Tiré de Profession Santé.ca
Santé Canada a approuvé le Resotran (succinate de prucalopride) pour le traitement de la constipation chronique idiopathique chez les femmes adultes qui n’ont pas obtenu un soulagement adéquat avec des laxatifs.
Ce médicament cible la motilité gastro-intestinale altérée associée à la constipation chronique idiopathique et peut aider à améliorer la motilité et la fonction intestinales.
Il a été évalué dans le cadre d’un programme de développement clinique portant sur la constipation chronique idiopathique auquel participaient 2717 patients qui, en moyenne, souffraient de constipation depuis plus de 20 ans.
Plus de 80 % des sujets inscrits à ces essais cliniques avaient utilisé précédemment des laxatifs ou des agents qui augmentent le volume du bol fécal et considéraient ces traitements inadéquats.
Selon le communiqué de la compagnie, des études cliniques ont aussi révélé que, chez les patients atteints de constipation chronique idiopathique, le Resotran « améliorait le pourcentage d’évacuation des selles sans effort et les symptômes de la constipation, y compris la fréquence des selles spontanées et complètes, les ballonnements, la gêne et la douleur abdominales, tout en procurant une amélioration importante et durable de la qualité de vie et de la satisfaction des patients ».
Le Resotran n’est indiqué que chez les femmes adultes, le nombre de sujets masculins n’étant pas suffisant dans les essais cliniques pour démontrer l’efficacité dans ce groupe.
L’efficacité du Resotran a été établie dans des études contrôlées par placebo et à double insu pendant une période allant jusqu’à trois mois. Dans le cas d’un traitement prolongé, le bienfait doit être réévalué à des intervalles réguliers. Si le traitement n’est pas efficace pendant les quatre premières semaines, il devrait être interrompu.
Ce médicament se prend par voie orale, une fois par jour, et est offert en comprimés de 1 mg et de 2 mg.
Les réactions indésirables les plus fréquentes associées à l’utilisation du Resotran sont les maux de tête (9,8 %) et les symptômes gastro-intestinaux tels que les nausées (9,3 %), la diarrhée (8,8 %), et la douleur abdominale (3 %).
21 mai 2012
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