Des chercheurs écossais testent un médicament destiné à prévenir l’obésité des enfants à naître.
L’étude est pour le moins inhabituelle: actuellement, 400 femmes enceintes, toutes obèses, participent à un essai clinique dont l’objectif est de déterminer si la metformine permettrait de prévenir l’obésité des enfants à naître.
Parmi les 400 volontaires, qui sont des patientes de trois hôpitaux du Royaume-Uni, la moitié prennent le médicament pendant toute la durée de leur grossesse, tandis que l’autre moitié ingurgite un placebo.
Pourquoi un antidiabétique?
En fait, le traitement est censé réduire la quantité de sucres transmis au bébé, et donc l’empêcher d’atteindre un poids trop élevé à la naissance.
Rappelons ici que selon certaines études, les problèmes de surpoids du futur enfant peuvent apparaître dès la grossesse. L'obésité peut par ailleurs entraîner de nombreuses complications pour une femme enceinte, voire même la mort.
Or, selon les responsables de l’étude, le nombre de femmes enceintes obèses atteint actuellement des proportions alarmantes. Les données statistiques mentionnées par le quotidien britannique Daily Mail indiquent en outre qu'au Royaume-Uni, 15 % des femmes qui attendent un enfant sont obèses.
Tiré de Protégez-vous.ca
19 mai 2011
Prévenir l'otite par l'ostéopathie
Chantal Morin, ergothérapeute, ostéopathe et chercheuse de l’Université de Sherbrooke, a présenté dernièrement les résultats de sa recherche sur la prévention de l’otite moyenne aiguë (OMA) par l’ostéopathie.
C’est l’une des rares fois où le milieu médical a appuyé une recherche incluant des méthodes ostéopathiques. Il s’agirait ici de prévenir les otites chez les enfants de façon complémentaire.
Nous savions déjà le rôle que jouait la trompe d’Eustache, dont la partie osseuse est située dans l’os temporal, dans la prévalence des otites. Puisque les os du crâne ne sont pas encore fusionnés en bas âge, l’os temporal est plus vulnérable aux perturbations.
Madame Morin a d’ailleurs relevé que chez 65 bébés âgés de 6 à 18 mois, 35 % avaient une restriction de l’os temporal.
L’ostéopathie permettrait de dépister les enfants à risque et de repositionner l’os temporal grâce à des mobilisations douces. Ainsi, la trompe d’Eustache pourrait mieux évacuer les sécrétions.
Une telle percée réduirait le recours aux antibiotiques et à la pose de tubes chez les enfants.
L’otite moyenne aiguë est très répandue chez les tout-petits. Elle est en expansion depuis les années 70. Aussi, depuis 1995, on a remarqué une augmentation marquée, à cause de la plus forte fréquentation des garderies notamment.
Tiré de Naitre et Grandir.net
C’est l’une des rares fois où le milieu médical a appuyé une recherche incluant des méthodes ostéopathiques. Il s’agirait ici de prévenir les otites chez les enfants de façon complémentaire.
Nous savions déjà le rôle que jouait la trompe d’Eustache, dont la partie osseuse est située dans l’os temporal, dans la prévalence des otites. Puisque les os du crâne ne sont pas encore fusionnés en bas âge, l’os temporal est plus vulnérable aux perturbations.
Madame Morin a d’ailleurs relevé que chez 65 bébés âgés de 6 à 18 mois, 35 % avaient une restriction de l’os temporal.
L’ostéopathie permettrait de dépister les enfants à risque et de repositionner l’os temporal grâce à des mobilisations douces. Ainsi, la trompe d’Eustache pourrait mieux évacuer les sécrétions.
Une telle percée réduirait le recours aux antibiotiques et à la pose de tubes chez les enfants.
L’otite moyenne aiguë est très répandue chez les tout-petits. Elle est en expansion depuis les années 70. Aussi, depuis 1995, on a remarqué une augmentation marquée, à cause de la plus forte fréquentation des garderies notamment.
Tiré de Naitre et Grandir.net
12 mai 2011
Sang menstruel : une découverte inattendue
Une équipe de chercheurs américains a étudié les cellules présentes dans le sang menstruel, et ce qu'ils ont découvert pourrait avoir des conséquences très importantes dans un futur proche.
A l'origine de leurs recherches, la découverte récente de cellules-souches dans l'endomètre. Jusqu'à présent, les cellules-souches sont essentiellement issues de la moelle osseuse et du cordon ombilical.
Ces chercheurs ont eu la curiosité d'analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules-souches. Elles se divisent toutes les 20 heures, et fabriquent des taux de facteurs de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules-souches issues du cordon ombilical. Elles peuvent se différencier en 9 types de cellules différents.
Ainsi, 5ml de sang menstruel ont fourni, en 2 semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cardiomyocytes pulsatiles.
Ces nouvelles cellules-souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical, qui entraînent un risque de rejet parfois important.
Tiré du Vulgaris Medical
A l'origine de leurs recherches, la découverte récente de cellules-souches dans l'endomètre. Jusqu'à présent, les cellules-souches sont essentiellement issues de la moelle osseuse et du cordon ombilical.
Ces chercheurs ont eu la curiosité d'analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules-souches. Elles se divisent toutes les 20 heures, et fabriquent des taux de facteurs de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules-souches issues du cordon ombilical. Elles peuvent se différencier en 9 types de cellules différents.
Ainsi, 5ml de sang menstruel ont fourni, en 2 semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cardiomyocytes pulsatiles.
Ces nouvelles cellules-souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical, qui entraînent un risque de rejet parfois important.
Tiré du Vulgaris Medical
11 mai 2011
Un test sanguin pour dépister la maladie d'Alzheimer pourrait être mis en marché
Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) rapporte avoir mis au point une technique qui permet de détecter précocement la maladie d’Alzheimer.
Le test sanguin permettant cette détection pourrait bientôt être mis sur le marché.
Le Dr Vassilios Papadopoulos, directeur de l'Institut de recherche du CUSM, rappelle que jusqu'à présent, à l'exception d'une analyse post mortem des tissus cérébraux, aucun outil ne permettait de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer de façon définitive. L'étude clinique démontre qu'un test sanguin basé sur un processus biochimique peut permettre de diagnostiquer cette maladie de façon précoce et de la différencier des autres types de démences.
Le Dr Papadopoulos et ses collaborateurs ont basé leur test sanguin sur une hormone sécrétée par le cerveau. Ils ont réussi à en favoriser la production dans des prélèvements sanguins effectués chez des patients non atteints de la maladie d'Alzheimer.
L'oxydation du sang chez les patients atteints de la maladie n'a pas conduit à une augmentation de cette hormone. Or, le médecin affirme qu'il existe une nette corrélation entre l'incapacité à produire suffisamment cette hormone par oxydation dans le sang et le degré de détérioration cognitive des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
Celle-ci peut donc être dépistée de façon précise et répétée, à ses débuts.
La recherche, réalisée en collaboration avec des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego, est publiée dans l'édition de mai du Journal of Alzheimer's Disease.
Tiré de Passeport Santé
Le test sanguin permettant cette détection pourrait bientôt être mis sur le marché.
Le Dr Vassilios Papadopoulos, directeur de l'Institut de recherche du CUSM, rappelle que jusqu'à présent, à l'exception d'une analyse post mortem des tissus cérébraux, aucun outil ne permettait de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer de façon définitive. L'étude clinique démontre qu'un test sanguin basé sur un processus biochimique peut permettre de diagnostiquer cette maladie de façon précoce et de la différencier des autres types de démences.
Le Dr Papadopoulos et ses collaborateurs ont basé leur test sanguin sur une hormone sécrétée par le cerveau. Ils ont réussi à en favoriser la production dans des prélèvements sanguins effectués chez des patients non atteints de la maladie d'Alzheimer.
L'oxydation du sang chez les patients atteints de la maladie n'a pas conduit à une augmentation de cette hormone. Or, le médecin affirme qu'il existe une nette corrélation entre l'incapacité à produire suffisamment cette hormone par oxydation dans le sang et le degré de détérioration cognitive des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
Celle-ci peut donc être dépistée de façon précise et répétée, à ses débuts.
La recherche, réalisée en collaboration avec des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego, est publiée dans l'édition de mai du Journal of Alzheimer's Disease.
Tiré de Passeport Santé
L’Advil et l’Aspirine réduiraient l’efficacité de certains antidépresseurs
La prise régulière d’AINS, comme Advil® ou Aspirine®, réduirait l’efficacité de certains antidépresseurs, selon une étude américaine menée auprès de 4 000 personnes souffrant de dépression.
Les chercheurs ont d’abord étudié, chez la souris, la combinaison d’AINS et d’antidépresseurs de la classe des ISRS. Ils ont constaté que les AINS inhibaient l’effet de ces antidépresseurs. Ils ont ensuite vérifié cette observation chez l’homme en examinant les données d’un essai clinique mené auprès de patients dépressifs.
Selon leurs résultats, la prise d’anti-inflammatoires diminuerait d’environ 25 % l’efficacité des ISRS. En effet, 54 % des personnes dépressives ne prenant pas d’anti-inflammatoires voyaient leurs symptômes s’atténuer grâce au traitement antidépresseur, contre seulement 40 % de celles qui prenaient conjointement des anti-inflammatoires (pris au moins au cours des 12 dernières semaines).
Les mécanismes expliquant cette interaction ne sont pas clairs, mais on sait que les antidépresseurs agissent en augmentant indirectement dans le cerveau la quantité d’une protéine appelée p11. À l’inverse, les anti-inflammatoires semblent bloquer l’action de la p11.
Bien que ces résultats méritent d’être confirmés par des études contrôlées, ils pourraient expliquer pourquoi les antidépresseurs sont inefficaces chez certaines personnes, en particulier chez les personnes âgées, souvent traitées de façon concomitante contre l’arthrite par des anti-inflammatoires.
Tiré de Passeport Santé
Les chercheurs ont d’abord étudié, chez la souris, la combinaison d’AINS et d’antidépresseurs de la classe des ISRS. Ils ont constaté que les AINS inhibaient l’effet de ces antidépresseurs. Ils ont ensuite vérifié cette observation chez l’homme en examinant les données d’un essai clinique mené auprès de patients dépressifs.
Selon leurs résultats, la prise d’anti-inflammatoires diminuerait d’environ 25 % l’efficacité des ISRS. En effet, 54 % des personnes dépressives ne prenant pas d’anti-inflammatoires voyaient leurs symptômes s’atténuer grâce au traitement antidépresseur, contre seulement 40 % de celles qui prenaient conjointement des anti-inflammatoires (pris au moins au cours des 12 dernières semaines).
Les mécanismes expliquant cette interaction ne sont pas clairs, mais on sait que les antidépresseurs agissent en augmentant indirectement dans le cerveau la quantité d’une protéine appelée p11. À l’inverse, les anti-inflammatoires semblent bloquer l’action de la p11.
Bien que ces résultats méritent d’être confirmés par des études contrôlées, ils pourraient expliquer pourquoi les antidépresseurs sont inefficaces chez certaines personnes, en particulier chez les personnes âgées, souvent traitées de façon concomitante contre l’arthrite par des anti-inflammatoires.
Tiré de Passeport Santé
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