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.).

Le sucre blanc (sucrose) et les autres sucres (miel, mélasse, sirop d’érable, etc.) sont aussi des glucides.
Ces sucres raffinés, lorsqu’ils sont consommés, doivent remplacer d’autres aliments habituellement ingérés, et non pas s’y ajouter. Le nombre total de glucides et de calories par jour doit en effet demeurer le même.
Les aliments riches en vitamines, minéraux et ceux riches en fibres ne doivent pas être reportés à un autre repas (car les sucres raffinés en fournissent très peu).
Les sucres raffinés doivent être consommés dans le cadre d’un repas équilibré contenant d’autres glucides, des protéines et des matières grasses.

Informations tirées du site de Diabète Québec http://diabete.qc.ca/index.html

31 mars 2007

NSAID advice for heart disease patients

Extrait de Pharmacy Gateway

The American Heart Association recommends a stepwise approach to the pharmacological management of musculoskeletal pain (e.g., osteoarthritis, rheumatoid arthritis) in patients with or at risk of cardiovascular disease. Acetaminophen, acetylsalicylic acid (ASA), tramadol or short-term opioid analgesics should be recommended first-line. When these agents are ineffective, poorly tolerated or inappropriate, a non-COX-2-selective nonsteroidal anti-inflammatory drug (NSAID) (e.g., naproxen) should be tried. If this is unsuccessful, NSAIDs should be prescribed in order of increasing COX-2 selectivity (e.g., ibuprofen, then diclofenac), reserving the more COX-2 selective NSAIDs (e.g., celecoxib) as a last choice. Increasing degrees of COX-2 selectivity are associated with augmented cardiovascular risk, while increasing degrees of COX-1 selectivity are associated with augmented gastrointestinal risk. The full guidelines are available online here.

29 mars 2007

Fréquence accrue de fractures chez des patientes ayant reçu des comprimés AVANDIA

Avis de Santé Canada


http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/advisories-avis/prof/2007/avandia_hpc-cps_3_f.html

La codéine pas plus efficace que le placebo pour la toux...???

Extrait du JIM

La codéine est utilisée depuis des décennies comme traitement de la toux et est considérée comme le « gold standard » des anti-tussifs. D’ailleurs, son efficacité a été démontrée, dans le passé, par des études en double aveugle et contre placebo. Or des publications récentes s’opposent à cette idée reçue : la codéine ne serait pas plus efficace que le placebo, toutes pathologies confondues (affections respiratoires hautes et basses) !

Pourquoi ces résultats apparemment contradictoires ? La connaissance jusqu’ici incomplète des mécanismes complexes de la toux est peut-être en cause…La toux est associée à des sensations quantifiables chez l’homme. Ainsi, chez le sujet sain, l’inhalation de capsaïcine provoque un besoin de tousser, proportionnel à la dose, et qui précède la toux. De même, la toux peut être volontairement déclenchée ou au contraire inhibée. Le cortex cérébral pourrait donc être impliqué dans la régulation de la toux. On ignore cependant jusqu’à quel point des mécanismes suprapontins peuvent contribuer à la production de toux ou bien à sa modification chez un sujet atteint d’une pathologie des voies respiratoires.

Il est donc possible que des mécanismes associés à la conscience jouent un rôle dans l’efficacité des traitements anti-tussifs. D’après les travaux sur les modèles animaux, la codéine, tout comme celle des autres anti-tussifs centraux agirait sur le tronc cérébral.Ces modèles animaux ne prennent pas en compte les voies suprapontines et devraient donc être réévalués.

La codéine pourrait, en réalité, n’agir que sur un niveau intermédiaire de production de la toux non dominant chez l’homme éveillé ou bien n’entrant en jeu que dans des situations spécifiques. Des explications complexes qui pourraient éclairer les différences d’efficacité de la codéine selon les études…

Correction de la vue par la chirurgie au laser

Questions?

Pour vous ou vos patients, information sur le site de Santé Canada:

http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/med/surgery-chirurgie_f.html


Enjeu
Contexte
Chirurgies au laser courantes
Avantages et risques de la chirurgie oculaire au laser
Autres considérations
Pour réduire les risques
Rôle de Santé Canada
Pour en savoir plus...

Should Selective Serotonin-Reuptake Inhibitors be Prescribed to Prevent Menopausal Hot Flashes?

Extrait de Medscape

Several studies have shown that SSRIs such as paroxetine help to relieve menopausal hot flashes in a number of women. And in fact, serotonin is believed to play a role in regulating body heat. But on closer examination, there are some concerns that need to be resolved before promoting this class of drugs for the management of hot flashes during menopause.

A major consideration is that some of the possible side effects of these drugs include many of the same symptoms experienced by women beginning menopause. For example, headaches are a common side effect of SSRIs. For some women, the changes in estrogen during menopause will trigger similar withdrawal-type headaches. Adding an SSRI may increase this problem. Another common side effect of SSRIs is sexual dysfunction. Already a very complex pathology, this disorder can become even more difficult to manage with the addition of serotonergic drugs.

Although insomnia is also a potential side effect of SSRIs, some scientists believe that the nighttime prevalence of menopausal hot flashes may be due to the conversion of serotonin to melatonin, resulting in an overall lower circulating serotonin level. So in this instance, supplementing with a serotonergic drug may be effective.

Management of hot flashes with SSRIs is currently an off-label use of these drugs because the US Food and Drug Administration has not approved them for this purpose. The management of menopause is, by its very nature, highly individualized. Although several studies report improvement of hot flashes with SSRIs, there is a reported case of a woman who found no relief after 17 years. Interestingly, when switched to gabapentin, she had a markedly positive response.This illustrates the need to carefully individualize the management of menopausal hot flashes.

Even in the best-case scenarios, the reported decrease in the number of hot flashes with SSRI use is only 1 per day. Although this may be a statistically significant finding, the actual effect on a woman's life may be much less profound. It's imperative to weigh the potential side effects with the achieved outcome to determine if SSRI therapy is truly beneficial.

Based on the science we have to date, there is no question that there is an intimate relationship between serotonin and estrogen. However, we have yet to define exactly what that relationship is on a molecular level; therefore, clinical applications involving this relationship should be entered into cautiously.

27 mars 2007

Est-ce normal que votre patient retrouve son Biaxin XL dans ses selles?

Et bien non!!

Suite à un appel à la compagnie, ils nous ont expliqué que la formulation XL du Biaxin est un gel microscopique qui entoure le comprimé. Ce gel se dissout graduellement dans les intestins et libère alors le médicament. Donc, si votre patient retrouve son comprimé dans ses selles, c'est qu'il est passé tout droit! Le patient a probablement un autre problème... On suggère de changer d'antibiotique complètement en attendant de savoir la source du problème.

recherche faite par Diane Blouin, pharmacienne

18 mars 2007

Saviez-vous qu'on peut être allergique à la cortisone topique?

Extrait de Medscape

Corticosteroids are another group of allergens increasing in significance. The increase in allergic contact dermatitis seen to corticosteroids may be a result of increased use of corticosteroids, increased awareness of allergy to cortico steroids, increased patch testing for these potential allergens, or because of the availability of better screening allergens.

Corticosteroid allergy should be considered if a dermatitis is not responding to treatment, if a dermatitis worsens with corticosteroids, or in the management of chronic dermatitis such as stasis dermatitis, atopic dermatitis, or hand eczema that does not improve.

There are four general classes of corticosteroids (classes A-D) based on chemical structure with cross-reactions occurring between classes. Class A steroids include steroids such as hydrocortisone and hydrocortisone acetate. Class B steroids include, but are not limited to, triamcinolone acetonide, flucinoinide, and desonide. Identifying a particular class of steroid that a patient is allergic allows for switching classes and avoiding the causative allergen and hopefully resolving the dermatitis.

The most common screening allergens are tixocortol-21-pivalate which screens for Class A, and budesonide which screens for Class B allergy. If positive reactions are found to these screening allergens, patch testing to an expanded corticosteroid series should be considered. Patch testing with corticosteroids should be performed carefully as delayed reactions may be seen because of the anti-inflammatory properties of these compounds. Therefore, a second delayed patch test reading is necessary to fully evaluate for allergic contact dermatitis to corticosteroids.

Malformation fœtale : quel est l’âge du père ?

Extrait du JIM

Alors que les relations épidémiologiques entre âge maternel et fréquence des malformations fœtales ont fait l’objet de très nombreux travaux aux conclusions concordantes, nous manquons de données fiables en ce qui concerne les effets de l’âge du procréateur.

Pour éclairer cette question, une équipe canadienne a réalisé une étude de cohorte en population générale qui a inclus plus de 5 millions de naissances entre les années 1999 et 2000 aux Etats-Unis d’Amérique. Le recours aux techniques de régression logistique avec ajustement sur l’âge maternel, la parité, le tabagisme, etc. a permis « d’isoler » l’influence de l’âge du père sur le risque de malformation fœtale. Pour une incidence globale de malformations de 1,5 % et par comparaison aux pères âgés de 25 à 29 ans, l’augmentation du risque relatif de malformations fœtales se situait à 4 % (IC95 % : 1 à 6 %) pour les pères de 30-35 ans, 8 % (IC95 % : 4 à 12 %) pour les pères de 40-44 ans, 8 % également (IC95 % : 2 à 14 %) pour les pères de 45 à 49 ans et 15 % (IC95 % : 6 à 24 %) pour les pères de plus de 50 ans. La tendance à l’augmentation de risque en fonction de l’âge était significative (p = 0,0155).

Cette grosse étude observationnelle en population générale confirme donc l’influence probable de l’âge paternel sur le risque malformatif fœtal. Néanmoins, l’association est très modérée, à la limite du significatif. L’âge du procréateur ne joue donc qu’un rôle marginal dans la probabilité de donner naissance à un enfant malformé.

Enfin une solution thérapeutique pour la baisse du désir sexuel en cas de ménopause chirurgicale : Intrinsa

Extrait du JIM

Procter & Gamble Pharmaceuticals inaugure en ce début d’année 2007 un nouvel axe thérapeutique en gynécologie. Intrinsa® est en effet le premier traitement médicamenteux indiqué pour traiter les troubles sexuels féminins.

En France, 1 million de femmes sont aujourd’hui en ménopause chirurgicale. Près de la moitié de ces femmes ont une baisse de désir sexuel même sous oestrogénothérapie adéquate. Plus d’un tiers d’entre elles a une souffrance personnelle directement liée à la baisse du désir sexuel, avec un impact majeur sur le bien-être et la vie relationnelle.70 000 hystérectomies sont pratiquées par an en France, et dans la moitié des cas seulement, la conservation des ovaires est l’option retenue (52,3 % versus 47,7 %). Cette intervention reste encore aujourd’hui un sujet tabou et elle engendre des conséquences souvent sous-estimées. En cas d’ovariectomie bilatérale, la baisse de désir sexuel est un symptôme clé de la chute, d’environ 50 %, des taux plasmatiques de testostérone qui survient dans les jours qui suivent l’ovariectomie bilatérale. Jusqu’alors, en dehors du soutien psychologique, aucune solution thérapeutique spécifique n’était disponible pour ces patientes. Le traitement substitutif oestrogénique est souvent insuffisant pour restaurer le désir sexuel, nécessitant d’y adjoindre un traitement androgénique.Intrinsa® répond spécifiquement à cette problématique en restaurant le niveau physiologique préopératoire de testostérone. Il s’agit d’un patch libérant une dose modérée, constante et stable de testostérone (300 µg/j), Après un mois de traitement en association avec une œstrogénothérapie adéquate, les taux sériques de testostérone se normalisent et produisent leurs effets sur la libido des patientes. Bien sûr, une prise en charge psychologique complémentaire peut s’avérer nécessaire.

En pratique

Intrinsa, premier timbre à la testostérone indiqué (en association avec oestrogénothérapie) chez les femmes en ménopause chirurgicale souffrant d'une baisse du désir sexuel, avant 60 ans.

-S'applique bi-hebdomadairement au bas de l'abdomen
-Reste en place sous la douche, baignade, sport...
-Doit être couvert d'un vêtement lors d'exposition au soleil
-Pas recommandé chez les femmes ménopausées naturellement

FDA Approves Aliskiren: First New Antihypertensive on the Market in More Than 10 years

Extrait de Medscape

The drug is the first in a new class of agents known as oral renin inhibitors and is approved for the treatment of high blood pressure as monotherapy or in combination with other antihypertensive medications. The drug is expected to be available in pharmacies this month in 150-mg and 300-mg doses.

A once-daily oral tablet, aliskiren blocks the action of renin at the top of the renin-angiotensin-system cascade. It reduces blood pressure effectively regardless of age or gender, is well tolerated, and appears to be additive to most other antihypertensive agents, with the exception of angiotensin-receptor blockers.

"Clearly, a new drug with a unique mechanism of action is a welcome addition. However, there are several questions coming to mind. Is there a need for triple blockade of the renin angiotensin system, and if so, what is the risk/benefit ratio? If the prorenin story plays out--and that's a big if--conceivably aliskiren will have distinct advantages in the diabetic patient. From a purely antihypertensive point of view, I cannot conceive that a drug that has a very similar shallow dose-response curve as the angiotensin-receptor inhibitors but seems to have more adverse effects will confer a distinct advantage."

Where aliskiren might be advantageous is in patients who cannot take ACE inhibitors because of cough or angioedema or those who need a double blockade of the renin angiotensin system, such as diabetic patients with albuminuria.

16 mars 2007

Sirop de codéine pour diabétique, ça existe?

La réponse est NON. Il n'existe pas de sirop pour la toux contenant de la codéine qui ne contienne ni sucrose, sirop de caramel ou alcool.
Parmi les sirops contenant de l'hydrocodone, il en existe un seul qui ne contient pas de sucre; le Tussionex. L'inconvénient est qu'une prescription est nécessaire.

Caroline Nachef, stagiaire de Marie-Christine

Servez-vous du placebo à vos clients?

On vous demande de servir du placebo sous le nom Calmex à un patient de psychiatrie pour de l'anxiété. Est-ce légal?

Tout d'abord, le fait de prescrire un placebo à un patient n'est pas éthique et selon le Collège des médecins, ça ne devrait pas être fait puisque le patient a le droit de savoir ce qui lui est prescrit.
Au niveau pharmaceutique, on a le droit de servir du placebo mais si on décide de le faire, pour que ce soit légal, le médicament doit être identifié par son vrai nom, soit placebo ou à la limite Odan qui est la marque du placebo.

Caroline Nachef stagiaire de Marie-Christine

08 mars 2007

Les vaccins : MVL ou Pr ?

Les vaccins ne nécessitent pas de prescription selon le gouvernement fédéral. Cependant, les vaccins font partie de l'annexe I de la loi sur la pharmacie. Donc une prescription est nécessaire au Québec pour la distribution de vaccins bien que le sigle Pr n'apparaisse pas forcément sur la boite du vaccins.

Rédigé par Caroline Nachef stagiaire de Marie-Christine

Du Wellbutrin SR; ça se coupe?

Selon la monographie de Wellbutrin® SR; les comprimés ne doivent pas être mâchés, divisés, écrasés ou détériorés afin que la vitesse de libération du comprimé ne soit pas altérée.
Cependant les effets de la division des comprimés de bupropion SR sur la vitesse de dissolution du bupropion ont été évalués. La vitesse de libération du bupropion dans les comprimés divisés de bupropion SR à 150 mg a été comparée à la vitesse de libération des comprimés intacts de bupropion SR à 150 mg.
Les comprimés divisés de bupropion SR ont révélé une vitesse accrue de libération du bupropion à la 15e minute comparativement au comprimé intact (39,9 mg contre 27 mg). Cependant, le comprimé divisé a maintenu ses caractéristiques de libération prolongée avec augmentations similaires de libération du bupropion à chaque point d'échantillonnage au-delà des 15 premières minutes comparativement au comprimé intact de bupropion SR. De plus, le comprimé coupé a dépassé les spécifications de dissolution de seulement 5% au point d'échantillonnage d'une heure.
Donc la surface sous la courbe est la même pour les deux comprimés mais une concentration plus élevée est observée à la 15è minute.
Cet effet s'explique par le fait que le bupropion est composé de microalvéoles. L'absence d'enrobage et le bris de microalvéoles au niveau de la cassure provoque un pic plus élevé lorsque les comprimés sont coupés. Cependant les autres microalvéoles restent intactes et les caractéristiques de libération prolongées sont maintenues. L'augmentation du pic d'absorption pourrait augmenter le risque de convulsions tel qu'observé anciennement avec les comprimés à libération immédiate de wellbutrin.
Conclusion : la compagnie ne recommande pas de couper le wellbutrin mais on peut toutefois les couper moyennant quelques précautions.

Précautions :
Le bupropion est hygroscopique et se dégrade rapidement après exposition à l'humidité. Le médicament doit être conservé à la température de la pièce, dans un endroit sec, loin des rayons solaires directs. Donc, si les comprimés de bupropion SR doivent être brisés en deux avant l'administration, il est préférable, pour éviter une perte importante de puissance, de ne pas en diviser un grand nombre à l'avance. S'assurer que le patient ne les coupe pas en avance et qu'il prenne l'autre moitié du comprimé le lendemain (utiliser les comprimés coupés dans les 24h).
Les comprimés devraient être divisés précisément, sans être écrasés, il est préférable que cela soit fait avec un coupe-pilule.
Caroline Nachef stagiaire de Marie-Christine Bouchard


1. Monographie de Wellbutrin® SR (chlorhydrate de bupropion), Biovail Pharmaceuticals Canada, 2003. 2. Données au dossier. Comprimés de Wellbutrin® SR administrés intacts ou divisés. Biovail Pharmaceuticals Canada, 001/2004.

06 mars 2007

Pissenlit et allergies saisonnières, que faire?

Peut-on prendre des extraits de pissenlit lorsqu'on souffre d'allergies saisonnières?

Le pissenlit, dont on utilise les feuilles pour leur effet diurétique (abaisser la tension) ou les racines pour leur effet laxatif, soulager la dyspepsie ou la perte d'appétit; s'administre sous forme de tisanes, décoctions, gélules ou teintures.
Que l'on utilise les feuilles, les racines ou la plante entière, le pissenlit peut engendrer des réactions allergiques chez les personnes allergiques à la famille des Asteraceae compositae.
Les plantes les plus courantes de cette famille sont : l'herbe à poux, le chrysanthème, le souci d'eau (marigold), les marguerites et les pâquerettes.

Donc on devrait éviter le pissenlit lorsqu'on souffre d'allergies saisionnières.

Rédigé par Caroline Nachef, stagiaire de Marie-Christine

03 mars 2007

Une vertu de moins pour l'ail

Extrait du site des nouvelles de Radio-Canada:

L'ail cru ou ses extraits ne réduisent pas le mauvais cholestérol dans le sang, montre une étude réalisée aux États-Unis.

Les suppléments d'ail sont très populaires en raison de leurs vertus pour la santé humaine. En l'écrasant, l'ail entraîne la formation d'allicine, son extrait actif (allium sativum), qui est reconnue comme:

- un antibiotique naturel;
- un agent anticoagulant;
- un antibactérien;
- et un hypotenseur, c'est-à-dire une substance capable de faire diminuer la pression artérielle.

Toutefois, contrairement à ce que plusieurs affirment, l'ail n'aurait pas les vertus qui lui sont prêtées contre le mauvais cholestérol.

"Il n'y a eu aucun effet statistiquement notable des trois formes d'ail cru sur la densité de mauvais cholestérol."
— Dr Christopher Gardner, auteur principal de l'étude

Il est vrai que des expériences en laboratoire ont déjà montré qu'il empêche la formation de cholestérol. Un essai clinique sur des humains mené par l'équipe du Dr Christopher Gardner, de l'École de médecine de l'Université de Standford, a évalué ses propriétés anticholestérol.

Les résultats ne montrent aucun lien entre la prise d'ail et une baisse du mauvais cholestérol. En outre, les autres types de cholestérol, comme l'a-lipoprotéine (ou bon cholestérol), les triglycérides et le cholestérol total, sont restés inchangés.

Les chercheurs pensent que l'allicine de l'ail ne réagit pas de la même façon en laboratoire. Dans ce contexte, il serait mis en contact direct avec les cellules, ce qui expliquerait son effet sur le cholestérol. Toutefois, la substance réagit différemment quand elle est absorbée par le corps humain.

01 mars 2007

Des antioxydants... mortels !

Prendre des suppléments de vitamines antioxydantes pourrait bien vous nuire plutôt que vous aider... En effet, selon une méta-analyse réalisée à partir de 68 études randomisées comprenant au total 232 606 participants par des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Copenhague, au Danemark, la prise de ces suppléments est associée à un accroissement de 5 % des risques de mortalité.

Plus précisément, la consommation de vitamines E, de bêta-carotène et de vitamines A est associée respectivement à une augmentation du risque de mortalité de 4 %, 7 % et 16 %.

Dans le cas de la vitamine C et du sélénium, aucun accroissement n'a été remarqué. Toutefois, les chercheurs pensent que d'autres études doivent être réalisées pour s'en assurer.

Tous les détails sur le site du Journal of the American Medical Association.

22 février 2007

Un premier médicament pour la perte de poids en vente libre approuvé aux États-Unis

Extrait de Medscape:

The first over-the-counter weight-loss pill won approval from U.S. health officials on Wednesday, giving the two-thirds of Americans who are obese or overweight another option to help them shed pounds.

GlaxoSmithKline's pill Alli reduces the amount of fat the body absorbs from food. The drug is a half-dose version of a prescription medicine called Xenical, sold by Roche AG.

The FDA cleared Alli for use by overweight adults and stressed the drug should be combined with a reduced-calorie, low-fat diet and exercise.

"This drug is only going to be effective if used in conjunction with a weight-loss program," Dr. Charles Ganley, FDA's head of nonprescription drug products, told reporters.

The drug's packaging will say that for every 5 pounds lost through diet, Alli can help a person drop 2 or 3 pounds more.

About 28 percent of Alli users in company studies lost 5 percent to 10 percent of their body weight over six months, compared to about 18 percent who took a placebo, Ganley said.

Alli can be taken up to three times a day with meals. It works by reducing the amount of the fat that the body absorbs by about 25 percent. The undigested fat is eliminated through bowel movements, which can cause side effects such as gas and oily discharge.

Eating a low-fat diet can reduce the side effects, Glaxo and the FDA said. Alli users should take a multivitamin at bedtime to make up for the possible loss of certain nutrients, the FDA added.
Alli is the only non-prescription weight-loss remedy with FDA approval. Many companies sell over-the-counter supplements that claim weight-loss benefits, but those products are not cleared by the FDA.

Consumer group Public Citizen, which has urged a ban on prescription Xenical, said Alli should not have been approved because of precancerous colon lesions seen in animal studies.

Glaxo officials said those concerns were not valid.

Public Citizen also called the drug's benefits "marginal."

Alli will cost about $2 a day and be in stores by summer.

The company will provide consumers information about exercise and healthy meals, plus online tools to help them stick to a weight-loss regimen, officials said. Glaxo will sell a book about Alli and weight loss before the drug hits stores, Burton said.

"We want to emphasize that Alli is not for everyone. It is for that person who is committed to making those dietary changes," Burton said.

People who have had an organ transplant should not take Alli because of possible drug interactions, the FDA said. Patients taking blood-thinning medicines or being treated for diabetes or thyroid disease should consult a doctor before taking it, the agency added.
Xenical will continue to be sold by prescription. Abbott Laboratories also sells a prescription diet drug called Meridia. Sanofi-Aventis is seeking approval for another prescription weight-loss pill, Acomplia.

16 février 2007

Interaction Amoxicilline et Methotrexate

Monsieur R.D. s'est présenté à la pharmacie avec une prescription d'amoxicilline 500mg tid pour 10 jours et une autre de son rhumatologue qui augmentait son methotrexate de 6 à 8 cos par semaine.

Interaction Niveau 3 dans Vigilance: les concentrations de methotrexate pourraient être augmentées en présence d'une pénicilline par compétition au niveau de l'élimination rénale. Surveiller pour des signes de toxicité au methotrexate, mesurer les concentration de methotrexate si nécessaire. J'ai aussi consulté mon Drug Interaction Handbook (une merveille de livre!!) : Ils suggèrent de monitorer la thérapie (ne pas faire de changement). Surveiller pour les effets toxiques du methotrexate. Ils rajoutent qu'il y a beaucoup moins de risques pour des doses antirhumatismes que antinéoplasiques. Il y a eu plusieurs rapports de cas d'augmentation des concentrations de methotrexate avec apparation de signes et symptômes de toxicité lors d'administration concommitante avec différentes pénicillines. Les effets se sont manifestés dans les premiers jours du début de l'antibio. Plus les doses de pénicilline ou de methotrexate sont élevées, plus les risques seraient élevés.

Nous avons donc suggéré à notre patient de retarder l'augmentation de son methotrexate à la fin de son traitement antibiotique et nous avons fait un suivi téléphonique pour détecter des symptômes de toxicité au methotrexate. Tout s'est bien passé!

Les dangers de la varicelle chez la femme enceinte

Quand la varicelle survient chez l'adulte, elle est non seulement plus rare mais aussi plus sévère. La transmission du virus se fait par l'intermédiaire de l'appareil respiratoire, par les gouttelettes de salive émises par le malade, et par contact avec les lésions cutanées. Chez l'adulte la varicelle est plus grave, et principalement quand elle touche la femme enceinte. Elle s'accompagne de pneumopathies (maladies les poumons) varicelleuses graves, entraînant 18 % de mortalité. La survenue d'une varicelle pendant la grossesse est rare (90 % des adultes sont immunisés contre le virus varicelle-zona, que la varicelle ait été visible ou pas). L'infection du fœtus se fait à travers le placenta 2 jours avant l'éruption de taches rouges.

Au cours du premier trimestre de la grossesse, la varicelle peut entraîner un avortement spontané. Dans les autres cas, le risque est sans doute inférieur à 10 %. Il comporte la survenue de diverses anomalies comme la déformation d'un membre, une malformation des yeux, une hypotrophie (développement insuffisant du fœtus), une encéphalite (inflammation de l'encéphale). Quand la mère est atteinte par le virus de la varicelle entre 5 jours avant l'accouchement et 10 jours après, il existe un risque de varicelle congénitale susceptible d'entraîner une atteinte des poumons, une méningite, une hépatite, des ulcères digestifs multiples. Plus l'éruption chez la maman est proche de l'accouchement, plus le risque est grand pour le fœtus. En effet, celui-ci n'a pas encore eu le temps de recevoir des immunoglobulines maternelles spécifiques susceptibles de le défendre contre le virus. A ce moment-là, la mortalité est d'environ 30 %, et la survenue de séquelles neurologiques également.

Traitement
Quand une femme enceinte a été en contact avec un individu atteint de la varicelle, et si elle n'est pas immunisée (c'est-à-dire si elle n'a jamais été en contact avec un virus de la varicelle ou du zona), il est nécessaire de lui injecter des immunoglobulines polyvalentes. Ce traitement doit être débuté dans les 72 heures qui suivent le contact. Si la maman n'a jamais été en contact avec le virus pendant la grossesse, un traitement par Aciclovir par voie intraveineuse est conseillé à la patiente en cas de maladie pulmonaire. En ce qui concerne le fœtus, aucun des traitement n'a prouvé son efficacité. Chez le nouveau-né, il est nécessaire de donner des immunoglobulines et de l'Aciclovir à haute dose. Les anomalies détectées grâce à l'échographie (relativement rares : 1 % selon Dufour Ph.,1996) peuvent amener à envisager une interruption médicale de grossesse.

Extraits du Vulgaris Médical

15 février 2007

Interaction Fluconazole et Duragesic

Un de mes patients sous Duragesic s'est fait prescrire du fluconazole 200mg die pour 2 jours. INTERACTION Niveau 2 dans vigilance: L'administration d'un imidazole chez des patients recevant du fentanyl peut causer une dépression respiratoire. Le métabolisme du fentanyl au CYP 3A4 serait réduit. Surveiller étroitement les utilisateurs de fentanyl pour tous signes de somnolence excessive ou de dépression respiratoire si l'association ne peut être évitée. Une interaction mettant en jeu le CYP 3A4... Que faut-il faire? Nous nous sommes renseignées à la maison Michel Sarazin, croyant qu'ils rencontraient régulièrement cette interaction. Effectivement, ils sont habitués et surveillent pour de la somnolence excessive et diminuent les entre-doses prn. De plus, le traitement au fluconazole n'était que de 2 jours... Nous avons quand même fait un suivi téléphonique pour s'assurer que tout allait bien. Et effectivement, tout s'est bien passé!

Insister sur l'impuissance comme effet au tabagisme

Extrait de Medscape:

Tobacco use is well-known to be a significant health concern. Nevertheless, millions of men and women around the world continue to use tobacco products. Most antitobacco education and advertising efforts have focused on the traditional warnings of lung cancer, heart disease, and pregnancy complications. However, in the last two decades, the link between smoking and impotence has been described by various authors. Despite this, impotence is not well recognized by the general public or even by general practice medical providers as a potential consequence of smoking. Pharmacists and other health professions are missing an opportunity to teach smokers about another good reason to kick the habit.

Literature regarding smoking and impotence describes various mechanisms for the link. McVary et al. published a comprehensive review in 2001 that examined clinical and scientific studies. The investigators found evidence that impotence can be caused directly by smoking-induced reductions in nitric oxide concentrations, which impair endothelium-dependent relaxation of arteries, and indirectly by smoking-induced atherosclerosis.

Unfortunately, not only does smoking tobacco appear to increase impotence risk, data suggest it also predicts a poor response to popular pharmacologic treatment for impotence. Park et al. found that current smoking was significantly associated with sildenafil failure in men over the age of 60 years suffering from impotence. The lack of effect was likely due to the failure of sildenafil to potentiate endogenous nitric oxide-mediated vascular responses—responses that are reduced in smokers. Since all phosphodiesterase inhibitors, such as sildenafil, exert their effect through nitric oxide modulation, this therapeutic failure may be a class effect.

On the basis of the association between smoking and impotence and data supporting the benefits of smoking cessation on impotence, it seems logical that this topic be included in smoking-cessation programs. Moreover, data support that there is a need for this information to be communicated to smokers, as a majority of men appear to be unaware that smoking increases ED risk.

L'usage excessif des anesthésiques topique peut être fatal

Extrait de Medscape:

The US Food and Drug Administration (FDA) has warned healthcare professionals regarding potential risks associated with unsupervised patient use of topical anesthetic products for cosmetic procedures.

Although topical anesthetic creams, ointments, and gels containing lidocaine, tetracaine, benzocaine, and prilocaine are usually applied in a physician's office prior to medical procedures, their use for cosmetic procedures may be unsupervised by a healthcare professional.

As a result, patients may apply excessive amounts of the topical product to their skin, leading to systemic absorption of the active ingredient and life-threatening adverse events such as arrhythmias and seizures, according to an alert sent this week from MedWatch, the FDA's safety information and adverse event reporting program.

Two cases cited by the FDA in a public health advisory include young women aged 22 and 25 years who applied topical anesthetics with high doses of lidocaine and tetracaine to their legs prior to laser hair removal. As instructed, the women wrapped their legs in plastic wrap to increase the creams' numbing effect. Both women had seizures, fell into comas, and subsequently died from the toxic effects of systemic absorption.

The FDA has also received reports of serious and potentially fatal adverse events such as arrhythmia, seizures, coma, and slowed or stopped breathing after use of anesthetic topical products in children and adults when used for approved and unapproved indications.

Healthcare professionals are advised to prescribe FDA-approved topical anesthetics in the lowest concentration consistent with pain relief goals, and to advise patients regarding their safe use.

14 février 2007

Oubli d’un comprimé de Coumadin

Que faut-il faire déjà? En consultant différentes sources d'information, on retrouve différentes informations! J'ai donc fait chercher ma stagiaire pour trouver l'information la plus fiable et la voici:

Si un patient oubli un comprimé de Coumadin, il ne faut en aucun cas qu’il prenne le comprimé supplémentaire le lendemain pour rattraper. Il doit prendre la dose oubliée dès qu’il s’en aperçoit, la même journée. Sinon, il saute cette dose et continu comme d’habitude. Si le patient a une prise de sang prochainement, il doit mentionner l’oubli au professionnel de la santé. Il n’existe aucune autre procédure particulière.

Si le patient venait à oublier 2 doses ou plus, il doit alors absolument communiquer avec son médecin.


Sources : Hôpital Enfant-Jésus
Feuillet d’information sur le Coumadin


Marie-Andrée D’Astous, stagiaire de Marie-Christine

13 février 2007

Perte de cheveux

Les cheveux chutent et se renouvellent en permanence. La chute normale prédomine à la fin de l’été et au printemps. Il est normal d’en perdre 70 par jour et la perte peut même aller jusqu’à 100-150 cheveux par jour.

On pose un diagnostic clinique d’alopécie lorsque la chute de cheveux est considérée comme excessive, prématurée et gênante pour le patient.

Certaines conditions influencent grandement la perte de cheveux;

§ Maladie sévère
§ Une chirurgie
§ Anorexie ou boulimie
§ Grossesse
§ Accouchement
§ Ménopause
§ Anémie
§ Stress émotionnel intense
§ Infection grave
§ Accident (voiture, avion…)
§ Certains médicaments
§ Diète sévère
§ Mauvais fonctionnement de la glande thyroïde
§ Cancer

Le traitement des chutes nécessitent d’en déterminer la cause.

L’alopécie commune (alopécie androgénique masculine et féminine) et l’effluvium télogène (après une fièvre élevée, une grossesse, une prise médicamenteuse ou un régime sévère) sont les plus fréquentes.

Le minoxidil topique 2% peut être utilisé chez l’homme et la femme. Toutefois, le minoxidil n’a pas d’indication en vente libre pour la femme au Canada, car le médecin doit vérifier si un problème endocrinien sous-jacent est présent (menstruations irrégulières, hirsutisme…)

Les effluvium télogènes peuvent indiquer la prise en charge d’une carence (fer, vitamine B12 ) ou un problème thyroïdien, mais ils guérissent souvent sans traitement après 3 à 4 mois (après grossesse, fièvre, intervention chirurgicale, etc). Ceux induits par une prise médicamenteuse nécessitent, quand c’est possible, le remplacement du traitement par une autre molécule.

Rédigé par Marie-Andrée D’Astous, stagiaire de Marie-Christine
Sources : site Internet de Tout simplement Clodine
www.abimelec.com/chute-de-cheveux.htm
notes de cours Médicaments de vente libre, Université Laval, 2005

Petit cas de cardio

Vous recevez à l'officine une prescription d'un homme dans la cinquantaine. Sur celle-ci, qui provient d'un hôpital et qui est faite par un cardiologue, vous y retrouvez:

Zocor 20 mg die hs
Lopresor 50 mg 1 co bid
ASA 325 1 co tid x 3jrs, 1 co bid x3jrs puis 1 co die x 1 jour
ASA 80mg die
Cesser Lipidil Supra

Au dossier pharmacologique, vous retrouvez comme médication cardiaque seulement du Lipidil Supra 160mg. Comment allez-vous orienter votre conseil étant donné qu'on est lundi soir, que le cardiologue n'est plus là et que le patient ne sait pas pourquoi il a une prescription à doses décroissantes d'aspirine? Il peut seulement vous dire qu'il a fait un infarctus.

Évidemment, le pharmacien n'a pas pu bien informer le patient sur cette prescription. Le lendemain, j'ai communiqué avec la pharmacie pour préciser certaines choses. Le traitement à l'aspirine était pour traiter une péricardite secondaire à l'infarctus avec onde Q que le patient a subi. La péricardite est en effet une complication de l'infarctus, quoique peu fréquente. Son traitement est habituellement ASA 650 mg QID jusqu'à guérison. Dans ce cas-ci, la dose décroissante n'avait pas lieu d'être. Après discussion avec le cardiologue, celui-ci me confie qu'il voulait faire un "entre deux" puisque le patient était quasiment guéri. Par contre, on traite ou on ne traite pas! Ceci aurait pu être un bon cas pour une opinion pharmaceutique!

Rédigé par Joel Lemelin, pharmacien

Anciennement publié dans L'Oeil d'Horus

À propos de l'allergie à l'iode

L'UTILISATION DES COMPRIMÉS D'IODURE DE POTASSIUM EN CAS D'URGENCE À LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE GENTILLY-2 VERSUS L'ALLERGIE À L'IODE?

Question venant d'une cliente ayant développé une réaction allergique (rougeur, démangeaison) suite à l'application d'un mélange d'iode et de vaseline au niveau cutanée dans le passé et qui est présentement traitée avec de l'amiodarone.

L'allergie à l'iode est un terme souvent utilisé, mais qui est erroné. En effet, on a l'habitude de caractériser une personne allergique à l'iode suite à une réaction pseudo-allergique aux produits de contraste radiologique (PCR) lors d'une angiographie ou d'une pyélographie (très fréquent), suite à une allergie de contact ou une dermite de contact aux désinfectants à base d'iode (Proviodine®, Betadine®) (très rare) ou encore suite à une réaction suivant l'ingestion de fruits de mer (assez fréquent). Il est aussi à noter que l'allergie aux fruits de mer n'est aucunement relié à l'iode, mais plutôt à une protéine du mollusque ou du crustacé. Ces trois réactions sont différentes et distinctes. Bref, si on présente une de ces trois réactions, cela ne veut pas dire que l'on est plus susceptible de développer les deux autres. Il se peut tout de même qu'une personne ait présenté une réaction à deux de ces produits. Il ne faut toutefois pas oublier que ce sont deux problèmes différents.

Malgré tout, toutes les personnes ayant eu une de ces réactions consomment de la nourriture contenant de l'iode sans développer d'allergie à ces aliments, d'où la possibilité d'avoir une allergie à l'iode pratiquement nulle. De plus, l'iode est un atome essentiel à la vie et les besoins minimaux sont de 50 µg par jour. Il sert surtout au bon fonctionnement de la glande thyroïde.

Donc, une personne ayant été caractérisée comme étant " allergique à l'iode " suite à une des trois situations décrites plus haut pourra prendre les comprimés d'iodure de potassium sans problème. De plus, notre cliente prend de l'amiodarone, médicament contenant de l'iode, sans y être allergique. Raison de plus pour lui dire qu'elle pourra utiliser les comprimés d'iodure de potassium sans danger.

Rédigé par Nathalie Lacerte, pharmacienne

Anciennement publié dans L'Oeil d'Horus

Connaissez-vous la dose maximale de Celexa?

La dose maximale de Celexa est de 60mg par jour. Est-il quand même possible d'utiliser des doses plus élevées? Oui! Des doses de 80 à 360mg ont été utilisées dans des certains cas. La dose de 80mg est bien tolérée. Les doses élevées ont surtout été utilisées dans des troubles obsessifs-compulsifs et dans des cas de dépression modérée à sévère avec mélancolie et non dans des cas de dépression légère.

Anciennement publié dans L'Oeil d'Horus

Saviez-vous qu'il existait une interaction entre le propranolol et le Maxalt, ainsi qu'entre le propranolol et le Zomig?

Je me suis informée sur l'importance de ces interations, car ce sont des médicaments souvent prescrit de concert chez les patients migraineux.

Maxalt-Propranolol
Lors de l'administration concomitante de ces deux médicaments, le propranolol augmente de beaucoup la concentration de Maxalt (rizatriptan). L'étude en question était faite avec 11 volontaires sains qui recevait 240mg de propranolol id. Lors de l'administration d'une seule dose de rizatriptan 10mg, la concentration de rizatriptan a été augmentée de 70%. Chez un des patients, il y a eu une augmentation de quatre fois la concentration. Même à des doses de propranolol plus faibles, 60mg bid, il y a une augmentation de plus de 65% de la concentration de rizatriptan. Espacer les doses n'a aucun effet sur la pharmacocinétique. Les autres beta-bloqueurs (metoprolol, nadolol) n'augmentent pas les concentrations de rizatriptan. De plus, le propranolol n'augmente pas les concentrations d'Imitrex (sumatriptan). Ce qui est suggéré : les patients recevant du propranolol en prophylaxie de la migraine ne devrait pas recevoir plus de 15mg par 24h. Donc, privilégier la dose de 5mg par rapport à celle de 10mg (car impossible de répéter la dose de 10mg!). Normalement, la dose maximale de rizatriptan est de 20mg par 24h.

Zomig-Propranolol
Lors de l'administration concomitante de ces deux médicaments, il y a une augmentation de la concentration de Zomig de 50%. Par contre, la concentration du métabolite actif diminue de 15%. Aucun effet supplémentaire sur la pression ou sur le pouls n'a été observé (effets indésirables du zolmitriptan). Les doses utilisés : 160mg de propranolol et 10mg de zolmitriptan. On croit donc que cette interaction n'est pas cliniquement significative. Il n'y a pas eu plus d'effet indésirable de rapporté chez les patients prenant du propranolol en plus de leur Zomig. Mais on peut quand même sensibiliser les patients à surveiller l'apparition des effets indésirables du Zomig : nausée, étourdissement, sensation de serrement dans la poitrine, paresthésie.

Anciennement publié dans L'Oeil d'Horus

12 février 2007

Le Clavulin chez la femme enceinte?

Dans certains outils de travail, il est mentionné que le clavulin peut entraîner un risque d’entérocolite nécrosé. Toutefois, il ne s’agit que d’une seule étude et cette dernière n’a aucunement évalué les facteurs confondants. Selon le Centre Image, il ne s’agit pas d’une source d’information valable. Dans plusieurs études, l’amoxicilline et l’acide clavulanique n’ont pas été associés à des anomalies.
Rédigé par Annie Bélanger, pharmacienne