21 avril 2011

Collège des médecins du Québec

Sur le site du Collège des médecins du Québec, on peut trouver de l'information complète sur les médecins dans leur bottin:

Renseignements compris dans le bottin
Ce bottin fournit certaines coordonnées d’un membre en règle du Collège des médecins du Québec dont le nom est connu, soit :

•le nom, le prénom et le numéro de permis d'exercice
•le genre (masculin ou féminin)
•la ou les spécialités, s’il y a lieu
•le type de permis
•le statut (ainsi que la mention de limitation d'exercice, s'il y a lieu)
•l’adresse du principal lieu d’exercice
•le numéro de téléphone

On peut faire la recherche à partir du nom de famille ou du numéro de pratique.
Petit outil pratique!


http://www.cmq.org/

Merci à Roberta Takemoto, 600 heures, pour m'avoir fait découvrir ce site

Lumigan RC 0.01%

Le Lumigan 0.03% est retiré du marché depuis le 1er janvier 2011 et il est remplacé par le Lumigan RC 0.01%. Efficacité équivalente, tolérance améliorée, même prix. En communiquant avec la compagnie 1-800-668-6424 poste 7014, vous pouvez obtenir des formulaires à faire signer aux médecins. En ce qui concerne le Lumigan (regulier) 0.01%, on ne peut plus le commander et la compagnie ne donne aucune info au sujet de ce dosage. Donc on assume qu'on change tout le monde pour du RC 0.01%? Mais si le patient était sous la formule régulière 0.01%, l'efficacité pour diminuer la PIO serait plus grande avec le RC car équivalente au 0.03%... Vigilance!!

Appels à la compagnie faits par Roberta Takemoto, 600 heures

09 avril 2011

Des médicaments contre l’hypertension et le diabète font prendre du poids

Les bêta-bloquants entraînent un gain de poids à long terme, confirme une analyse de 3 études australiennes.

Dans chacune des études, menées par la même équipe de chercheurs, on a comparé le gain de poids chez des patients traités aux bêta-bloquants et des témoins qui ne l’étaient pas. En tout, les études ont porté sur 11 468 sujets souffrant d’hypertension artérielle ou de diabète.

Les résultats indiquent que, comparés aux groupes témoins, ceux qui prenaient des bêta-bloquants – depuis en moyenne de 5 ans à 9 ans, selon les études - affichaient systématiquement un poids supérieur. La différence entre les 2 groupes variait de 5 kg à 20 kg et était toujours significative sur le plan statistique.

Pourquoi les bêta-bloquants font-ils grossir?

Dans l’une des études, menée auprès de 30 sujets, les auteurs ont mesuré la thermogenèse consécutive à un repas et le niveau d’activité physique des sujets, qu’ils soient ou non traités aux bêta-bloquants. Les résultats indiquent que, chez les sujets traités, la thermogenèse était réduite de moitié par rapport à celle que l’on pouvait observer chez les autres. Par ailleurs, le niveau d’activité physique des sujets traités était inférieur de 30 % comparé à celui des sujets non traités.

Les chercheurs en concluent que les bêta-bloquants tendent à réduire la thermogenèse, ce qui cause une accumulation plus importante de corps gras dans les tissus, de même qu’une oxydation accrue des matières grasses dans l’organisme. Une thermogenèse réduite et une oxydation accrue des matières grasses engendrent davantage de fatigabilité à l’effort, ce qui expliquerait que les sujets traités aux bêta-bloquants tendent à faire moins d’exercice.

Selon les chercheurs, les patients qui doivent prendre des bêta-bloquants à long terme devraient redoubler de vigilance quant à leur poids en surveillant de près leur alimentation et en faisant davantage d’exercice. Il est possible aussi de demander à son médecin d’employer un autre type de médicament, ou l’un des bêta-bloquants de la toute dernière génération, qui seraient moins antithermogéniques que les anciens.

Tiré de Passeport Santé

06 avril 2011

À propos du Pradax

Indications:
-prévention de l'accident vasculaire cérébrale et l'embolie systémique chez les patiens atteinst de fibrillation auriculaire
-prévention de la thromboembolie veineuse chez les patienst ayant subi une arthroplastie de la hanche ou du genou

Il est excrété principalement dans les urines. Il a une demi-vie de 12 à 17 heures. Une atteinte rénale peut augmenter les concentrations sériques du dabigatran.

L'effet anticoagulant est bien moins variable que celui de la warfarine et ne nécessite pas de contôle. Contraitement à la warfarine, la dabigatran n'a pas d'antidote efficace qui pourrait être utilisé lors d'un saigenement ou d'une chirurgie urgente mais il peut être dialysé.

Le taux d'AVC hémorragiques est significativement plus faible qu'avec la warfarine.

L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté est une dyspepsie et une gastrite.

Catégorie C en grossesse.

Interactions: rifampine et kétoconazole.

Les capsules peuvent être prises avec ou sans aliments; elles ne devraient pas être mâchées, écrasées ou vidées. Lors du passage de la warfarine au dabigatran, la warfarine devrait être arrêtée et le dabigatran ne devrait pas être commencé avant que le RIN soit sous 2.

Conclusion: Il reste à déterminer dans quelle mesure les effets indésirables gastrointestinaux vont limiter son utilisation à long terme.


Tiré de La Lettre Médicale
Merci à Roberta Takemoto, 600 heures, pour m'avoir remis le document

05 avril 2011

À propos du Vimovo

Visite du représentant

Il a été conçu pour une prise chronique bid pour le traitement de l'arthrite et de l'arthrose. Il doit être pris à jeun avant les repas. C'est une combinaison de naproxen (375mg ou 500mg) et de 20mg d'esoméprazole.

Merci à Chantal Higgins, pharmacienne, de m'avoir transmis l'information

À propos du Prolia

Le Prolia est indiqué dans le traitement des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose qui sont à risque élevé de fractures ou chez qui d'autres traitements contre l'ostéoporose ont échoué ou n'ont pas été tolérés.

Il s'administre sous-cutané tous les 6 mois.

Aucun ajustement en IR.

Le denosumab est contre-indiqué en présence d'hypocalcémie. Il faut la corriger par un apport adéquat de calcium et de vitamine D avant l'instauration du traitement. Par la suite, tout au long du traitement, les patients doivent recevoir des suppléments adéquats de calcium et de vitamine D aux doses recommandées.

Les effets indésirables les plus fréquents:

dorsalgie
arthralgie
hypertension
douleurs musculosqueliettiques
douleur aux extrémités
hypercholestérolémie
cystite

On recommande de consulter rapidement si on voit apparaître des signes ou des symptômes d'infection grave.

Comme avec les biphosphonates, on a signalé des cas d'ostéonécrose de la mâchoire. On recommande donc une bonne hygiène buccale.

Tiré de l'Actualité Pharmaceutique

Mise en garde pour ACLASTA

Pour prévenir les complications rénales on devrait conseiller à nos patients de bien s'hydrater. Ils doivent boire 500ml d'eau avant ET après l'administration d'Aclasta, surtout s'ils sont âgés ou s'ils prennent des diurétiques.

Tiré de l'Actualité Pharmaceutique

La prévention et les risques de chutes

Problématique entourant les chutes :

o Le patient ou la patiente ne mentionne pas toujours avoir fait une chute.
o Le professionnel de la santé n’obtient pas toujours les informations sur l’historique des chutes.
o Il n’y a pas eu de blessures ou de factures lors de la chute.
o Il existe une croyance que les chutes font parties du processus normal du vieillissement.


Pourcentage et épidémiologie :

o 30 à 40 % des personnes âgées de plus de 65 ans tombent chaque année
o 50% pour les personnes âgées de plus de 80 ans
o Autant d’hommes que de femmes chutent chaque année
o 60 % des personnes qui tombent une fois vont retomber une 2e fois
o 5% des chutes résultent en blessures graves (fracture, trauma à la tête)
o 60% des chutes vont amener le patient à l’hôpital
o 5% des personnes âgées vivant à domicile vont nécessiter une hospitalisation et 10% pour les personnes vivant dans une résidence


Conséquences associées aux chutes:

o Diminution de l’autonomie fonctionnelle
o Restriction dans les activités de la vie quotidienne
o Peur de tomber à nouveau (*60% vont diminuer de façon modéré les activités et 15% de façon très sévère).
o La moitié des personnes qui ont déjà tombées et qui n’ont pas obtenu d’aide sont plus à risque.
o Les complications associées à une chute sont la 1ère cause de mortalité parmi les blessures chez les personnes âgées de 65 ans et plus et la 5ième cause chez les adultes.


Facteurs de risque associés aux chutes:

o N’est presque jamais due à une cause unique
o Facteurs de risque multifactoriels
o Événement cardiaque (arythmie, syndrome coronarien aigu, infarctus du myocarde)
o HTO/hypotension
o Médicaments (les benzodiazépines et les médicaments pour dormir, les antihypertenseurs, les médicaments pour la douleur, les antidépresseurs et les antipsychotiques)
o D’ordre neurologique ou musculo-squelettique (Épilepsie secondaire à un AVC, démence, AVC/ICT, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, faiblesse musculaire, arthrite, neuropathie diabétique + diabète)
o Chutes antérieures
o Troubles d’équilibre
o Environnement
o Vision (troubles visuels et/ou auditifs)
o Prise d’alcool


Prévention des chutes:

o Toujours mentionner à ses proches ou à un professionnel de la santé qu’il y a eu chute
o Changement position couchée à debout ou changement de position rapide
o Prise de la glycémie (éviter hypoglycémie)
o Exercice de renforcement (préparé par un professionnel de la santé)
o Modification au niveau de la médication (avec l’aide du pharmacien)
o Supplémentation en vitamine D
o Aménagement adéquat de l’environnement
o Examen annuel de la vue
o Évaluation de la posture et de la démarche
o Évaluation du statut médical
o Utilisation d’une aide à la marche si nécessaire


Section plus détaillée sur les risques de chutes avec leurs solutions correspondantes.


Événement cardiaque :

o Trouble du rythme (*arythmie) :
o Définition : Perturbation du rythme cardiaque
o Symptômes : Perte de connaissance, étourdissement, faiblesse, irrégularité du pouls (la vitesse à laquelle le cœur bat), chute de TA, essoufflement, douleur à la poitrine
o Coumadin : éclaircir le sang
o Arrêt cardiaque (*Syndrome coronarien aigu / Infarctus du myocarde)
o Symptômes : Douleur à la poitrine, sensation de serrement dans la poitrine, douleur au niveau du bras gauche et de la mâchoire, perte de connaissance

Prévention des chutes : Évaluation du statut médical


HTO (hypotension orthostatique) :

o Définition : Chute rapide de la TA
o Survient changement rapide position ou lorsqu’on passe de la position couchée à debout
o Peut être dû à des médicaments qui font descendre la TA
o Symptômes : Étourdissements, vertiges, chute

Hypotension :

o Définition : Lorsque la TA descend en bas de 100mmHg (premier chiffre)
o Peut-être dû à des médicaments qui font descendre la TA
o Symptômes : Étourdissements, faiblesse, évanouissement

Prévention des chutes :
o Ne pas passer directement d’une position couchée à debout
o S’asseoir quelques instants avant de se lever
o Changement de position


Médicaments :

o Ne jamais arrêter brusquement un médicament
o Toujours en discuter avec votre pharmacien et/ou médecin
o Facteurs de risques multifactoriels
o Exemples :

Médicaments pour dormir et pour l’anxiété:

o Ativan (lorazepam)
o Serax (oxazepam)
o Restoril (temazepam)
o Rivotril (clonazepam)
o Dalmane (flurazepam)
o Xanax (alprazolam)
o Valium (diazépam)
o Zopiclone (Imovane)

Peuvent causer de la somnolence, diminution de l’attention.


Médicaments pour la douleur

o Codéine
o Statex (morphine)
o Dilaudid (hydromorphine)
o Oxycodone
o Duragésic (fentanyl)
o Neurontin (gabapentin)
o Tramacet (tramadol et acétaminophène)
o Lyrica

Peuvent causer de la somnolence, une diminution de l’attention.


Antidépresseurs

o Desyrel (trazodone)
o Seroquel (quétiapine)
o Remeron (mirtazapine)
o Paxil (paroxétine)
o Prozac (fluoxétine)
o Elavil (amitriptyline)
o Aventyl (nortriptyline)

Peuvent causer de la somnolence, une diminution de l’attention.


Médicaments qui abaissent la TA

o Exemples : Norvasc (amlodipine), hydrochlorothiazide, Altace (ramipril), Lopressor (metoprolol), Avapro, Coversyl, Atacand, Micardis

Prévention des chutes : Modification au niveau de la médication (avec l’aide du pharmacien).



D’ordre neurologique ou musculo-squelettique :

o Épilepsie secondaire à un AVC
o Démence
o AVC/ICT
o Maladie de Parkinson
o Sclérose en plaques
o Faiblesse musculaire
o Arthrite

o Diabète :

Définition hypoglycémie : Diminution de la quantité de sucre dans le sang
-Sur un glycomètre (valeur en bas de 4)
-Symptômes : Accélération du rythme cardiaque, tremblements, difficultés de concentration, troubles visuels, vertiges, évanouissement
-Peut être dû à des médicaments
-Exemples : Diabeta (glyburide), Diamicron, insuline

Prévention des chutes : Prise de la glycémie (éviter hypoglycémie).


Chutes antérieures

Prévention des chutes : Toujours mentionner à ses proches ou à un professionnel de la santé qu’il y a eu chute.


Troubles d’équilibre

Prévention des chutes :
o Évaluation de la posture et de la démarche
o Utilisation d’une aide à la marche si nécessaire


Environnement

Prévention des chutes : Aménagement adéquat de l’environnement.


Vision (troubles visuels et/ou auditifs)

Prévention des chutes : Examen annuel de la vue.


Rédigé par Katherin Morin, stagiaire

Anesthésiques locaux pour le soulagement du rhume et de ses symptômes

o Les anesthésiques locaux comprennent les gargarismes, les vaporisateurs et les pastilles.

o Niveau d’évidence : Grade 2C (versus Tylenol et Advil/Motrin : Grade 2A)

Gargarismes :

o Gargarismes à base d’eau salée : standard pour soulager les maux de gorge, Ø études démontrant de bénéfices, ¼ à ½ cuillère à thé de sel dans 1 tasse d’eau, Ø recommandé en bas de 6 ans (mauvaise technique donc – efficace)

o Gargarisme contenant de la lidocaїne, du diphenhydramine ou du Maalox (hydroxyde de magnésium, hydroxyde d’aluminium et siméthicone) : ont une certaine utilité sans plus (précaution versus la quantité de lidocaїne pour éviter une intoxication chez les enfants)

o Gargarisme contenant de l’hydrochloride de benzydamine (Tantum) (activités anti-inflammatoire, analgésique et anesthésique) : efficace pour les maux de gorge tant chez les enfants que chez les adultes


Vaporisateurs/sprays :

o Contiennent des anesthésiques locaux (ex : la benzocaїne, le phénol)
o Ø plus efficace qu'un bonbon dur
o Ø recommandé chez les enfants (plusieurs ingrédients sont associés à des réactions allergiques et la benzocaїne et la lidocaїne topiques sont associées à une méthémoglobulémie)


Méthémoglobulémie :

o Méthémoglobine = pigment de coloration brune issu de l'hémoglobine.
o Définition : résultat de l'absorption d'un agent oxydant (intoxication)
o Enfants susceptibles +++, (quantité de NADH diaphorase est - importante dans leur organisme que pour l'adulte)
o Causes probables (en grande quantité): aniline, phénacétine, sulfamidés, sulfones, chlorates, benzocaїne, lidocaïne


Pastilles :

o Plusieurs ingrédients disponibles
o Menthol (agent refroidissant)
o Antiseptiques (ex : hexylresorcinol)
o Anesthésiques (ex : phenol, benzocaїne, hexylresorcinol, dyclomine benzydamine)
o Certaine efficacité pour soulager les maux de gorge (Ø supérieurs à des bonbons durs)
o Précaution chez les enfants pour les produits contenant de la lidocaїne ou de la benzocaїne
o Ø recommandé chez les enfants de moins de 3 ans (risque obstruction)


Ce qu’il faut savoir :

o Le menthol et l’eucalyptus ne font que masquer la douleur, ne s’attaquent pas à l’inflammation, aucun avantage à avoir ces ingrédients
o Le cétylpyridinium (Cépacol) est un antibactérien et n’est pas très efficace, car la plupart des infections (80% des maux de gorge) sont virales
o La benzocaïne, le phénol, l’hexylresorcinol, la dyclomine et la benzydamine sont les ingrédients qui aident le plus au confort du patient (anesthésiques, mais à courte durée d’action)
o Pastilles vs Spray : aucune différence en terme efficacité des ingrédients sauf que les pastilles procurent une salivation prolongée (raison pour laquelle on utilise les pastilles et que les bonbons durs sont tout aussi efficaces)

L'efficacité des différents produits disponibles en pharmacie est faible et de courte durée, variant de "le temps que la pastille fonde" jusqu'à une possibilité de30 minutes pour les analgésiques les plus efficaces.



Principales références :

1. Watt, EE, Betts, BA, Kotey, FO, et al. Menthol shares general anesthetic activity and sites of action on the GABA(A) receptor with the intravenous agent, propofol. Eur J Pharmacol 2008; 590:120.
2. Watson, N, Nimmo, WS, Christian, J, et al. Relief of sore throat with the anti-inflammatory throat lozenge: a randomised, double-blind, placebo-controlled study of efficacy and safety. Int J Clin Pract 2000; 54:490.
3. Schutz, A, Gund, HJ, Pschorn, U, et al. Local anaesthetic properties of hydrochloride lozenges in view of sore throat. Clinical proof of concept. Arzneimittelforschung 2002; 52:194.
4. Fischer, J, Pschorn, U, Vix, JM, et al. Efficacy and tolerability of hydrochloride lozenges in sore throat. Randomised, double-blind, placebo-controlled trials regarding the local anaesthetic properties. Arzneimittelforschung 2002; 52:256.
5. Schapowal, A, Berger, D, Klein, P, Suter, A. Echinacea/sage or chlorhexidine/lidocaine for treating acute sore throats: a randomized double-blind trial. Eur J Med Res 2009; 14:406.
6. Shi, Y, Gu, R, Liu, C, et al. Chinese medicinal herbs for sore throat. Cochrane Database Syst Rev 2007; :CD004877.


Rédigé par Katherin Morin, stagiaire

La congestion rebond associée aux décongestionnants topiques

Nous disons toujours à nos patients d'utiliser leur décongestionnant topique durant 3 à 5 jours maximun par peur du risque de congestion rebond. Mais, pourrait-on l'utiliser plus longtemps si seulement die? Et si on saute des jours? Et quelle est la période d'arrêt recommandée avant de pouvoir recommencer??? Toutes ces questions ont peu de réponses dans la littérature. Voici ce que ma stagiaire, Katherin Morin, a trouvé.

o La congestion rebond est due à une down-régulation des récepteurs alpha-adrénergiques, les rendant moins sensibles aux vasoconstricteurs.
o Elle survient avec chacun des décongestionnants topiques utilisés (ex : oxyméthazoline, phényléphrine).
o Elle survient lorsqu’on utilise un décongestionnant topique plus de 3 à 5 jours.

o La période d’arrêt en chaque utilisation n’est pas clairement définie : attendre un minimum d’une semaine (dans les références, on parle entre 1 et 2 semaines).

o Si un Tx pour une congestion rebond due à un décongestionnant topique a été fait (on a débuté un corticostéroïde topique (ex : Nasonex) et qu’on a discontinué le décongestionnant dans une narine puis dans l’autre narine 1 semaine plus tard), la période d’arrêt recommandée est de minium un mois (dans les références, on parle d’un à quelques mois, sans être plus précis).

Statistiques intéressantes sur l'arrêt tabagique

20% des personnes sont capables de cesser de fumer dès leur première tentative, 50% après le sixième essai et 100% après leur 12e tentative.

Tiré de l'Actualité Pharmaceutique