23 novembre 2006

Mangeons tous comme des Grecs...

Les maladies coronariennes sont moins courantes dans les pays méditéranéens que dans la plupart des autres pays industrialisés. L'alimentation y est certes pour quelque chose et des chercheurs se sont intéressés à mesurer les effets à court terme du régime alimentaire méditéranéen sur les marqueurs de risques cardiovasculaires.

L'étude randomisée et multicentre, publiée dans le Annals of Internal Medicine dura 3 mois et impliqua 772 patients à haut risques cardiovasculaires, mais sans antécédents de maladie coronarienne. Les patients furent répartis en 3 groupes: diète faible en gras, diète méditéranéenne avec huile d'olive (1 litre par semaine)et diète méditéranéenne avec noix (30 grammes par jour).

Après 3 mois, les groupes sous diète méditéranéenne ont démontré de grandes améliorations au niveau de la pression systolique et diastolique, de la glycémie et du HDL par rapport au groupe sous la diète faible en gras. Le groupe sous diète faible en gras n'ont démontré aucun changement en ce qui a trait à la pression systolique. Les participants avec une hypertension préexistante et sous diète méditéranéeene sont ceux dont l'amélioration de la pression fut la plus marquée.

Les auteurs en concluent que les deux régimes méditéranéens sont plus efficaces qu'une simple diète faible en gras pour améliorer les facteurs de risque de maladies coronariennes après 3 mois. Ils concluent également que le taux plus élevé de gras de ces régimes n'a pas mené à un gain de poids.

Une étude plus longue et complète, intitulée PREDIMED (Prevención con Dieta Mediterránea), a présentement lieu et étudie les mêmes questions, mais à plus long terme, soit 4 ans. Elle permettra de voir si ces conclusions à court-terme se révèlent identiques à long-terme.

Pour plus de détails, voyez l'étude en cliquant ici.

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