Tiré de Passeport santé
Le manque de sommeil, une carence en calcium et la propension à manger trop dans certaines circonstances sont 3 facteurs qui, mis ensemble, augmenteraient 2 fois plus le risque d’être en surpoids que la sédentarité et une alimentation riche en gras.
C’est ce que révèle une étude menée auprès de plus de 800 personnes vivant dans la région de Québec.
Depuis longtemps, on estime que la sédentarité (aucune activité physique de haute intensité) et une alimentation riche en gras (40 % ou plus des calories quotidiennes) sont les 2 principaux facteurs de risque d’embonpoint et d’obésité. Dans le jargon scientifique, on les surnomme les « Big Two ».
Or, l’Étude des familles de Québec démontre que 3 autres facteurs non traditionnels sont loin d’être secondaires. Au contraire, ils sont même tout aussi importants à considérer que les « Big Two » lorsqu’on analyse le risque d’obésité d’une personne.
Concrètement, ces 3 facteurs de risque moins connus sont :
■des nuits de sommeil de moins de 6 heures;
■un apport en calcium de moins de 600 mg/jour;
■un score de 6 ou plus sur une échelle mesurant les comportements alimentaires (la restriction et la désinhibition alimentaire ainsi que la susceptibilité à la faim). Les individus qui obtiennent ce score sont enclins à surconsommer dans certaines circonstances, par exemple à Noël, lors d’un événement sportif entre amis ou d’une fête quelconque.
« Ces 3 facteurs non traditionnels sont de meilleurs prédicateurs d’embonpoint ou d’obésité que la combinaison des « Big Two ».
Prise de poids plus élevée
Les chercheurs ont estimé que, en moyenne, la sédentarité combinée à une alimentation riche en gras fait grossir une personne de 1,52 kg (3,3 livres) de plus par année. À elle seule, la sédentarité ferait augmenter de 1,28 kg (2,8 livres) additionnel par année le poids d’une personne.
Or, à lui seul, le manque de sommeil serait responsable d’une prise de poids additionnelle plus élevée que les « Big Two », soit 1,72 kg (3,8 livres).
Et en combinant les 3 facteurs non traditionnels, la prise de poids supplémentaire est de 2,96 kg (6,5 livres) par année.
« Ces résultats démontrent que l’obésité dépend de plusieurs facteurs et que les praticiens de la santé devraient prendre en compte un éventail de facteurs de risque plus large, afin de combattre plus adéquatement l’épidémie d’obésité », concluent les chercheurs.
19 janvier 2011
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