19 octobre 2013

FAQ sur la MAB pour les patients

Une personne rétablie est-elle « guérie » ?
Malheureusement, le trouble bipolaire demeure incurable. Cependant, comme les problèmes physiques tels que l'hypertension et le diabète, cette maladie peut être maîtrisée efficacement grâce à un mode de vie sain et à des traitements pharmacologiques.

Quel est le rôle des médicaments dans le rétablissement ?
Les médicaments représentent la pierre angulaire du traitement de la maladie affective bipolaire (MAB). En effet, ils sont nécessaires pour que le patient retrouve son bien-être. Plusieurs médicaments sont couramment prescrits pour la MAB. Les médicaments ont pour rôle d’éliminer les symptômes et de prévenir les récurrences. Chaque personne réagit différemment aux médicaments et c’est souvent en discutant avec le médecin et le pharmacien qu’on arrive à trouver la dose qui convient.

Pendant combien de temps faut-il prendre des médicaments ?
Malheureusement, la MAB présente une forte récurrence. Sans traitement, la plupart des personnes atteintes auront une rechute environ deux ans plus tard. Les médicaments font plus que traiter les symptômes, ils les empêchent de revenir. En effet, une personne est beaucoup plus susceptible de demeurer en bonne santé si elle continue de prendre ses médicaments que si elle arrête de les prendre. Le traitement d’entretien à long terme repose sur le type de maladie. Pour certains, il peut suffire de prendre des médicaments pendant un ou deux ans. Cette stratégie ne convient qu’aux personnes qui n’ont eu qu’un seul épisode léger n’ayant pas causé trop de problèmes. Un traitement plus long est recommandé pour la plupart des gens. Souvent, il est préférable de maintenir le traitement en permanence.

Si l’on se sent bien pendant une longue période, est-ce que cela veut dire que l’on n’a plus besoin de médicaments ?
Non, il est possible que la maladie soit en rémission, ou que le médicament prévienne efficacement les symptômes. Si la personne interrompt son traitement, elle court un risque élevé de rechute, c’est-à-dire plus de 80 % en deux ans. Même après de nombreuses années de stabilité, une rechute peut survenir.

Référence: Centre de Toxicomanie et de Santé Mentale (CAMH)


Recherche par Bianna Falardeau, stagiaire

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