Tiré de L'Entrepreneur d'abord
Vous en avez sûrement un spécimen dans votre bureau… vous savez de qui je parle? De ce collègue, ou cette collègue, qui arrive tous les matins en grande forme après avoir fait de l’exercice au lever du jour. Bizarrement, cette même personne ne semble jamais manquer d’énergie… pourtant, elle enfilait déjà ses vêtements de sport bien avant que vous sortiez du lit.
Le dynamisme dont elle fait preuve vous fait envie et vous vous demandez alors: est-ce que l’exercice donne de l’énergie ou bien est-ce l’énergie qui donne le goût de faire de l’exercice? En fait, selon les experts, même le pire des pantouflards peut se transformer en une boule d’énergie en faisant simplement un peu d’exercice.
«C’est paradoxal, explique Patrick O’Connor, professeur en science des exercices de l’université de Géorgie. Certaines personnes croient que l’exercice est fatigant, or c’est justement le contraire.»
Patrick O’Connor, coauteur de plusieurs études sur la relation entre l’exercice et l’énergie, affirme qu’un exercice d’intensité faible à modérée entraîne une augmentation des niveaux d’énergie pouvant atteindre 20 % et une diminution de la fatigue de 65 %. Ces chiffres sont impressionnants si on considère que la plupart des personnes étudiées se plaignaient d’avoir trop de travail et de manquer de sommeil, ce qui est fréquent chez de nombreux entrepreneurs, toujours pressés, devant composer avec les exigences de la vie professionnelle et familiale.
Il est à noter également que les sujets de l’étude de Patrick O’Connor faisaient de l’exercice seulement 20 minutes, trois fois par semaine, et que l’activité physique de faible intensité semblait engendrer une plus grande diminution de la fatigue que les entraînements d’intensité modérée.
L’exercice a aussi d’autres effets positifs sur le style de vie. Une séance de 20 minutes réduit le stress et améliore le sommeil. L’incidence sur le stress est d’ailleurs tellement prononcée que selon certaines études, l’activité physique est aussi efficace comme traitement de la dépression légère à modérée que la psychothérapie et les antidépresseurs.
Mais comme le fait remarquer Isabelle Soucy Chartier, étudiante au doctorat en psychologie clinique et en recherche à l’Université Laval, à Québec, contrairement à ces dernières solutions, qui mettent parfois plusieurs semaines à produire leurs effets, il suffit dans certains cas d’une seule séance d’exercice pour constater une amélioration de l’humeur.
Les chercheurs ne savent pas de manière précise comment s’opère ce phénomène, mais ils ont constaté que l’effet bénéfique de l’exercice sur le moral peut durer toute une journée.
Une fois prise l’habitude de bouger, d’autres aspects du style de vie s’améliorent aussi. Les personnes en forme se plaignent rarement de troubles du sommeil. En fait, l’un des problèmes inhérents aux études sur les effets de l’exercice sur le sommeil des personnes en forme est précisément le fait qu’elles dorment très bien. Il en va de même du régime alimentaire. Les personnes qui font de l’exercice régulièrement mangent plus sainement et choisissent mieux leurs aliments, ce qui contribue à accroître leur énergie au travail comme à la maison.
Quant à savoir quel type d’exercice produit le plus d’effets bénéfiques, selon M. O’Connor, toute activité physique qu’une personne pratique volontiers suffit à améliorer l’humeur et à rehausser le niveau d’énergie.
Emportez donc une paire de chaussures de marche au travail et allez faire une promenade d’un bon pas à l’heure du midi, faites une partie de hockey de ruelle avec vos enfants après le souper, allez jouer au badminton au centre sportif avec un ami ou pratiquez le yoga quelques fois par semaine.
Quel que soit votre choix, souvenez-vous que la régularité est plus importante que l’intensité de l’exercice. En réalité, il ne faut pas plus de quelques courtes séances d’intensité modérée chaque semaine pour voir une différence.
23 février 2011
21 février 2011
La fièvre chez les enfants et les nourrissons
Tiré du site de l'Hôpital de Montréal pour Enfants
La fièvre est fréquente chez les enfants, mais elle n’est pas forcément dangereuse ou signe de maladie. Environ 30 % des visites chez le médecin et plus de 50 % des appels aux services de consultation médicale sont attribuables à la fièvre. La fièvre est un signe que la réaction inflammatoire du corps est entrée en action. La raison la plus fréquente de cette mise en action est l’apparition d’une infection bactérienne ou virale. On croit que la fièvre est un mécanisme d’adaptation qui est bénéfique du fait qu’elle aide à neutraliser l’organisme infectieux.
Les symptômes de la fièvre incluent une respiration rapide, un rythme cardiaque accéléré, des yeux brillants, des rougeurs ou des marbrures sur la peau, et une léthargie. Quel que soit l’âge de l’enfant, les parents et les professionnels de la santé doivent être aussi attentifs, sinon plus aux changements dans les habitudes de sommeil et d’alimentation, à la toux, à la douleur ou à tout autre changement de comportement marqué chez l’enfant.
Lorsque les parents ont déterminé que leur enfant avait de la fièvre, ils ne doivent pas faire une obsession du chiffre indiqué et par conséquent, ils doivent éviter de prendre la température toutes les heures. En pratique clinique, l’ampleur de la fièvre n’est pas indicatrice de la gravité de la maladie et n’a pas de liens directs avec des complications. Les enfants généralement en santé ont un système intégré de thermorégulation. Ils ne vont pas « surchauffer ».
Quand consulter un médecin
La fièvre ne constitue pas une urgence médicale. Toutefois, un jeune enfant de moins de 3 mois qui a une température rectale de 38 °C (100,4 °F) ou plus doit être vu par un médecin le jour même.
Dans le cas d’un enfant plus âgé, vous devez voir un médecin si l’enfant semble inconfortable malgré la prise d’un antipyrétique, donne des signes de détresse, se plaint de maux de tête et de raideur au cou, refuse de manger ou de boire, ou a eu des convulsions en lien avec la fièvre. Les enfants qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont un système immunitaire affaibli doivent consulter un médecin rapidement. Bien que l’évolution naturelle de la plupart des maladies virales occasionne de la fièvre durant 3 à 5 jours, il est courant pour les parents de consulter un médecin après 48 à 72 heures de fièvre soutenue afin de s’assurer que cette fièvre ne cache pas de maladie qui nécessite un traitement.
Mais le critère le plus important est encore le comportement de votre enfant. Si votre enfant mange et dort bien, s’il continue à s’amuser, il n’est probablement pas nécessaire de voir un médecin.
Conseils de soins en cas de fièvre
Donnez beaucoup de liquide à l’enfant pour prévenir la déshydratation : eau, jus, soupe, jello aromatisé, sucette glacée. Lorsqu’un enfant fait de la fièvre, il a moins envie d’aliments solides.
Donnez de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène à votre enfant si la fièvre le rend inconfortable. Abaisser la fièvre ne change pas l’évolution de la maladie, mais cela permet souvent à l’enfant de se sentir mieux. Et un enfant qui se sent bien est plus enclin à manger et à boire, ce qui est important lorsqu’on combat une infection.
En cas de fièvre élevée, vous pouvez donner aux bébés et aux enfants un bain à l’éponge avec de l’eau tiède. Mais ne le faites que 45 minutes après avoir administré un antipyrétique (acétaminophène ou ibuprofène).
Habillez l’enfant légèrement et mettez des couvertures plus légères dans son lit pour éviter qu’il ait trop chaud. S’il grelotte, recouvrez-le d’une couverture.
Environ 5 % des enfants de 6 mois à 5 ans peuvent avoir des crises épileptiques lorsqu’ils ont de la fièvre. Ces crises sont rarement graves. Toutefois, pendant la crise, protégez votre enfant en le tenant éloigné des objets pour éviter qu’il ne se frappe, et assurez-vous qu’il respire librement. Ces convulsions cessent souvent d’elles-mêmes en moins d’une minute. Lorsque vous verrez le médecin de votre enfant, mentionnez-lui cette crise. Si la crise ne cesse pas, rendez-vous à l’urgence.
La fièvre est fréquente chez les enfants, mais elle n’est pas forcément dangereuse ou signe de maladie. Environ 30 % des visites chez le médecin et plus de 50 % des appels aux services de consultation médicale sont attribuables à la fièvre. La fièvre est un signe que la réaction inflammatoire du corps est entrée en action. La raison la plus fréquente de cette mise en action est l’apparition d’une infection bactérienne ou virale. On croit que la fièvre est un mécanisme d’adaptation qui est bénéfique du fait qu’elle aide à neutraliser l’organisme infectieux.
Les symptômes de la fièvre incluent une respiration rapide, un rythme cardiaque accéléré, des yeux brillants, des rougeurs ou des marbrures sur la peau, et une léthargie. Quel que soit l’âge de l’enfant, les parents et les professionnels de la santé doivent être aussi attentifs, sinon plus aux changements dans les habitudes de sommeil et d’alimentation, à la toux, à la douleur ou à tout autre changement de comportement marqué chez l’enfant.
Lorsque les parents ont déterminé que leur enfant avait de la fièvre, ils ne doivent pas faire une obsession du chiffre indiqué et par conséquent, ils doivent éviter de prendre la température toutes les heures. En pratique clinique, l’ampleur de la fièvre n’est pas indicatrice de la gravité de la maladie et n’a pas de liens directs avec des complications. Les enfants généralement en santé ont un système intégré de thermorégulation. Ils ne vont pas « surchauffer ».
Quand consulter un médecin
La fièvre ne constitue pas une urgence médicale. Toutefois, un jeune enfant de moins de 3 mois qui a une température rectale de 38 °C (100,4 °F) ou plus doit être vu par un médecin le jour même.
Dans le cas d’un enfant plus âgé, vous devez voir un médecin si l’enfant semble inconfortable malgré la prise d’un antipyrétique, donne des signes de détresse, se plaint de maux de tête et de raideur au cou, refuse de manger ou de boire, ou a eu des convulsions en lien avec la fièvre. Les enfants qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont un système immunitaire affaibli doivent consulter un médecin rapidement. Bien que l’évolution naturelle de la plupart des maladies virales occasionne de la fièvre durant 3 à 5 jours, il est courant pour les parents de consulter un médecin après 48 à 72 heures de fièvre soutenue afin de s’assurer que cette fièvre ne cache pas de maladie qui nécessite un traitement.
Mais le critère le plus important est encore le comportement de votre enfant. Si votre enfant mange et dort bien, s’il continue à s’amuser, il n’est probablement pas nécessaire de voir un médecin.
Conseils de soins en cas de fièvre
Donnez beaucoup de liquide à l’enfant pour prévenir la déshydratation : eau, jus, soupe, jello aromatisé, sucette glacée. Lorsqu’un enfant fait de la fièvre, il a moins envie d’aliments solides.
Donnez de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène à votre enfant si la fièvre le rend inconfortable. Abaisser la fièvre ne change pas l’évolution de la maladie, mais cela permet souvent à l’enfant de se sentir mieux. Et un enfant qui se sent bien est plus enclin à manger et à boire, ce qui est important lorsqu’on combat une infection.
En cas de fièvre élevée, vous pouvez donner aux bébés et aux enfants un bain à l’éponge avec de l’eau tiède. Mais ne le faites que 45 minutes après avoir administré un antipyrétique (acétaminophène ou ibuprofène).
Habillez l’enfant légèrement et mettez des couvertures plus légères dans son lit pour éviter qu’il ait trop chaud. S’il grelotte, recouvrez-le d’une couverture.
Environ 5 % des enfants de 6 mois à 5 ans peuvent avoir des crises épileptiques lorsqu’ils ont de la fièvre. Ces crises sont rarement graves. Toutefois, pendant la crise, protégez votre enfant en le tenant éloigné des objets pour éviter qu’il ne se frappe, et assurez-vous qu’il respire librement. Ces convulsions cessent souvent d’elles-mêmes en moins d’une minute. Lorsque vous verrez le médecin de votre enfant, mentionnez-lui cette crise. Si la crise ne cesse pas, rendez-vous à l’urgence.
18 février 2011
Les antibiotiques pouvant causer un C. difficile
Dans la littérature, les antibiotiques ciblés sont principalement la clindamycine, les fluoroquinolones (la ciprofloxacine étant celle qui en cause le plus), les céphalosporines, les pénicillines à large spectre (ex : Ticarcilline + acide clavulanique) et les macrolides.
Les principales recommandations au niveau du C. difficile incluent d'éviter la clindamycine et d'utiliser les aminoglycosides (ex : Gentamicine, Tobramycine, Amikacine) ou le Bactrim au lieu des fluoroquinolones.
Au niveau de l’incidence, c'est la clindamycine qui prédomine, les fluroquinolones suivent avec la ciprofloxacine comme agent principal, puis les céphalosporines de 3ième génération (la ceftriaxone serait à éviter et la piperacillin-tazobactam à privilégier).
Les antibiotiques à choisir si on craint un C. difficile sont la pénicilline, le Bactrim et les aminoglycosides (ex : Gentamicine, Tobramycine, Amikacine).
Références :
1.Biller, P, Shank, B, Lind, L, et al. Moxifloxacin therapy as a risk factor for Clostridium difficile-associated disease during an outbreak: attempts to control a new epidemic strain. Infect Control Hosp Epidemiol 2007; 28:198.
2.Valiquette, L, Cossette, B, Garant, MP, et al. Impact of a reduction in the use of high-risk antibiotics on the course of an epidemic of Clostridium difficile-associated disease caused by the hypervirulent NAP1/027 strain. Clin Infect Dis 2007; 45 Suppl 2:S112.
3.Johnson, S, Samore, MH, Farrow, KA, et al. Epidemics of diarrhea caused by a clindamycin-resistant strain of Clostridium difficile in four hospitals. N Engl J Med 1999; 341:1645.
4.Climo, MW, Israel, DS, Wong, ES, et al. Hospital-wide restriction of clindamycin: effect on the incidence of Clostridium difficile-associated diarrhea and cost. Ann Intern Med 1998; 128:989.
5.Settle, CD, Wilcox, MH, Fawley, WN, et al. Prospective study of the risk of Clostridium difficile diarrhoea in elderly patients following treatment with cefotaxime or piperacillin-tazobactam. Aliment Pharmacol Ther 1998; 12:1217.
6.Nelson, DE, Auerbach, SB, Baltch, AL, et al. Epidemic Clostridium difficile-associated diarrhea: role of second- and third-generation cephalosporins. Infect Control Hosp Epidemiol 1994; 15:88.
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
Les principales recommandations au niveau du C. difficile incluent d'éviter la clindamycine et d'utiliser les aminoglycosides (ex : Gentamicine, Tobramycine, Amikacine) ou le Bactrim au lieu des fluoroquinolones.
Au niveau de l’incidence, c'est la clindamycine qui prédomine, les fluroquinolones suivent avec la ciprofloxacine comme agent principal, puis les céphalosporines de 3ième génération (la ceftriaxone serait à éviter et la piperacillin-tazobactam à privilégier).
Les antibiotiques à choisir si on craint un C. difficile sont la pénicilline, le Bactrim et les aminoglycosides (ex : Gentamicine, Tobramycine, Amikacine).
Références :
1.Biller, P, Shank, B, Lind, L, et al. Moxifloxacin therapy as a risk factor for Clostridium difficile-associated disease during an outbreak: attempts to control a new epidemic strain. Infect Control Hosp Epidemiol 2007; 28:198.
2.Valiquette, L, Cossette, B, Garant, MP, et al. Impact of a reduction in the use of high-risk antibiotics on the course of an epidemic of Clostridium difficile-associated disease caused by the hypervirulent NAP1/027 strain. Clin Infect Dis 2007; 45 Suppl 2:S112.
3.Johnson, S, Samore, MH, Farrow, KA, et al. Epidemics of diarrhea caused by a clindamycin-resistant strain of Clostridium difficile in four hospitals. N Engl J Med 1999; 341:1645.
4.Climo, MW, Israel, DS, Wong, ES, et al. Hospital-wide restriction of clindamycin: effect on the incidence of Clostridium difficile-associated diarrhea and cost. Ann Intern Med 1998; 128:989.
5.Settle, CD, Wilcox, MH, Fawley, WN, et al. Prospective study of the risk of Clostridium difficile diarrhoea in elderly patients following treatment with cefotaxime or piperacillin-tazobactam. Aliment Pharmacol Ther 1998; 12:1217.
6.Nelson, DE, Auerbach, SB, Baltch, AL, et al. Epidemic Clostridium difficile-associated diarrhea: role of second- and third-generation cephalosporins. Infect Control Hosp Epidemiol 1994; 15:88.
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
Les MVL associées au syndrome sérotoninergique
Tout d’abord, le syndrome sérotoninergique est dû le plus souvent à une administration de plusieurs Rx ayant une action pro-sérotoninergique (2 ou plusieurs Rx qui augmentent conc. Plasmatiques de 5-HT, soit par leur mécanisme ou soit par une intéraction).
Seuls 2 Rx prescrits en monothérapie ont été associés au syndrome sérotoninergique: la clomipramine (Anafranil) à une dose supérieure à 100mg/jour et la fluvoxamine (Luvox) en surdosage (tous les autres Rx, autant en Px que en MVL, peuvent causer un syndrome sérotoninergique lorsqu’associés avec un autre Rx ayant cette même capacité).
Il existe plusieurs récepteurs sérotoninergiques (ce qui explique pourquoi les Rx, autant Px que en MVL, sont associés au syndrome sérotoninergique) :
5HT1a (SNC/action sur humeur, émotion, proprioception, hypophagie, pression sanguine)
HT2a (muscles lisses, vaisseaux, plaquettes, poumons, tractus GI, SNC/ vasoconstriction, agrégation plaquettaire, bronchoconstriction)
5HT2c (SNC/rôle locomotion, prise alimentaire, anxiété, désordes de type obsession-compulsion)
5HT3 (neurones centraux et périphériques/induisent vomissent, jouent un rôle dans les psychoses, anxiété, prise alimentaire)
5HT4 (tractus GI, SNC, cœur, vessie/coordination motrice, sommeil, psychose, mémoire, réflexe péristaltique)
MVL et PSN associés au syndrome sérotoninergique :
Dextromethophane (inhibition de la recapture de la sérotonine)
Décongestionants oraux : la pseudoéphédrine et la phényléphrine (en association)
L-trytophane (ex de produits commerciaux : Natrol-5-HTP 100mg, Stress & Anxiety Day & Nite Formulas) (aug. synthèse de sérotonine)
Millepertuis (aug. effet des autres AD, DM, pseudoéphédrine et autres décongestionnants, Tramadol, Imitrex en aug. taux de sérotonine par entre autres une inhibition de la recapture de la sérotonine)
Ginkgo Biloba (aug. effet lorsqu’utilisé en association avec buspirone/Buspar, le millepertuis, la mélatonine et autres AD)
Mélatonine (en association avec un ISRS principalement et autres AD)
Passiflore (aug. théorique effet IMAO non sélectif (phenelzine/Nardil, tranylcypromine/Parnate)
Ginseng (aug. effet et conc. certains AD, surtout IMAO non sélectif (phenelzine/Nardil, tranylcypromine/Parnate)
Drogues : Amphétamines, Ectasy, cocaїne (aug. libération de sérotonine)
Les associations Rx en MVL ayant provoqué un syndrome sérotoninergique :
IMAO + DM (4 cas de rapportés dans la littérature)
IMAO + trytophane (9 cas de rapportés dans la littérature)
ISRS + DM (1 cas de rapportés dans la littérature)
ISRS + tryptophane (5 cas rapportés dans la litérature)
Phénélzine/Nardil + DM (1 cas de rapportés dans la littérature)
Références principales :
1.The serotonin syndrome 7. Mackay, FJ, Dunn, NR, Mann, RD. Antidepressants and the serotonin syndrome october 2009
2.Boyer, EW, Shannon, M. The serotonin syndrome. N Engl J Med 2005; 352:1112.
3.Thomas, CR, Rosenberg, M, Blythe, V, Meyer WJ, 3rd. Serotonin syndrome and linezolid. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2004; 43:790.
4.Mackay, FJ, Dunn, NR, Mann, RD. Antidepressants and the serotonin syndrome in general practice. Br J Gen Pract 1999; 49:871.
5.Journal de pharmacie clinique, volume 16, Numéro 1, 13-8, Mars 1997
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
Seuls 2 Rx prescrits en monothérapie ont été associés au syndrome sérotoninergique: la clomipramine (Anafranil) à une dose supérieure à 100mg/jour et la fluvoxamine (Luvox) en surdosage (tous les autres Rx, autant en Px que en MVL, peuvent causer un syndrome sérotoninergique lorsqu’associés avec un autre Rx ayant cette même capacité).
Il existe plusieurs récepteurs sérotoninergiques (ce qui explique pourquoi les Rx, autant Px que en MVL, sont associés au syndrome sérotoninergique) :
5HT1a (SNC/action sur humeur, émotion, proprioception, hypophagie, pression sanguine)
HT2a (muscles lisses, vaisseaux, plaquettes, poumons, tractus GI, SNC/ vasoconstriction, agrégation plaquettaire, bronchoconstriction)
5HT2c (SNC/rôle locomotion, prise alimentaire, anxiété, désordes de type obsession-compulsion)
5HT3 (neurones centraux et périphériques/induisent vomissent, jouent un rôle dans les psychoses, anxiété, prise alimentaire)
5HT4 (tractus GI, SNC, cœur, vessie/coordination motrice, sommeil, psychose, mémoire, réflexe péristaltique)
MVL et PSN associés au syndrome sérotoninergique :
Dextromethophane (inhibition de la recapture de la sérotonine)
Décongestionants oraux : la pseudoéphédrine et la phényléphrine (en association)
L-trytophane (ex de produits commerciaux : Natrol-5-HTP 100mg, Stress & Anxiety Day & Nite Formulas) (aug. synthèse de sérotonine)
Millepertuis (aug. effet des autres AD, DM, pseudoéphédrine et autres décongestionnants, Tramadol, Imitrex en aug. taux de sérotonine par entre autres une inhibition de la recapture de la sérotonine)
Ginkgo Biloba (aug. effet lorsqu’utilisé en association avec buspirone/Buspar, le millepertuis, la mélatonine et autres AD)
Mélatonine (en association avec un ISRS principalement et autres AD)
Passiflore (aug. théorique effet IMAO non sélectif (phenelzine/Nardil, tranylcypromine/Parnate)
Ginseng (aug. effet et conc. certains AD, surtout IMAO non sélectif (phenelzine/Nardil, tranylcypromine/Parnate)
Drogues : Amphétamines, Ectasy, cocaїne (aug. libération de sérotonine)
Les associations Rx en MVL ayant provoqué un syndrome sérotoninergique :
IMAO + DM (4 cas de rapportés dans la littérature)
IMAO + trytophane (9 cas de rapportés dans la littérature)
ISRS + DM (1 cas de rapportés dans la littérature)
ISRS + tryptophane (5 cas rapportés dans la litérature)
Phénélzine/Nardil + DM (1 cas de rapportés dans la littérature)
Références principales :
1.The serotonin syndrome 7. Mackay, FJ, Dunn, NR, Mann, RD. Antidepressants and the serotonin syndrome october 2009
2.Boyer, EW, Shannon, M. The serotonin syndrome. N Engl J Med 2005; 352:1112.
3.Thomas, CR, Rosenberg, M, Blythe, V, Meyer WJ, 3rd. Serotonin syndrome and linezolid. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2004; 43:790.
4.Mackay, FJ, Dunn, NR, Mann, RD. Antidepressants and the serotonin syndrome in general practice. Br J Gen Pract 1999; 49:871.
5.Journal de pharmacie clinique, volume 16, Numéro 1, 13-8, Mars 1997
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
Estimation de la fonction rénale en fonction de l’âge
L’estimation de la fonction rénale selon l’âge est basée sur les valeurs approximatives de base chez l’homme et la femme âgée entre 20 et 30 ans :
Homme (Clcr ≈ 120mL/min)
Femme (Clcr ≈ 110mL/min)
À partir de cet âge, il est estimé que la fonction rénale diminue de 1mL/min par année chez la population en général.
À 70 ans, la Clcr se situe aux alentours de 60-70 mL/min.
Le taux moyen de diminution de la clairance de la créatinine (Clcr) est de 0,75 mL/min par année chez la population en général. Par contre, il a été prouvé que le taux de diminution est supérieure chez les patients souffrant d'hypertension, pouvant atteindre jusqu’à 1 à 2 mL/min par année. Le tiers des personnes n’ont pas de baisse plus importante au niveau de leur fonction rénale.
Plusieurs études ont également démontré que 80% des personnes âgées de plus de 80 ans ont une Clcr inférieure à 60mL/min.
Estimation de la Clcr selon l’âge
Groupe d’âge / Valeur estimée de la Clcr
20-30 ans 110-120 mL/min
30-40 ans 100-110 mL/min
40-50 ans 90-100 mL/min
50-60 ans 80-90 mL/min
60-70 ans 70-80 mL/min
70-80 ans 60-70 mL/min
80 ans et plus 60 mL/min
Références :
1.Traynor, J, Mactier, R, Geddes, CC, Fox, JG. How to measure renal function in clinical practice. BMJ 2006; 333:733.
2.Fehrman-Ekholm, I, Skeppholm, L. Renal function in the elderly (>70 years old) measured by means of iohexol clearance, serum creatinine, serum urea and estimated clearance. Scand J Urol Nephrol 2004; 38:73.
3.Coresh, J, Astor, BC, Greene, T, et al. Prevalence of chronic kidney disease and decreased kidney function in the adult US population: Third National Health and Nutrition Examination Survey. Am J Kidney Dis 2003; 41:1.
4.National Kidney Foundation, K/DOQI Clinical Pratical guidelines for Chronic Kidney Desease : Evaluation, Classification and Stratification. Am J Kidney Dis 2002;39 : suppl 2; S1-S246
5.Fliser, D, Franek, E, Joest, M, et al. Renal function in the elderly: impact of hypertension and cardiac function. Kidney Int 1997; 51:1196.
6.Fliser, D, Franek, E, Ritz, E. Renal function in the elderly--is the dogma of an inexorable decline of renal function correct? Nephrol Dial Transplant 1997; 12:1553.
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
Homme (Clcr ≈ 120mL/min)
Femme (Clcr ≈ 110mL/min)
À partir de cet âge, il est estimé que la fonction rénale diminue de 1mL/min par année chez la population en général.
À 70 ans, la Clcr se situe aux alentours de 60-70 mL/min.
Le taux moyen de diminution de la clairance de la créatinine (Clcr) est de 0,75 mL/min par année chez la population en général. Par contre, il a été prouvé que le taux de diminution est supérieure chez les patients souffrant d'hypertension, pouvant atteindre jusqu’à 1 à 2 mL/min par année. Le tiers des personnes n’ont pas de baisse plus importante au niveau de leur fonction rénale.
Plusieurs études ont également démontré que 80% des personnes âgées de plus de 80 ans ont une Clcr inférieure à 60mL/min.
Estimation de la Clcr selon l’âge
Groupe d’âge / Valeur estimée de la Clcr
20-30 ans 110-120 mL/min
30-40 ans 100-110 mL/min
40-50 ans 90-100 mL/min
50-60 ans 80-90 mL/min
60-70 ans 70-80 mL/min
70-80 ans 60-70 mL/min
80 ans et plus 60 mL/min
Références :
1.Traynor, J, Mactier, R, Geddes, CC, Fox, JG. How to measure renal function in clinical practice. BMJ 2006; 333:733.
2.Fehrman-Ekholm, I, Skeppholm, L. Renal function in the elderly (>70 years old) measured by means of iohexol clearance, serum creatinine, serum urea and estimated clearance. Scand J Urol Nephrol 2004; 38:73.
3.Coresh, J, Astor, BC, Greene, T, et al. Prevalence of chronic kidney disease and decreased kidney function in the adult US population: Third National Health and Nutrition Examination Survey. Am J Kidney Dis 2003; 41:1.
4.National Kidney Foundation, K/DOQI Clinical Pratical guidelines for Chronic Kidney Desease : Evaluation, Classification and Stratification. Am J Kidney Dis 2002;39 : suppl 2; S1-S246
5.Fliser, D, Franek, E, Joest, M, et al. Renal function in the elderly: impact of hypertension and cardiac function. Kidney Int 1997; 51:1196.
6.Fliser, D, Franek, E, Ritz, E. Renal function in the elderly--is the dogma of an inexorable decline of renal function correct? Nephrol Dial Transplant 1997; 12:1553.
Rédigé par Katherin Morin, stagiaire
03 février 2011
Compte rendu sur l’emploi du finastéride pour l’alopécie féminine
Le Propecia® est-il efficace pour cette indication?
•La monographie du produit ne reconnait qu’une seule indication : l’alopécie masculine androgénogénétique légère à modérée. Plusieurs mentions, en caractère gras, parsèment la monographie quant à l’absence d’indication chez la femme. Le produit est tératogène et peut entraîner des anomalies des organes génitaux chez le fœtus mâle; les femmes enceintes (ou pouvant l’être) doivent éviter tout contact avec les comprimés.
•La FDA, dans la description (ou « label ») du finastéride, restreint également l’utilisation à seulement la perte de cheveux masculine.
•La majorité des études, qu’elles soient randomisées ou non ou limitées à l’observation d’une seule patiente, se sont cantonnées à des populations de femmes ménopausées, et ce, afin d’éliminer tout risque tératogénique.
•Les rapports de cas, les séries de cas et les études prospectives ou rétrospectives non contrôlées tendent, dans l’ensemble, à démontrer une certaine efficacité du finastéride à renverser l’alopécie féminine ou, à tout le monde, à la ralentir. Le nombre de participants variait de 1 à 37 et les doses étudiées de finastéride, de 5 mg par semaine à 1 mg die à 5 mg die. Les caractéristiques hormonales des participantes variaient également : certaines démontraient des signes francs (physiques ou de laboratoire) d’hyperandrogénécité et d’autres non. Aussi, certaines de ces études ont étudié des traitements adjuvants tels le minoxidil 2% ou le Diane® 35.
•Une étude randomisée et contrôlée, mais non à l’aveugle, n’a démontré aucune différence entre le groupe placebo et le groupe clinique, qui a reçu du finastéride 5 mg die pendant un an. Par contre, les cohortes n’étaient composées que de 12 femmes.
•L’unique étude randomisée, contrôlée et à double aveugle a étudié le finastéride 1 mg die chez 67 femmes ménopausées sans élévation des concentrations sériques de DHT (placebo = 70). Le décompte des cheveux à 6 mois et 12 mois était similaire entre les deux groupes ainsi les analyses par biopsies du cuir chevelu et les évaluations subjectives de la perte capillaire faites par la patiente et par un clinicien.
•L’incidence des effets indésirables rapportés dans cette étude (céphalées, bouffées de chaleur, nausées et dépression) était plus grande dans le groupe placebo.
•D’autres effets indésirables potentiels de l’utilisation du finastéride chez les femmes : gynécomastie, diminution de la libido.
L’utilisation du finastéride pour l’alopécie féminine repose sur des bases scientifiques plutôt fragiles : les deux études ayant les meilleures méthodologies ont plutôt révélé une efficacité similaire du traitement au finastéride à celle du placebo. De plus, seuls quelques rapports de cas, études de séries de cas et études non contrôlées soutiennent l’efficacité du finastéride en tant qu’agent réducteur d’alopécie féminine. Et ces articles sont souvent associés à de biais de publication importants. Par contre, devant la pauvreté des options dans le traitement de l’alopécie chez les femmes, le seul ayant des bases solides étant le minoxidil 2%, les patientes n’ont d’autres choix que de se tourner vers des agents de deuxième ligne n’ayant que peu de preuves scientifiques. Le Propecia, dans ces derniers, a l’avantage de causer peu d’EI. Les autres agents de secondes lignes sont : le spironolactone, le flutamide, les contraceptifs oraux avec cyproterone ou drospirenone et l’oestradiol topique.
Références
1. Potvin K. Quels sont les choix de traitement de l’alopécie androgénétique chez la femme. Québec pharmacie, février 2004, vol. 51(2); 107-109.
2. Stout S. et Stumpf J. Finasteride Treatment of Hair Loss in Women. Ann Pharmacoth, 2010, vol. 44; 1090-1097.
3. Camacho-Martinez F.M. Hair loss in women. Sem Cutaneous Med Surg, 2009, vol.28; 19-32.
4. Monographie du Propecia® consultée sur le site de Santé Canada le 29 janvier 2011.
5. Price V.H. et coll. Lack of efficacy of finasteride in postmenopausal women with androgenetic alopecia. J Amer Acad Derm, 2000, Vol 43(5); 768-776.
Rédigé par Geneviève Breton, stagiaire
•La monographie du produit ne reconnait qu’une seule indication : l’alopécie masculine androgénogénétique légère à modérée. Plusieurs mentions, en caractère gras, parsèment la monographie quant à l’absence d’indication chez la femme. Le produit est tératogène et peut entraîner des anomalies des organes génitaux chez le fœtus mâle; les femmes enceintes (ou pouvant l’être) doivent éviter tout contact avec les comprimés.
•La FDA, dans la description (ou « label ») du finastéride, restreint également l’utilisation à seulement la perte de cheveux masculine.
•La majorité des études, qu’elles soient randomisées ou non ou limitées à l’observation d’une seule patiente, se sont cantonnées à des populations de femmes ménopausées, et ce, afin d’éliminer tout risque tératogénique.
•Les rapports de cas, les séries de cas et les études prospectives ou rétrospectives non contrôlées tendent, dans l’ensemble, à démontrer une certaine efficacité du finastéride à renverser l’alopécie féminine ou, à tout le monde, à la ralentir. Le nombre de participants variait de 1 à 37 et les doses étudiées de finastéride, de 5 mg par semaine à 1 mg die à 5 mg die. Les caractéristiques hormonales des participantes variaient également : certaines démontraient des signes francs (physiques ou de laboratoire) d’hyperandrogénécité et d’autres non. Aussi, certaines de ces études ont étudié des traitements adjuvants tels le minoxidil 2% ou le Diane® 35.
•Une étude randomisée et contrôlée, mais non à l’aveugle, n’a démontré aucune différence entre le groupe placebo et le groupe clinique, qui a reçu du finastéride 5 mg die pendant un an. Par contre, les cohortes n’étaient composées que de 12 femmes.
•L’unique étude randomisée, contrôlée et à double aveugle a étudié le finastéride 1 mg die chez 67 femmes ménopausées sans élévation des concentrations sériques de DHT (placebo = 70). Le décompte des cheveux à 6 mois et 12 mois était similaire entre les deux groupes ainsi les analyses par biopsies du cuir chevelu et les évaluations subjectives de la perte capillaire faites par la patiente et par un clinicien.
•L’incidence des effets indésirables rapportés dans cette étude (céphalées, bouffées de chaleur, nausées et dépression) était plus grande dans le groupe placebo.
•D’autres effets indésirables potentiels de l’utilisation du finastéride chez les femmes : gynécomastie, diminution de la libido.
L’utilisation du finastéride pour l’alopécie féminine repose sur des bases scientifiques plutôt fragiles : les deux études ayant les meilleures méthodologies ont plutôt révélé une efficacité similaire du traitement au finastéride à celle du placebo. De plus, seuls quelques rapports de cas, études de séries de cas et études non contrôlées soutiennent l’efficacité du finastéride en tant qu’agent réducteur d’alopécie féminine. Et ces articles sont souvent associés à de biais de publication importants. Par contre, devant la pauvreté des options dans le traitement de l’alopécie chez les femmes, le seul ayant des bases solides étant le minoxidil 2%, les patientes n’ont d’autres choix que de se tourner vers des agents de deuxième ligne n’ayant que peu de preuves scientifiques. Le Propecia, dans ces derniers, a l’avantage de causer peu d’EI. Les autres agents de secondes lignes sont : le spironolactone, le flutamide, les contraceptifs oraux avec cyproterone ou drospirenone et l’oestradiol topique.
Références
1. Potvin K. Quels sont les choix de traitement de l’alopécie androgénétique chez la femme. Québec pharmacie, février 2004, vol. 51(2); 107-109.
2. Stout S. et Stumpf J. Finasteride Treatment of Hair Loss in Women. Ann Pharmacoth, 2010, vol. 44; 1090-1097.
3. Camacho-Martinez F.M. Hair loss in women. Sem Cutaneous Med Surg, 2009, vol.28; 19-32.
4. Monographie du Propecia® consultée sur le site de Santé Canada le 29 janvier 2011.
5. Price V.H. et coll. Lack of efficacy of finasteride in postmenopausal women with androgenetic alopecia. J Amer Acad Derm, 2000, Vol 43(5); 768-776.
Rédigé par Geneviève Breton, stagiaire
02 février 2011
Représentant Lilly: Cymbalta et Cialis
Cymbalta
C'est très important de le prendre en mangeant pour diminuer les nausées, beaucoup plus que de commencer à 30mg. On peut commencer directement à 60mg si on prend avec un bon repas (pas juste une petite toast...).
Ne pas prendre en fin de journée, car plutôt stimulant, déjeuner ou diner.
Maintenant 4 indications officielles: trouble dépressif majeur, trouble d'anxiété généralisée, douleur neuropathique diabétique périphérique, douleur en fibromyalgie. Une 5e indication est en route: pour la douleur chronique.
Ils ont fait une étude pour évaluer le switch direct d'un autre AD au Cymbalta: indiqué! Donc on oublie le chassé-croisé pour TOUS les AD (car les ont tous essayés dans l'étude) et on cesse directement pour prendre le Cymbalta 60mg.
Le Cymbalta a une réponse plus rapide, en moins de 2 semaines du début de la dose de 60mg.
Des doses ad 120mg sont utilisés avec succès, id, bien toléré.
Cialis
La dose à prise régulière de 5mg id prend 3 à 5 jours pour atteindre un plateau. Donc au besoin le patient peut prendre en plus du 5mg une dose de 20mg sans problème (dose ad 40mg par jour utilisée en hypertension pulmonaire).
Nouvelle indication à l'étude: hypertrophie bénigne de la prostate! Serait une alternative au Flomax/Xatral.
C'est très important de le prendre en mangeant pour diminuer les nausées, beaucoup plus que de commencer à 30mg. On peut commencer directement à 60mg si on prend avec un bon repas (pas juste une petite toast...).
Ne pas prendre en fin de journée, car plutôt stimulant, déjeuner ou diner.
Maintenant 4 indications officielles: trouble dépressif majeur, trouble d'anxiété généralisée, douleur neuropathique diabétique périphérique, douleur en fibromyalgie. Une 5e indication est en route: pour la douleur chronique.
Ils ont fait une étude pour évaluer le switch direct d'un autre AD au Cymbalta: indiqué! Donc on oublie le chassé-croisé pour TOUS les AD (car les ont tous essayés dans l'étude) et on cesse directement pour prendre le Cymbalta 60mg.
Le Cymbalta a une réponse plus rapide, en moins de 2 semaines du début de la dose de 60mg.
Des doses ad 120mg sont utilisés avec succès, id, bien toléré.
Cialis
La dose à prise régulière de 5mg id prend 3 à 5 jours pour atteindre un plateau. Donc au besoin le patient peut prendre en plus du 5mg une dose de 20mg sans problème (dose ad 40mg par jour utilisée en hypertension pulmonaire).
Nouvelle indication à l'étude: hypertrophie bénigne de la prostate! Serait une alternative au Flomax/Xatral.
Baignade post-application d'estrogel
La compagnie, Schering-Plough, a fait une étude de pharmacocinétique pour évaluer l'absorption du produit chez les patientes se baignant une heure après l'application de l'estrogel: l'absorption du produit était diminuée de 25%. Ils n'ont pas fait d'étude pour déterminer l'intervalle, entre application et baignade, n'ayant aucune influence sur l'absorption de l'estradiol. La cie recommande l'application après la baignade ou la douche.
Rédigé par Geneviève Breton, stagiaire
Rédigé par Geneviève Breton, stagiaire
Fragmin chez la femme enceinte
Mises en garde et pécautions particulières (avis de Pfizer)
La fiole à doses multiples de Fragmin (25 000UI/ml) contient de l'alcool benzylique (14mg/ml) comme agent de conservation. L'alcool benzylique a été associé au syndrôme de halètement (gasping) potentiellement mortel chez des nouveau-nés. L'alcool benzylique pouvant traverser la barrière placentaire, on ne doit pas administrer Fragmin conservé avec de l'alcool benzylique à la femme enceinte.
Donc seulement des seringues pré-remplies!
La fiole à doses multiples de Fragmin (25 000UI/ml) contient de l'alcool benzylique (14mg/ml) comme agent de conservation. L'alcool benzylique a été associé au syndrôme de halètement (gasping) potentiellement mortel chez des nouveau-nés. L'alcool benzylique pouvant traverser la barrière placentaire, on ne doit pas administrer Fragmin conservé avec de l'alcool benzylique à la femme enceinte.
Donc seulement des seringues pré-remplies!
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